Pologne
La Pologne, en forme longue la République de Pologne, en polonais Polska et Rzeczpospolita Polska, est un pays d'Europe centrale peuplé par plus de 38 millions d'habitants.
Recherche sur Google Images :
Source image : dordogne-perigord-export.com Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur. |
Page(s) en rapport avec ce sujet :
- Nom officiel : République de Pologne. Pologne. Drapeau de la Pologne ; Hymne polonais. État d'Europe orientale, la Pologne est limitée au nord par la mer... (source : larousse)
- ... La Pologne est orpheline de son président et d'une partie de ses élites..... Le Président de la République Polonaise, anticommuniste... (source : lefigaro)
- La République de Pologne est le bien commun de l'ensemble des citoyens.... La République de Pologne apporte son aide aux Polonais résidant à l'étranger pour... (source : trybunal.gov)
Rzeczpospolita Polska (pl) | |||||
République de Pologne (fr) | |||||
|
|||||
Devise nationale : Za wolność Naszą i Waszą [1]
("Pour notre liberté et pour la votre") |
|||||
Langue officielle | Polonais | ||||
Capitale | Varsovie 52° 13'N, 21° 02'E |
||||
Plus grande ville | Varsovie | ||||
Forme de l'État | République parlementaire | ||||
- Président de la République - Président du Conseil |
Bronisław Komorowski Donald Tusk |
||||
Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 69e 312 685 km2 2, 6% |
||||
Population - Totale (2008) - Densité |
Classé 34e 38 500 696[2] hab. 123, 5 hab. /km2 |
||||
Indépendance - Date |
De la Russie, l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie 11 novembre 1918 |
||||
Gentilé | Polonais, Polonaise
|
||||
IDH (2007) | 0, 880 (élevé) (41e) | ||||
Monnaie | Złoty (PLN ) |
||||
Fuseau horaire | UTC +1 | ||||
Hymne national | Mazurek Dąbrowskiego | ||||
Domaine internet | . pl | ||||
Indicatif téléphonique |
+48
|
La Pologne, en forme longue la République de Pologne, en polonais Polska et Rzeczpospolita Polska, est un pays d'Europe centrale peuplé par plus de 38 millions d'habitants. Il est bordé par la mer Baltique, l'exclave russe de Kaliningrad et la Lituanie au nord, la Biélorussie et l'Ukraine à l'est , la Slovaquie et la République tchèque au sud, et l'Allemagne à l'ouest . Le pays partage aussi des frontières maritimes avec le Danemark et la Suède.
Ancien État du bloc de l'Est durant la guerre froide, la Pologne est membre de l'ONU depuis le 24 octobre 1945, du Conseil de l'Europe depuis le 26 novembre 1991, de l'OTAN depuis 1999, de l'Union européenne depuis le 1er mai 2004, et fait partie de l'Espace Schengen depuis le 21 décembre 2007.
Après avoir progressivement tourné la page de l'économie planifiée au cours des décennies 1990 et 2000, l'économie polonaise est désormais une des plus dynamiques d'Europe[3] et c'est l'unique État européen à ne pas avoir connu la récession[4] lors de la crise économique de 2008-2010.
Histoire
Du Xe siècle au XIVe siècle
Fondée au Xe siècle sur le territoire des Polanes, la Pologne devient au Moyen Âge une puissance inévitable en Europe centrale. Son premier souverain est Mieszko Ier, fondateur de la dynastie Piast qui règne sur la Pologne de 966 à 1370. La capitale est alors Gniezno, à l'est de Poznań.
Poste avancé de l'Occident catholique romain et cible du Drang nach Osten, la poussée germanique vers l'est , elle fait face aux mondes orthodoxe (en Russie, Biélorussie et Ukraine), païen (les Baltes sont tardivement christianisés), et musulman avec la poussée turco-mongole. Localisée au carrefour de plusieurs mondes, et dépourvue de frontières naturelles, la Pologne est extrêmement exposée aux invasions. L'invasion de la Horde d'Or mongole de 1248 à 1275 ruine le pays. Casimir III le Grand, dernier roi de la dynastie des Piast, unifie la Pologne.
En 1386, la reine de Pologne, Hedwige d'Anjou et le grand-duc de Lituanie, Ladislas II Jagellon signent l'accord de l'Union de Krewo qui marque le commencement de l'Union de Pologne-Lituanie, sous la dynastie lituanienne des Jagellon. La dynastie Jagiellon réunit pour une petite période les couronnes de Bohême (1471-1526) et de Hongrie (1490-1526) à celle de Pologne.
Fin du XIVe siècle au XVIe siècle
La République des Deux Nations (Rzeczpospolita Obojga Narodów), extension de l'Union de Pologne-Lituanie, en existence depuis 1386, est concrétisée par la signature, en 1569, du traité de l'Union de Lublin qui unit le Royaume de Pologne et le Grand-duché de Lituanie en un seul État. Le royaume couvre alors un territoire qui va de la mer Baltique à la mer Noire et jusqu'aux portes de Moscou. La capitale est alors Cracovie, en Petite Pologne.
La Rzeczpospolita est un dispositif politique inédit depuis la Rome antique, où l'aristocratie exerce une sorte de démocratie parlementaire. Le roi est en effet élu par ses pairs. C'est le principe de la monarchie élective. Cette «république» donne le droit de vote à l'unique szlachta, mais cette noblesse polonaise représente cependant presque 15 % de la population et plus toujours autour de Varsovie, devenue capitale en 1596. Les nobles obligent le roi à céder de ses prérogatives, surtout en ce qui concerne les impôts, l'armée et la justice. Ainsi, le monarque polonais, à l'époque où les monarchies européennes «s'absolutisent», est au contraire affaibli.
La tolérance religieuse est une autre caractéristique majeure de la Rzeczpospolita. Si l'essentiel des paysans est restée catholique (dans les années 1980, 9 polonais sur 10 sont baptisés), de nombreux nobles se sont convertis au protestantisme, luthéranisme, mais en particulier calvinisme. La Pologne a donné abri, surtout dans la ville de Leszno, aux Frères tchèques qui veulent échapper à la re-catholicisation de la Bohême entreprise par les Habsbourg. Enfin, la Rzeczpospolita compte alors une très importante population juive (5 à 10 % de la population totale), surtout dans les villes et en particulier dans la partie orientale du pays.
XVIIe siècle et XVIIIe siècle
Mais cette tolérance religieuse se réduit progressivement au XVIIe siècle, surtout après 1655, lorsque la Suède protestante envahit la Pologne et est arrêtée à Częstochowa, devant le sanctuaire marial de Jasna Góra, dont le prieur, Augustyn Kordecki, est à la tête de troupes numériquement particulièrement inférieures.
Le règne de Jean III Sobieski (1674-1696) est marqué par la construction, à partir de 1677, du palais de Wilanów à Varsovie, et par la victoire de ses troupes en 1683, nommées en renfort par les puissances européennes et le Pape pour faire face à une offensive turque de grande ampleur sous les murs de Vienne. Cette victoire militaire a une conséquence politique importante, car les Habsbourgs, respectant les traditions rivaux des Polonais, sont sauvés et partagent plus tard le pays avec la Russie et la Prusse. Cette victoire est aussi à l'origine des croissants, les premières viennoiseries[5], dont la forme rappelle le symbole du drapeau ottoman.
