République tchèque

La République tchèque, quelquefois nommée Tchéquie, en tchèque Česká republika Prononciation et Česko, est un pays d'Europe centrale sans accès à la mer, entouré par la Pologne au nord-est, l'Allemagne au nord-ouest ainsi qu'à l'ouest, l'Autriche au sud...


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  • La République tchèque se compose de 14 régions, qui portent le nom de leurs.... La langue officielle de la République tchèque est la langue tchèque, ... (source : wikitravel)
  • ... La région de Pardubice est un pays plat comme une table avec un centre.... en République tchèque est un point principal de ce programme.... (source : boheme-est)
  • ... Outre les deux grandes régions historiques que sont la Bohême et la Moravie, la République tchèque est divisée en sept régions... (source : tlfq.ulaval)

49°45′N 15°45′E / 49.75, 15.75

Česká republika / Česko (cs)
République tchèque / Tchéquie (fr)
Drapeau de la République tchèque Blason de la République tchèque
(Drapeau de la République tchèque) (Blason de la République tchèque)
Devise nationale  : Pravda zvítězí (la vérité vaincra) [1]
carte
Langue officielle Tchèque
Capitale Prague
50°05'N, 14°28'E
Plus grande ville Prague
Forme de l'État République parlementaire
 - Président
 - Président du gouvernement
Václav Klaus
Petr Nečas
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 114e
78 870 km2
2%
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 78e
10 501 197[2] hab.
130 hab. /km2
Indépendance
 - Date
De l'Autriche-Hongrie
De la Tchécoslovaquie
28 octobre 1918
1er janvier 1993
Gentilé Tchèques


IDH (2007) Diminution 0, 903 (tres élevé) (32e)
Monnaie Couronne tchèque (CZK)
Fuseau horaire UTC +1
Hymne national Kde domov můj?[3]
Domaine internet . cz
Indicatif
téléphonique
+420


La République tchèque, quelquefois nommée Tchéquie, en tchèque Česká republika Prononciation et Česko, est un pays d'Europe centrale sans accès à la mer, entouré par la Pologne au nord-est , l'Allemagne au nord-ouest ainsi qu'à l'ouest , l'Autriche au sud et la Slovaquie au sud-est . Comprenant les régions historiques de Bohême, de Moravie, et une partie de la Silésie, la République tchèque[4] naît formellement le 1er janvier 1969 de la fédéralisation de la Tchécoslovaquie. Elle est indépendante depuis le 1er janvier 1993 à l'occasion de la scission de la République fédérale tchèque et slovaque, dernière forme de gouvernement de la Tchécoslovaquie.

La République tchèque est membre de l'OTAN depuis le 12 mars 1999 et fait partie de l'Union européenne depuis le 1er mai 2004.

Toponymie

Les Tchèques, «peuple de Čech», du nom d'un chef mythique, arrivent au VIe siècle lors des grandes invasions, en Bohême, contrée qui tient son nom du peuple celte des Boïens.

Au Moyen Âge, les chroniques, tenues par des clercs écrivant latin, mentionnent le «royaume de Bohême» (regnum Bohemiæ). Plus tard, lorsque le royaume passe des Přemyslides à la maison impériale des Luxembourg puis des Habsbourg, il est qualifié de «Pays de la couronne de Bohême» (Země Koruny české).

Tchéquie et République tchèque

Article détaillé : Nom de la République tchèque.

Lorsque, en 1918, les Slaves de l'Ouest s'émancipent de la tutelle austro-hongroise (les Slovaques ont passé mille ans sous la domination hongroise et les Tchèques près de quatre siècles sous celle de souverains allemands, surtout les Habsbourg), le nom du nouveau pays devient la Tchécoslovaquie (Československo) agrégation de Česko («Tchéquie») et Slovensko («Slovaquie») dérivés des adjectifs český («tchèque») et slovenský («slovaque») avec le suffixe -sko qui sert, en tchèque et en slovaque, à former le nom d'un pays. Le terme Česko est ainsi un néologisme[5] qui donne le français «Tchéquie». Ce terme reste historiquement connoté, ayant servi à désigner l'état-satellite que fut le protectorat de Bohême-Moravie au cours de la Deuxième Guerre mondiale.