Fin du XVIIIe siècle et XIXe siècle
La Rzeczpospolita est progressivement victime d'un long déclin, du fait de son dispositif politique anarchique, et des nombreuses invasions (suédoises, russes, turques, prussiennes). À la fin du XVIIIe siècle, la Pologne perd son indépendance, les partages de la Pologne se succèdent entre 1772, 1793 et 1795.
La première division de la Pologne, en 1772, conduit à un sursaut civique. Ce sursaut amène en 1791 à la proclamation de la Constitution polonaise du 3 mai 1791, nettement moins «révolutionnaire» que celle de la France, mais néanmoins perçue comme trop dangereuse pour ses voisins, d'où le second partage, qui provoque une révolte menée par un héros de la guerre d'indépendance américaine, Tadeusz Kościuszko. Cette révolte sert de prétexte au troisième partage lorsque le royaume de Pologne est rayé de la carte.
Tout au long du XIXe siècle, exception faite de la fin de la période napoléonienne avec le duché de Varsovie, la Pologne est écartelée, partagée entre la Russie, la Prusse (puis l'Allemagne), et l'Autriche (puis l'Autriche-Hongrie).
XXe siècle
Deuxième République de Pologne
La Pologne ne recouvre son indépendance qu'en novembre 1918 et fonde ainsi une deuxième République. Dès son indépendance la guerre russo-polonaise de 1919-1920 l'oppose à la Russie bolchévique. Comme la majorité des pays d'Europe du Centre-Est , à l'exception de la Tchécoslovaquie, les idéaux démocratiques des premiers temps durent peu. Le régime devient rapidement autoritaire, surtout sous l'influence du maréchal Józef Piłsudski, qui prend le pouvoir en 1926.
La Seconde Guerre mondiale
Malgré sa politique plutôt conciliante envers l'Allemagne nazie (signature d'un pacte de non-agression en janvier 1934, participation conjointe à l'invasion de la Tchécoslovaquie en 1938 et possibilité d'une alliance avec l'Allemagne contre l'Union soviétique si celle-ci venait à faire passer ses troupes sur son territoire pour aider la Tchécoslovaquie[6]), la Pologne est envahie par les forces allemandes le 1er septembre 1939 (Campagne de Pologne), ce qui conduit à la fin de la seconde république de Pologne et déclenche la Deuxième Guerre mondiale[7].
La Wehrmacht atteint Varsovie en 7 jours grâce à sa stratégie du «blitzkrieg» ainsi qu'à sa supériorité technologique (la ville capitule le 28 septembre 1939). Conformément aux accords secrets du pacte germano-soviétique signé quelques jours avant, l'URSS entre à son tour en Pologne, le 17 septembre. La Pologne comme État disparaît par conséquent pour la quatrième fois de son histoire, partagée cette fois-ci entre l'Allemagne nazie et l'Union soviétique. Le régime nazi y instaure une administration autonome, le Gouvernement Général, qui gère ce qui reste de la Pologne réduit au trois quart de son territoire.
L'avancée soviétique est plutôt bien accueillie par les populations locales, qui sont surtout biélorusses et ukrainiennes et ont été annexées par la Pologne en 1920 (traité de Riga). [réf. nécessaire] De nombreux Polonais - en particulier parmi l'élite, partagée entre russophobie et anti-communisme[réf. nécessaire] - sont cependant déportés en URSS, ou alors assassinées comme à Katyn.
De leur côté, les Nazis entendent ouvertement diminuer les Polonais à l'état de «sous-hommes» et de «peuple d'esclaves» et plongent le pays dans une terreur totale et meurtrière, responsable de la disparition en six ans de près de 20 % de la population totale.
Dès les premiers jours, les élites polonaises sont toujours exterminées par les Einsatzgruppen et le SD, entraînant la mort de plus de 50 000 membres du clergé, de l'aristocratie, du corps enseignant et universitaire. Les théâtres, les séminaires, les journaux, l'enseignement secondaire et supérieur sont fermés. Deux millions de civils sont raflés et envoyés au travail forcé dans le Reich, où ils subissent maltraitances et discriminations systématiques. Tortures, pendaisons de masse et massacres de villages entiers deviennent quotidiens.
La Pologne devient aussi le lieu principal de la mise en œuvre du génocide des Juifs d'Europe occupée. Spoliée, terrorisée et réduite à une misère inimaginable dans des ghettos surpeuplés et affamés (dont le ghetto de Varsovie, rasé après son insurrection du 19 avril 1943), la communauté juive de Pologne, jusque-là la première du monde, est anéantie à 97 %, par les fusillades ou dans les chambres à gaz des camps d'extermination de Belzec, Sobibor, Treblinka, Maidanek et en particulier d'Auschwitz-Birkenau, où périrent au total un million de Juifs déportés de toute l'Europe, mais aussi 30 000 Tziganes et des résistants, surtout polonais catholiques.
En tout, la terreur nazie fit périr trois millions de Polonais catholiques et tout autant de Polonais juifs. Une puissante résistance, autour de l'AK (Armia Krajowa), parvint à mettre sur pied un véritable État clandestin, disposant de ses ministres, de sa justice, de son administration et de son réseau d'enseignement secret. Du 1er août au 2 octobre 1944, l'insurrection de Varsovie fut châtiée par les nazis de la mort de 200 000 personnes et par la destruction à 90 % de la capitale polonaise, à laquelle l'Armée Rouge, arrêtée aux portes de la ville, n'apporta aucune aide.
Le gouvernement polonais en exil quitte la Pologne en 1939 et va se réfugier en France. Les divers ministères polonais s'installent au château de Pignerolle (Sud-Est d'Angers) ainsi qu'à Angers, qui devient de fait la capitale politique provisoirement de la Pologne. Le gouvernement officiel polonais en exil officie jusqu'à l'invasion de la France par les troupes allemandes en juin 1940. Comme au XIXe siècle, où aucune révolution en Europe et en Amérique n'avait lieu sans une participation de Polonais[réf. nécessaire], les armées polonaises luttent sur de nombreux fronts, en France en 1940, dans le ciel de Londres au cours du Blitz, ou de l'Afrique du Nord à l'Italie en passant par la Normandie. Elles forment par leurs effectifs la 5e armée alliée lors du conflit aux côtés des soldats soviétiques, américains, britanniques et français. Des exilés participèrent aussi à la Résistance intérieure française, surtout dans le réseau F2, totalement polonais.
Sous le communisme
À la fin du second conflit mondial, les Soviétiques imposent le Comité polonais de libération nationale comme gouvernement et conservent la partie orientale du pays, peuplée surtout de Biélorusses et d'Ukrainiens et qui avait été pris par la Pologne au terme de la guerre russo-polonaise de 1920 avant d'être annexée par l'URSS en 1939 dans le cadre du pacte germano-soviétique. La Pologne «reglisse» par conséquent vers l'ouest , en absorbant le sud de la Prusse-Orientale, la Poméranie et la Silésie. Le motif invoqué par Moscou pour expulser les Allemands de ces trois derniers territoires, qu'ils peuplent depuis déjà plusieurs siècles, est que ces territoires sont historiquement polonais. La Pologne devient une république populaire membre du Pacte de Varsovie.
En juin 1956, des émeutes ouvrières à Poznań annoncèrent les manifestations massives d'octobre 1956, qui obligèrent les Soviétiques à accepter l'arrivée au pouvoir de Władysław Gomułka, un communiste connu réformateur (en partie à tort). Ce dernier fut évincé en 1970 au profit de Edward Gierek lors de grèves ouvrières importantes contre la hausse des prix alimentaires. En 1968, après la guerre des six jours, le régime tenta de faire diversion par une campagne antisémite responsable du départ de la majorité des derniers Juifs de Pologne.
Dans les années 1970 et 80, de violentes révoltes éclatent à nouveau dans le pays. Dans ce climat, l'élection sur le trône de Saint-Pierre de l'archevêque de Cracovie, Karol Wojtyła (Jean-Paul II), en octobre 1978, est vécue par les autorités communistes comme une provocation.
En 1980, naît le syndicat indépendant Solidarność (Solidarité), dirigé par Lech Wałęsa, en premier lieu reconnu à contre-cœur par les autorités, et qui regroupe vite plusieurs millions d'ouvriers soutenus par les intellectuels réformateurs. Le général Wojciech Jaruzelski déclare la loi martiale le 13 décembre 1981 : la majorité des leaders du syndicat sont emprisonnés pendant plusieurs mois. La mort de Leonid Brejnev en novembre 1982 à Moscou anticipera leurs liberations (Lech Wałęsa sera d'aileurs libéré le jour des funérailles du l'ancien maitre du Kremlin).
Cependant, jusqu'à la fin des années 1980, le pouvoir communiste, malgré l'instauration de l'État de siège, n'arrivera jamais à étouffer la fronde syndicale et les revendications populaires, puisque les grêves et les manifestations reprirent de plus belles…
Troisième République de Pologne
La démocratie
En 1989, face à un pouvoir impuissant à réinstaurer une normalité «socialiste», ce dernier est contraint de tenir des «Tables rondes», réunions entre le gouvernement et Solidarność (qui est ainsi reconnu comme un interlocuteur inévitable), qui permettront l'apparition en douceur de la troisième république de Pologne. Les élections semi-démocratiques de juin voient le succès de Solidarnosc, devenu un syndicat autorisé. En août le premier gouvernement non communiste est dirigé par Tadeusz Mazowiecki. À cette période, la Pologne est le deuxième pays du pacte de Varsovie à se libérer de l'emprise soviétique ainsi qu'à former un gouvernement non complètement lié au Bloc de l'Est.
En 1990 Lech Wałęsa est élu président de la République. Il est battu cinq ans plus tard par Aleksander Kwaśniewski (1995-2005).
En 1993 les troupes russes quittent la Pologne. Les élections de la même année ramènent au pouvoir les anciens communistes. Waldemar Pawlak devient président du Conseil. En 1997 la droite revient au pouvoir et Jerzy Buzek (aujourd'hui président du Parlement européen) devient président du Conseil. Cette année-là voit l'adoption de la Constitution définitive instituant la Troisième République. Cette période autorise la Pologne d'intégrer, et ce depuis 1999, l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN).
XXIe siècle
En 2003, les États-Unis lui attribuent le commandement d'une zone d'occupation en Irak. Le 1er mai 2004, elle intègre l'Union européenne. Le 23 octobre 2005, Lech Kaczyński est élu président. Il meurt dans l'exercice de ses fonctions le 10 avril 2010 dans un accident d'avion en Russie, où il se rendait pour les commémorations de Katyn. Avec lui se trouvait une partie du gouvernement polonais. Le paysage politique du pays est bouleversé, tandis que la Pologne traverse de plus une crise économique et financière mondiale issue des États-Unis. Malgré cela, la Pologne est un des pays d'Europe centrale qui supporte le mieux la crise, et le pays compte toujours devenir un important acteur régional, compte tenu surtout de sa démographie importante en Europe. Elle a constitué le Triangle de Weimar avec la France et l'Allemagne, les deux moteurs économiques et politiques de l'Union européenne.
Relations avec l'Union européenne
- 16 décembre 1991 : signature de l'Accord d'association ;
- 23 novembre 1992 : transmission auprès du Secrétariat général de l'Union européenne des instruments de ratification de l'Accord d'association ;
- 1er février 1994 : entrée en vigueur de l'Accord d'association ;
- 5 avril 1994 : présentation de la question d'adhésion ;
- 31 mars 1998 : ouverture de la négociation d'adhésion ;
- 13 décembre 2002 : fermeture de la négociation d'adhésion au cours du Conseil européen ;
- 14 avril 2003 : le Conseil européen approuve l'adhésion[8] ;
- 16 avril 2003 : signature du traité d'adhésion[9] ;
- 8 juin 2003 : par référendum, 77, 4% des Polonais approuvent l'adhésion ;
- 5 août 2003 : transmission au ministère des Affaires étrangères de la République italienne des instruments de ratification du Traité d'adhésion ;
- 1er mai 2004 : la Pologne devient membre de l'Union européenne ;
- 21 décembre 2007 : la Pologne devient membre de l'espace Schengen.
Politique
La Pologne est une république démocratique. Le président du Conseil est le chef du gouvernement du pays. Son gouvernement est responsable devant la chambre basse. Le Président, élu au suffrage universel direct pour 5 ans, est le chef de l'État. Il appelle le chef du gouvernement et dispose d'un droit de veto qui ne peut être levé par la chambre basse qu'à la majorité qualifiée des trois cinquièmes, mais ne dispose pas de pouvoirs étendus. Le parlement se compose de deux chambres : la Diète - en polonais Sejm composée de 460 sièges et le Sénat composé de 100 sièges. Enfin la Constitution de 1997 créant la Troisième République institue un Tribunal constitutionnel (crée cependant en 1986) chargé de contrôler la constitutionnalité des lois, et elle institue un Défenseur des droits sur le modèle de l'Ombudsman suédois. Elle consacre l'indépendance du pouvoir judiciaire avec la création d'un Conseil national de la Magistrature.
2006
Le 5 mai 2006, le gouvernement polonais voit l'entrée en charge de plusieurs ministres proches de l'extrême-droite Roman Giertych, dirigeant de la Ligue des familles polonaises (LPR - Liga Polskich Rodzin), est à la tête de l'Éducation nationale. Ce dernier a l'intention d'insister dans les programmes scolaires sur «les valeurs chrétiennes de la Pologne éternelle». Quant à Andrzej Lepper, chef du Samoobrona («Autodéfense»), il obtient le poste de vice-président du Conseil chargé de l'Agriculture. Les ministères du Travail et du Bâtiment tombent aussi aux mains de Samoobrona. Ce cabinet de coalition, négocié par Jarosław Kaczyński, provoque des manifestations organisées par l'opposition.
2007
Le 21 octobre 2007, lors d'élections législatives anticipées, le parti libéral Plate-forme civique (PO) de Donald Tusk, parti d'opposition à Lech Kaczyński ainsi qu'à Jarosław Kaczyński, remporte 41 % des voix et distance le parti conservateur Droit et justice (PiS) au pouvoir depuis deux ans, qui arrive à la seconde position avec 33 % des suffrages exprimés.
Quelques jours plus tard, Donald Tusk annonce au quotidien Gazeta Wyborcza que la Pologne pourrait adopter l'euro vers 2012, après analyse sur l'influence de l'adhésion à la monnaie unique sur les revenus des Polonais.
Donald Tusk est officiellement désigné président du Conseil le 9 novembre suivant, et forme ensuite un gouvernement de coalition (avec 209 députés sur 460, la PO ne dispose pas de la majorité absolue) en s'alliant avec le parti paysan centriste PSL de Waldemar Pawlak.
Le 17 novembre 2007, le nouveau ministre de la Défense, Bogdan Klich, annonce que la Pologne «achèvera en 2008» la mission de ses soldats en Irak.
2010
Le 10 avril, une catastrophe aérienne s'est produite près de Smolensk, à plus de 400 kilomètres à l'ouest de Moscou. Les 97 occupants de l'avion ont péri, dont le président Lech Kaczynski avec son épouse et de nombreux autres hauts responsables polonais (le chef de l'état-major, le vice-ministre des Affaires étrangères Andrzej Kreme, le gouverneur de la Banque nationale de Pologne, Slavomir Skrzypek).
Des experts russes et polonais ont commencé à étudier ensemble les précieuses boîtes noires de l'avion du président polonais Lech Kaczynski. Le crash a tué tous ses occupants, plongeant la Pologne en pleine crise par la disparition soudaine de ses hauts responsables.
L'élection présidentielle anticipée se déroule dans une atmosphère politique tendue, les 20 juin et 4 juillet 2010. Bronisław Komorowski l'emporte avec 53, 01 % des voix, face au frère jumeau du président défunt, le conservateur Jarosław Kaczyński. Il est investi à la présidence de la République le 6 août suivant.
Subdivisions administratives
La Pologne est subdivisée en 16 régions administratives nommées voïvodies ou voïévodies (województwa au pluriel et województwo au singulier) :
- Basse-Silésie (dolnośląskie)
- Cujavie-Poméranie (kujawsko-pomorskie)
- Voïvodie de Lublin (lubelskie)
- Voïvodie de Lubusz (lubuskie)
- Voïvodie de Łódź (łódzkie)
- Petite-Pologne (małopolskie)
- Mazovie (mazowieckie)
- Voïvodie d'Opole (opolskie) (nommée quelquefois Silésie centrale)
- Basses-Carpates (podkarpackie)
- Podlachie (podlaskie)
- Poméranie (Pomorskie)
- Silésie (śląskie) (nommée quelquefois Haute-Silésie)
- Sainte-Croix (świętokrzyskie)
- Varmie-Mazurie (warmińsko-mazurskie)
- Grande-Pologne (wielkopolskie)
- Poméranie occidentale (zachodniopomorskie)
Ces voïvodies étaient au nombre de 49 entre 1975 et 1999.
Villes principales
Géographie
Le paysage polonais consiste presque entièrement en terres constituant la Plaine européenne du Nord. Le sud est cependant marqué par le massif des Carpates qui forme une frontière naturelle avec la République tchèque et la Slovaquie. Le pays dispose d'une large ouverture sur la Baltique facilitant les exportations de produits agricoles ou manufacturés et de matières premières (charbon), et donnant la possibilité de la création de chantiers navals. La frontière avec l'Allemagne a été fixée sur la ligne Oder-Neisse, du nom du fleuve et de son affluent localisés à l'ouest du pays.
Côte
La côte baltique polonaise est longue d'approximativement 528 kilomètres et couvre de Świnoujście sur les îles d'Usedom et de Wolin dans l'ouest à Krynica Morska sur la presqu'île de la Vistule dans l'est . Pour la majorité, la Pologne a un littoral régulier, qui a été constitué par le mouvement continuel du sable par des courants et des vents d'ouest en est . Ces érosions et dépôts continuels ont constitué des falaises, des dunes, et des presqu'îles, dont énormément se sont déplacées vers les terres pour former des lagunes, telles que le lac de Łebsko dans le parc national de Słowiński. Les plus grandes presqu'îles sont la presqu'île de Hel et la presqu'île de la Vistule. La plus grande île baltique polonaise est Wolin. Les plus grandes villes portuaires sont Gdynia, Gdańsk, Szczecin, et Świnoujście. Les principales stations balnéaires sont Sopot, Międzyzdroje, Kołobrzeg, Łeba, Władysławowo et la presqu'île de Hel.
Cours d'eau
La Pologne est parcourue par deux fleuves majeurs qui se jettent dans la mer Baltique. La Vistule, longue de 1 047 km, traverse plusieurs grandes villes polonaises dont Varsovie, la capitale. L'Oder, long de 854 km, délimite quant à lui une partie de la frontière entre l'Allemagne et la Pologne. Le pays compte aussi des rivières de première importance telles que la Warta, un affluent de l'Oder long de 808 km, le Bug, un affluent de la Vistule long de 772 km, mais aussi l'Alle et l'Angrapa.
La majorité des cours d'eau de Poméranie et des régions avoisinantes terminent leur course dans la mer Baltique, mais dans les Beskides prennent source certains ruisseaux qui se déversent indirectement dans la mer Noire, soit par l'intermédiaire du Dniestr, soit par l'intermédiaire de l'Orava, puis du Váh, et enfin du Danube.
Les cours d'eau polonais sont depuis longtemps utilisés pour la navigation. Les Vikings, par exemple, avaient l'habitude de remonter la Vistule et l'Oder. Au Moyen Âge et au début de l'ère moderne, quand la Pologne-Lituanie était le grenier de l'Europe, l'acheminement de céréales et d'autres produits agricoles le long de la Vistule vers Gdańsk puis l'Europe de l'Ouest devint spécifiquement important.
Lacs
Avec prés de dix mille lacs couvrant plus d'un hectare (2, 47 acres) chacun, la Pologne a un des nombres les plus élevés de lacs dans le monde. En Europe, uniquement la Finlande a une plus grande densité de lacs.
Les plus grands lacs, couvrant plus de 100 kilomètres carrés (38, 6 milles carrés), sont le lac Śniardwy et lac Mamry en Mazurie, mais aussi le lac Łebsko et le lac Drawsko en Poméranie.
En plus de la région des lacs dans le nord (Mazurie, Poméranie, Cachoubie, Lubuskie, et Grande-Pologne), il y a également la plupart de lacs de montagne dans le Tatras, duquel le Morskie Oko est le plus grand dans le secteur. Le lac avec la plus grande profondeur (plus de 100 mètres) est lac Hańcza dans la région des lac de Wigry, à l'est de la Mazurie en Voïvodie de Podlachie.
Les maisons sur pilotis de Biskupin, toujours occupées par plus de mille résidents, furent construites à l'origine par les Lusaciens avant le septième siècle avant Jésus-Christ. Les ancêtres des Polonais d'aujourd'hui, les Polanes, construisirent leurs premières forteresses sur des îles dans ces lacs. Le prince légendaire Popiel est censé avoir régné de Kruszwica sur le lac Gopło. Le premier dirigeant de la Pologne qui soit documenté, le duc Mieszko Ier de Pologne, avait son palais sur une île du fleuve de Warta à Poznań.
Géologie
La structure géologique de la Pologne résulte de la collision des continents européens et africains durant les soixante derniers millions d'années d'une part, et de l'effet du Quaternaire au nord de l'Europe d'autre part, ces deux phénomènes ayant conduit à la formation des Sudètes et des Carpates. Les plaines du nord de la Pologne sont des moraines, (ce qui permet aux scientifiques de dire qu'il y avait avant des glaciers dans cette zone du globe (surtout lors de la glaciation de Würm) ), qui comportent des sols principalement composés de sable ou de loam, tandis qu'au sud, les vallées creusées pendant l'ère glaciaire contiennent fréquemment du lœss. Les plateaux de la région Cracovie-Częstochowa, qui forment d'ailleurs l'un des plus anciens massifs de la planète, les Piénines, et les Tatras occidentales sont constitués de calcaire, alors que les Hautes Tatras, les Beskides, et les Monts des Géants sont essentiellement composés de granite et de basalte.
Relief
La Pologne a 21 sommets de plus de 2 000 mètres d'altitude, tous dans les Hautes Tatras.
Les Tatras polonaises, qui comprennent les Hautes Tatras et les Tatras occidentales, sont le massif le plus élevé de Pologne et de l'ensemble des Carpates. Dans les Hautes Tatras se situe le point culminant de la Pologne, le mont Rysy (2 499, 6 mètres). À ses pieds se trouve un lac de montagne, le Morskie Oko.
Le deuxième massif le plus élevé de Pologne est les Beskides, dont la crête la plus élevée est la Babia Góra (1 725 mètres).
Le massif suivant est les monts des Géants, nommés massif de Karkonosze en Pologne, dont le point le plus élevé est le Snezka (1 602 mètres).
Les Bieszczady, dans le sud-est de la Pologne, dont le point le plus élevé en Pologne est le Tarnica (1 346 mètres) sont parmi les montagnes les plus belles de ce pays.
Les touristes fréquentent aussi les montagnes de Gorce dans le parc national de Gorce, avec des altitudes autour de 1 300 mètres, et les Pieniny dans le parc national des Pieniny, avec des altitudes autour de 1 000 mètres.
Le point le plus bas en Pologne, à 2 mètres au-dessous du niveau de la mer, est Raczki Elbląskie[10], dans le delta de la Vistule, près d'Elbląg.
Désert
Le désert de Błędów est un désert localisé dans la Pologne méridionale dans la voïvodie de Silésie et couvre au-dessus de la région de Zagłębie Dąbrowskie. Il a une surface totale de 32 km². C'est l'unique désert polonais. Il fait partie des cinq seuls déserts naturels en Europe. C'est le désert le plus chaud qui apparaisse à cette latitude. Il fut créé par la fonte d'un glacier, il y a des milliers d'années. La structure géologique spécifique a été de grande importance (l'épaisseur moyenne de la couche de sable est d'environ 40 mètres (maximum 70 mètres), ce qui a rendu l'assèchement rapide et profond particulièrement facile. Ces dernières années le désert a commencé à se rétrécir. Le phénomène des mirages a été réputé pour exister là.
Utilisation des sols
Les forêts couvrent 28 % du territoire polonais. Plus de la moitié des terres sont consacrées à l'agriculture. Alors que la surface totale sous culture diminue, les champs restants sont cultivés plus intensivement.
Plus de 1 % du territoire de la Pologne, (3 145 kilomètres carrés), est protégé par 23 parcs nationaux. À cet égard, la Pologne est au premier rang en Europe. Trois parcs nationaux de plus sont projetés pour la Masurie, la montagne de Cracovie-Częstochowa, et le Beskids oriental. La majorité des parcs nationaux polonais sont localisés dans la partie méridionale du pays. En outre, les marécages le long des lacs et des fleuves du centre de la Pologne sont protégés légalement, de même que les secteurs côtiers dans le nord. Il y a également énormément de secteurs protégés pour leurs paysages, et de nombreuses réserves naturelles.
Flores et faunes
En Pologne orientale, il y a un certain nombre de régions boisées, comme la forêt vierge de Białowieża, qui n'ont jamais été défrichées par les hommes. Il y a également de grands secteurs couverts de forêts dans les régions montagneuses, en Mazurie, en Poméranie, et en Basse-Silésie.
Énormément d'animaux qui se sont depuis éteints dans d'autres parties de l'Europe survivent toujours en Pologne, telle que le bison d'Europe dans la forêt de Białowieża et en Podlachie. D'autres espèces incluent l'ours brun dans la forêt de Białowieża, dans les Tatras et dans les Beskides au sud du voïvodie des Basses-Carpates; le loup gris et le lynx d'Eurasie dans diverses forêts, les élans dans le Nord de la Pologne et le castor en Mazurie, en Poméranie et en Podlachie. Dans les forêts, on rencontre aussi des gibiers, tel que des cerfs élaphe, des chevreuils et des sangliers.
La Pologne est l'endroit de couvée principal pour les oiseaux migrateurs européens. Parmi l'ensemble des oiseaux migrateurs qui viennent en Europe pour l'été, un quart se reproduisent en Pologne, surtout dans la région des lacs et dans les zones marécageuses le long de la Biebrza, du Narew, et de la Warta, qui font partie de réserves naturelles ou de parcs nationaux. En Mazurie, il y a des villages dans lesquels les cigognes dépassent le nombre de personnes.
Climat
Le climat est de type océanique au nord ainsi qu'à l'ouest et devient graduellement plus continental en allant vers le sud et l'est . Les étés sont tièdes, avec des températures moyennes variant entre 20 °C et 27 °C. Les hivers sont froids, avec des températures moyennes tournant autour de 3 °C au nord-ouest et -8 °C au nord-est . Quoique les précipitations restent régulières tout au long de l'année, l'hiver est plus sec que l'été, en particulier à l'est .
Économie
Le 12 septembre 1989, l'ancien dirigeant de Solidarność Tadeusz Mazowiecki forme le premier gouvernement polonais non communiste depuis 1948.
Vice-président du Conseil et ministre des Finances au sein de ce gouvernement, Leszek Balcerowicz va mettre en œuvre une politique visant à assurer la transition de l'économie planifiée vers l'économie de marché. Ce plan - connu sous le nom de «thérapie de choc» - a permis la maîtrise de l'hyperinflation qui ruinait l'économie polonaise et une rapide transition vers une économie de marché.
Après une première phase complexe se caractérisant par une forte inflation, la dévaluation de la monnaie, des fermetures d'entreprises et une forte hausse du chômage, cette politique a permis le développement et la modernisation de l'économie polonaise. Elle a abouti au retour de la croissance dès 1993, à un progrès sensible du niveau de vie de la population, donnant la possibilité d'une augmentation de la consommation, une baisse de l'inflation, une stabilisation du zloty, une augmentation des échanges commerciaux et d'importants flux d'investissements directs étrangers.
Le 23 décembre 1991, après avoir initié cette politique, Leszek Balcerowicz, reconnu comme le père des réformes économiques et le principal architecte de la profonde mutation de la Pologne au cours des années 1990, au sortir de quarante années de communisme, quitte son poste au ministère des Finances et est remplacé par Karol Lutkowski.
L'embellie de l'économie polonaise due à la «thérapie de choc» s'est poursuivie jusqu'en 1997, avec cette année-là un taux de chômage passant sous la barre des 10 %. Depuis, la Pologne connaît de nouveaux problèmes : après avoir dépassé le seuil des 20 % en 2004, le taux de chômage reste supérieur à 19 % au début de l'année 2005. En 2007, le taux de chômage est redescendu à 12 %.
Les centrales thermiques fonctionnant au charbon ou au lignite fournissent 94 % de la production d'électricité du pays[11]. Malgré les efforts réalisés depuis la fin de l'ère communiste, la Pologne émet toujours neuf tonnes de dioxyde de carbone par habitant[11], l'un des plus forts taux de l'Union européenne.
Après avoir progressivement tourné la page de l'économie planifiée au cours des décennies 1990 et 2000, l'économie polonaise est désormais une des plus dynamiques d'Europe et c'est l'unique État européen à ne pas avoir connu la récession[12] lors de la crise économique de 2008-2010.
Démographie
Minorités
Attention, ces chiffres sont particulièrement controversés.
- Allemands (de 147 000 à 500 000)
- Biélorusses (de 48 700 à 200 000)
- Tchèques (de 2 000 à 3 000)
- Lituaniens (de 5 800 à 25 000)
- Ukrainiens et Ruthènes (inclus les Lemkos de 5 800 à 7 000), (de 39 000 à 300 000)
- Français (de 200 000 à 300 000)
- Arméniens (de 300 à 15 000)
- Tsiganes (de 12 800 à 60 000)
- Russes (de 3 800 à 15 000)
- Slovaques (de 2 000 à 25 000)
- Tatars (de 490 à 5 000)
- Juifs (de 1 100 à 10 000)
- Karaïmes ou Karaïtes (de 50 à 80)
- Cachoubes (dénombrement spécifiquement incertain, allant de 5 000 parlant la langue comme jusqu'à 100 000 personnes, ou alors 300 000, les Cachoubes se déclarant le plus souvent comme Polonais)
- Silésiens (comme les Cachoubes ils se déclarent le plus fréquemment comme Polonais, leur nombre total est à peu près 1 500 000)
- Grecs et Macédoniens (de 2 000 à 4 500) (minorité nationale reconnue sous le régime communiste, ils ne le sont plus dans la Pologne actuelle parce qu'il s'agit d'une minorité issue de l'immigration, des réfugiés de la Guerre civile grecque de 1946-1949, au sein desquels les slavophones ont fini par demander une reconnaissance différente comme Macédoniens)
Il y a à peu près 400 000 ressortissants étrangers en Pologne, surtout originaires d'autres pays d'Europe orientale (Russie, Biélorussie, Ukraine…) mais également d'Extrême-Orient (Chine et Viêt Nam). La communauté vietnamienne compte à peu près 60 000 personnes (3e en Europe après la France et l'Allemagne). Depuis 2000, 71 711 Allemands se sont installés en Pologne[13].
La diaspora polonaise (Polonia) compte 20 millions de personnes d'origine polonaise.
Religion
Jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale, la Pologne était une société religieusement diverse, dans laquelle les minorités substantielles juives, protestantes et chrétiennes orthodoxes ont cœxisté avec une majorité catholique. À cause de l'holocauste et l'l'expulsion et la fuite des populations allemandes et ukrainiennes après la Seconde Guerre mondiale, la Pologne est devenue essentiellement catholique. En 2007, 88, 4% de la population était catholique. Le taux d'observance religieuse, 52% à 60%, fait de la Pologne l'un des pays les plus religieux en Europe.
Culture
Musique polonaise
Les premières traces de musique remontent au XIIIe siècle en Pologne avec surtout l'hymne religieux Bogurodzica, mais quoique de nombreux compositeurs se soient succédé tout au long de son histoire ce n'est qu'au XIXe siècle, avec Frédéric Chopin, qu'elle prend une dimension nationale et internationale. Le pays devait alors connaître une succession de compositeurs reconnus, tels Szymanowski, Penderecki, Lutoslawski et Henryk Górecki au XXe siècle.
La musique respectant les traditions n'est plus guère jouée que dans certaines régions touristiques, où elle reste cependant une pratique particulièrement vivante. La musique pop s'est développée en Pologne sous l'influence des scènes occidentales malgré le régime communiste; après 1989 l'activité musicale polonaise n'a jamais cessé de prendre de l'importance avec l'émergence de nombreux festivals et de groupes de tous styles, surtout de rock et d'hip hop.
Théâtre polonais
http ://fr. wikipedia. org/wiki/Jerzy_Grotowski
Folklore polonais
Fréquemment réduit à tort aux simples prestations des ballets Śląsk et Mazowsze par une grande partie de la polonité, le folklore polonais reste cependant pratiqué assidûment par la plupart de Polonais de tous âges et de toutes classes sociales.
Ceci est en partie dû à la volonté et au travail exceptionnel de préservation de ce folklore. Artisan de cette préservation : Oskar Kolberg qui parcourut la Pologne au XIXe siècle pour répertorier le maximum de mélodies, de poèmes et de danses, région par région. Ce travail de recherche est d'ailleurs disponible dans son chef-d'œuvre de plus de 50 tomes : LUD (le peuple).
Ainsi, de nombreux groupes se sont créés et revendiquent toujours actuellement leurs régions d'origine, teintées de mélodies typiques et de pas de danse particulièrement spécifiques d'une région à l'autre. Notons néanmoins qu'il existe 5 danses nationales popularisées pour la majorité par Chopin : le krakowiak (danse de Cracovie), l'oberek , la polonaise, le mazur et le kujawiak.
L'exemple le plus frappant de cette préservation des traditions folkloriques reste la région de Podhale près de Zakopane. Cette région montagneuse conserve ses traditions dans la vie quotidienne et dans les comportements mais en particulier continue à conserver sa musique grâce au développement touristique ainsi qu'aux karczma (taverne où on peut écouter de la musique montagnarde).
Enfin, depuis les années 1960 et la naissance de la polonia (polonité : ensemble des personnes d'origine polonaise dans le monde), de nombreux groupes étrangers de folklore polonais sont apparus pour perpétuer les traditions.
Cuisine polonaise
La formation des traits spécifiques de la cuisine polonaise a été influencée par les changements historiques. A travers les siècles, la cuisine polonaise était soumise à des influences et changements régionaux, étant donnée que le territoire du pays était habité par toute une mosaïque de peuples. Grâce à cela, on dénombre d'importantes influences orientales (mongoles, puis tatares et turques), russes, allemandes, françaises, italiennes et juives.
Les plats les plus populaires en Pologne (qui le sont aussi dans les pays voisins) sont entre autres : les pierogi, le chou farci, le bigos, les kluski, les soupes (aux choux, bortsch, żurek, bouillon etc. ), les plats de choux et de pommes de terre, le pain, les gâteaux, les légumes, les fruits (pommes, poires, différentes baies et groseilles), le fromage blanc et aussi de différents types de viandes (en particulier porc, volaille et bœuf), mais aussi, dans une moindre mesure, les poissons d'eaux douces et salées. La babka est un gâteau typique tout comme l'est le pain d'épices, le sernik ou le makowiec. Les beignets ou les faworki sont des dessets de la fin de carnaval.
Parmi les boissons alcoolisées, l'hydromel, particulièrement populaire à une certaine époque, a été remplacé par la vodka préparée à base de céréales et pommes de terre. La bière à base de houblon est une boisson respectant les traditions courante, tandis que le vin l'est moins. Le thé noir est aussi populaire. Jusqu'à une époque récente il était bu dans des verres, fréquemment avec une tranche de citron et du sucre. Le thé est arrivé en Pologne depuis l'Angleterre, pas longtemps après son apparition en Europe Occidentale (grâce aux marchands néerlandais). Cependant, sa propagation est attribuée aux occupants russes au XIXe siècle. C'est à ce moment-là que les samovars sont arrivés depuis la Russie où le thé est apparu à la cour du tsar comme cadeau de la Chine, à peu près 50 ans avant son apparition en Hollande. Le café est aussi populaire et est bu fréquemment depuis le XVIIIe siècle, aussi par les classes inférieures de la société comme les artisans ou les riches paysans.
Polonais célèbres
- Astronomie : Witelo, Copernic, Johannes Hevelius, Michał Heller, Aleksander Wolszczan, Bohdan Paczyński, Franciszek Armiński, Adam Prażmowski, Konrad Rudnicki.
- Biologie : Adam Gruca, Ludwik Hirszfeld, Karol Marcinkowski, Władysław Taczanowski, Napoleon Cybulski, Andrzej Wiktor Schally, Rudolf Weigl.
- Chimie : Marie Curie-Skłodowska, Kazimierz Funk, Karol Olszewski, Zygmunt Wróblewski, Antoni Grabowski, Tadeusz Estreicher, Ignacy Mościcki, Jędrzej Śniadecki, Michał Sędziwój, Tadeusz Reichstein.
- Technique : Karol Adamiecki, Krzysztof Arciszewski, Stanisław Wigura, Kazimierz Gzowski, Kazimierz Siemienowicz, Constantin Tsiolkovski.
- Économie : Karol Adamiecki, Leszek Balcerowicz, Władysław Grabski, Leonid Hurwicz, Eugeniusz Kwiatkowski, Sławomir Szwedowski.
- Invention : Bruno Abakanowicz, Stefan Drzewiecki, Jan Szczepanik, Ignacy Łukasiewicz, Józef Tykociński.
- Informatique : Piotr Anweiler, Wiesław Romanowski, Marek Sell, Steve Wozniak, Andrzej Trybulec.
- Linguistique : Jan Niecisław Baudouin de Courtenay, Jan Miodek, Ludwik Lejzer Zamenhof.
- Mathématiques : Hugo Steinhaus, Stefan Banach, Jan Brożek, Tadeusz Banachiewicz, Stanisław Leśniewski, Marian Rejewski, Jerzy Różycki, Marian Rejewski, Henryk Zygalski.
- Physique : Vitellion, Marie Curie-Skłodowska, Leopold Infeld, Józef Rotblat, Wojciech Rubinowicz, Marian Smoluchowski, Wojciech H. Zurek.
- Philosophie et sociologie : Wawrzyniec Goślicki, Stanisław Staszic, August Cieszkowski, Józef Hœne-Wroński, Andrzej Towiański, Karol Libelt, Władysław Tatarkiewicz, Leon Chwistek, Alfred Tarski, Kazimierz Ajdukiewicz, Kazimierz Twardowski, Roman Ingarden, Florian Znaniecki, Maria Ossowska, Stanisław Ossowski, Józef Tischner, Zygmunt Bauman, Leszek Kołakowski, Władysław Stróżewski, Jan Woleński.
- Musique : Wincenty z Kielczy, Wacław z Szamotuł, Cyprian Bazylik, Adam Jarzębski, Mikołaj Gomółka, Marcin Mielczewski, Mikołaj Zieleński, Karol Kurpiński, Michał Kleofas Ogiński, Fryderyk Chopin, Stanisław Moniuszko, Henryk Wieniawski, Moritz Moszkowski, Karol Szymanowski, Witold Lutosławski, Władysław Szpilman, Henryk Mikołaj Górecki, Wojciech Kilar, Krzysztof Penderecki, Arthur Rubinstein, Adam Harasiewicz, Piotr Paleczny, Rafał Blechacz, Małgorzata Walewska, Barbara Trzetrzelewska, Hanka Ordonówna, Jan Kiepura, Benjamin Kowalewicz, Paweł Mykietyn.
- Littérature polonaise : Biernat z Lublina, Mikołaj Rej, Jan Kochanowski, Maciej Sarbiewski, Hieronim Morsztyn, Jan Andrzej Morsztyn, Mikołaj Sęp-Szarzyński, Wacław Potocki, Franciszek Bohomolec, Wojciech Bogusławski, Ignacy Krasicki, Julian Ursyn Niemcewicz, Jan Potocki, Adam Mickiewicz, Juliusz Słowacki, Zygmunt Krasiński, Cyprian Norwid, Henryk Sienkiewicz, Eliza Orzeszkowa, Bolesław Prus, Stanisław Wyspiański, Joseph Conrad, Leopold Staff, Kazimierz Przerwa-Tetmajer, Bolesław Leśmian, Julian Tuwim, Bruno Schulz, Władysław Reymont, Stefan Żeromski, Jarosław Iwaszkiewicz, Witold Gombrowicz, Stanisław Ignacy Witkiewicz, Janusz Korczak, Krzysztof Kamil Baczyński, Marek Hłasko, Rafał Wojaczek, Edward Stachura, Wisława Szymborska, Czesław Miłosz, Zbigniew Herbert, Tadeusz Różewicz, Stanisław Lem, Ryszard Kapuściński, Martin Gray, Andrzej Kijowski, Stanisław Barańczak, Adam Zagajewski, Andrzej Stasiuk, Marcin Świetlicki, Dorota Masłowska, Wiesław Myśliwski, Eugeniusz Tkaczyszyn-Dycki, Andrzej Sapkowski.
- Peinture : Jan Polack, Mikołaj Haberschrack, Marcin Kober, Stanisław Samostrzelnik, Bartłomiej Strobel, Daniel Schultz, Marcello Bacciarelli, Jan Piotr Norblin, Aleksander Orłowski, January Suchodolski, Franciszek Ksawery Lampi, Cyprian Norwid, Jan Matejko, Juliusz Kossak, Wojciech Kossak, Jacek Malczewski, Stanisław Wyspiański, Józef Mehoffer, Józef Chełmoński, Władysław Podkowiński, Olga Boznańska, Józef Czapski, Tadeusz Kantor, Nikifor, Jan Lebenstein, Zdzisław Beksiński. Waldemar Smolarek,
- Théâtre : Jan Kochanowski, Mikołaj Rej, Juliusz Słowacki, Adam Mickiewicz, Zygmunt Krasiński, Witold Gombrowicz, Tadeusz Różewicz, Tadeusz Kantor, Jerzy Grotowski, Włodzimierz Staniewski, Krystian Lupa, Grzegorz Jarzyna, Krzysztof Warlikowski.
- Danse : Mathilde Kschessinska, Vaslav Nijinski, Bronislava Nijinska, Stanislas Idzikowski
- Film : Andrzej Wajda, Andrzej Munk, Krzysztof Kieślowski, Roman Polanski, Krzysztof Zanussi, Jerzy Hoffman, Agnieszka Holland.
- Acteurs : Helena Modjeska, Wojciech Pszoniak, Andrzej Seweryn, Gustaw Holoubek, Anna Prucnal, Zbigniew Zamachowski, Daniel Olbrychski, Krystyna Janda, Jerzy Stuhr.
- Politique : Liste des souverains de Pologne, Piast, Casimir de Pologne, Pierre Włostowic, Sigismond II de Pologne, Henri III de France, Sigismond III de Pologne, Ladislas IV Vasa, Jean III Sobieski, Maria Kazimiera Sobieska, Stanisław Leszczyński, Jan Henryk Dąbrowski, Tadeusz Kościuszko, Stanisław Koniecpolski, Joachim Lelewel, Emilia Plater, Kazimierz Pułaski, Józef Poniatowski, Edward Rydz-Śmigły, Adam Jerzy Czartoryski, Władysław Gomułka, Wojciech Jaruzelski, Stanisław Mikołajczyk, Andrzej Szczypiorski, Ignacy Paderewski, Józef Piłsudski, Lech Wałęsa, Jacek Kuroń, Wincenty Witos, Władysław Bartoszewski, Donald Tusk, Maciej Plazynski, Andrzej Olechowski, Eryk Mistewicz, Jaroslaw Gowin, Bronislaw Komorowski.
- Journalisme : Jan Nowak-Jeziorański, Mieczysław Grydzewski, Jerzy Giedroyc, Juliusz Mieroszewski, Jerzy Turowicz, Ryszard Kapuściński, Adam Michnik.
- Sport : Irena Szewińska, Władysław Kozakiewicz, Robert Korzeniowski, Robert Kubica, Adam Małysz, Otylia Jędrzejczak, Waldemar Kita, Justyna Kowalczyk, Wanda Rutkiewicz, Rafał Kubacki.
- Religion : Saint Adalbert, Saint Stanislas, Saint Casimir, Jakub Frank, Gueonim de Vilnius, Andrzej Bobola, Jean de Kenty, Faustyna Kowalska, Maximilien Kolbe, Stefan Wyszyński, Jean-Paul II.
- Histoire : Michel Nigmanski
Fêtes et jours fériés
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
---|---|---|---|
1er janvier | Jour de l'An | Nowy Rok | |
Un dimanche de mars ou avril (premier dimanche après la première pleine lune du printemps - fête mobile) | Pâques | Wielkanoc | En 2010, le 4 avril |
Un lundi de mars ou avril (un jour après pâques - fête mobile) | Lundi de Pâques | Poniedziałek Wielkanocny | En 2010, le 5 avril |
1er mai | Fête du travail | Święto Pracy | |
3 mai | Fête nationale de la Constitution | Narodowe Święto Konstytucji | Constitution de 1791 |
Un jeudi de mai ou de juin (fête mobile) | Fête Dieu | Boże Ciało | En 2008, le 22 mai |
15 août | Assomption de la Sainte Vierge | Święto Wniebowzięcia Najświętszej Marii Panny | |
1er novembre | Toussaint | Wszystkich Świętych | |
11 novembre | Jour de l'indépendance | Narodowe Święto Niepodległości | 1918 |
24 décembre | Réveillon de Noël | Wigilia | |
25 et 26 décembre | Noël | Boże Narodzenie |
Sport
Notes et références
- Il existe aussi des devises non-officielles, surtout «Bóg, Honor, Ojczyzna» («Dieu, honneur, patrie»). (en) Devises non-officielles de la Pologne
- (pl) (en) [pdf] Główny Urząd Statystyczny (Bureau Central des Statistiques), Ludność. Stan i Struktura w Przekroju Terytorialnym (Population. Taille et répartition par division territoriale), 31 décembre 2006. Consulté le 17 septembre 2007.
- Les Échos - 8 avril 2010 - "La Pologne doit se préparer à l'euro, " estime l'OCDE
- Le Figaro - 15 mars 2010 - Pologne : le FMI prévoit la croissance
- 12 septembre 1683 : les Turcs lèvent le siège de Vienne
- Michæl Jabara Carley, 1939 - The Alliance that never was and the coming of world war II, p18 & pp44—45.
- Certains la faisant plutôt débuter le 3 septembre, quand le Royaume-Uni et la France déclarèrent la guerre à l'Allemagne nazie suite à cette invasion.
- Décision du Conseil de l'Union européenne du 14 avril 2003 relative à l'admission de la République tchèque, de la République d'Estonie, de la République de Chypre, de la République de Lettonie, de la République de Lituanie, de la République de Hongrie, de la République de Malte, de la République de Pologne, de la République de Slovénie et de la République slovaque à l'Union européenne ([pdf] GU EU L 236 du 23.9.2003)
- Traité entre le Royaume de Belgique, le Royaume de Danemark, la République fédérale d'Allemagne, la République hellénique, le Royaume d'Espagne, la République française, l'Irlande, la République italienne, le Grand-Duché de Luxembourg, le Royaume des Pays-Bas, la République d'Autriche, la République portugaise, la République de Finlande, le Royaume de Suède, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord (États membres de l'Union européenne) et la République tchèque, la République d'Estonie, la République de Chypre, la République de Lettonie, la République de Lituanie, la République de Hongrie, la République de Malte, la République de Pologne, la République de Slovénie, la République slovaque relatif à l'adhésion de la République tchèque, de la République d'Estonie, de la République de Chypre, de la République de Lettonie, de la République de Lituanie, de la République de Hongrie, de la République de Malte, de la République de Pologne, de la République de Slovénie et de la République slovaque à l'Union européenne ([pdf] GU EU L 236 du 23.9.2003)
- (en) Wikimapia
- Piotr Stanczak, «Gros pollueur, la Pologne en première ligne des discussions» dans Le Monde du 06-12-2008, [lire en ligne], mis en ligne le 05-12-2008
- Pologne : le FMI prévoit la croissance. sur Le Figaro. Consulté le 15 mars 2010
- selon le quotidien Rzeczpospolita du 9 juillet 2007
Voir aussi
Beata de Robien, Le Roman de la Pologne. Éditions du Rocher, [2007], (Monaco)
Bibliographie
- Henri Grappin, Histoire de la Pologne des origines à 1922, Larousse, Paris - Vienne, 1922, 446 p.
- Oscar Halecki, Histoire de Pologne. Roy, New York et Montréal, 1945, 416 p.
- Bibliographie sur la Pologne. Pays - Histoire - Civilisation. Varsovie, P. W. N., 1963, 229 p.
- Roger Portal, Irène Jacqz, Bronislaw Geremek, Jean Hugonnot, «La Pologne des origines à nos jours» in Les Cahiers de l'Histoire. N° 44 (spécial), mars 1965
- Annie de Montfort et Henri de Montfort, Pologne, Hachette, coll. «Les Guides Bleus», Paris, 1939, 604 p.
- Jean-Jacques Fauvel, Pologne, Hachette, coll. «Les Guides Bleus», Paris, 1967, 733 p.
- Paul Wagret (dir. ), Pologne, Nagel, coll. «Les Guides Nagel», Genève, Paris et Hambourg, 1964, 405 p.
- René Jouglet, MAZOWSZE. Chants et danses du folklore polonais. Paris, Éditions Cercle d'Art, [1954], 67 p., illustrations
Liens externes
Catégorie Pologne de l'annuaire dmoz
- Site du gouvernement polonais
- Le site francophone sur la Pologne
- La politique polonaise d'immigration
- Polonais en France
- L'office de tourisme polonais en France
- Informations sur la Pologne sur le site de la CIA
- Pologne sur le ministère des Affaires étrangères
- Biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO
- Commonwealth of Diverse Cultures : Poland's Heritage
- Les effets de la crise économique de 2008 en Pologne
Recherche sur Amazone (livres) : |
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 09/11/2010.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.