L'équivalent tchèque de l'Académie française n'a ni imposé ni réfuté le mot Česko : il lui consacre un long chapitre didactique et explicatif sur son site[6]. Il est , par contre, prôné par l'Institut géographique national tchèque (Český úřad zeměměřický a katastrální) en 1993 comme étant le «toponyme correct» du pays. Le Ministère des Affaires étrangères lui emboîte alors le pas et recommande ce nom, dûment adapté à chaque langue, sur son site. La commission de toponymie de l'ONU recommande, pour le français, l'usage du terme République tchèque, tout en reconnaissant l'existence de cette forme courte[7].

Bohême et Moravie

Il existe une subtilité géo-linguistique propre à la Tchéquie. En effet, certains Moraves, citoyens de la République tchèque, refuseront de dire qu'ils sont «Tchèques» (Čech en tchèque) terme qui sert à désigner pour eux un habitant de la Bohême (Čechy en tchèque), mais se définiront comme tchèques (český) lorsqu'il s chercheront à se définir comparé aux nationalités allemandes, polonaises ou slovaques. Česko, «Tchéquie» est là pour définir le nom du pays dont le cœur historique est la Čechy, «Bohême» mais qui inclut, qui plus est , la Morava, «Moravie». Notons ici que l'extension toponymique et méronymique aurait pu jouer comme elle a joué pour la France partie de l'Île-de-France ou la Suisse partie de Schwytz. La constitution de 1993 est riche en contorsions sémantiques pour circonvenir la susceptibilité morave et palier l'absence de toponyme exact : le territoire de la République tchèque est défini comme celui de la «communauté territoriale des citoyens» (územní společenství občanů).

Cependant, ils se diront tchèques (český) lorsqu'il s chercheront à se définir comparé aux nationalités allemandes, polonaises ou slovaques. Aussi la fédération tchèque de football, en tchèque, Českomoravský fotbalový svaz se traduit par «Fédération de football de Bohême-Moravie».

La Bohême et La Bohème

Le terme «Bohémien» trouve sa source avec l'arrivée en Europe, au cours du XVe siècle, des Roms et désignait ce peuple nomade qui, venu de l'est , commençait à se disperser en Europe par la Bohême. Il ne s'agit en aucun cas des Tchèques.

La Bohème se réfère à la vie de bohème, qu'on attribue aux «Bohémiens», et non à la principale région de la République tchèque.

Histoire

Article détaillé : Histoire de la République tchèque.
Timbre de l'occupation allemande

La Tchéquie est constituée par les anciennes provinces de Bohême et de Moravie (incluant une partie de la Silésie, partie du Saint Empire romain germanique, puis de l'Empire d'Autriche qui formaient le Royaume de Bohême (la Couronne de Saint Venceslas).

Après la dislocation de l'Empire d'Autriche-Hongrie à la fin de la Première Guerre mondiale, les Tchèques deviennent indépendants au sein d'un pays qui inclut aussi les régions slovaques de l'Empire. Thomas Garrigues Masaryk (1850-1937) devient le premier président tchécoslovaque. En 1935 Edouard Bénès (1888-1948) lui succèdera à la présidence de la République. Le régime politique de l'entre-deux guerres est celle d'une démocratie parlementaire instituée par la Constitution de 1920 et fera figure d'exception en Europe centrale et orientale jusqu'en 1938 année pendant laquelle l'Allemagne nazie annexe le Région des Sudètes. Sur le plan économique le pays connaît une forte prospérité si bien que la Tchécoslovaquie fera partie des 10 premières puissances industrielles. Cette première Tchécoslovaquie disparaît quand l'Allemagne nazie annexe la Bohême et la Moravie (en mars 1939), créant un Protectorat de Bohême-Moravie protectorat sous administration militaire, alors que la Slovaquie (1939-1945) proclame son indépendance. Néanmoins la résistance s'organise tant à l'intérieure qu'à l'extérieure. Edouard Bénès organise un gouvernement en exil réfugié à Londres qui combat aux côtés des Alliés. En 1942 des résistants assassinent Reinhardt Heydrich gouverneur de la Bohème-Moravie. En représaille l'occupant nazi extermine le village de Lidice. En 1945 les troupes soviétiques entrent dans Prague alors que les Américains s'avancent jusqu'à Plzen.

Reconstituée en 1945, la Tchécoslovaquie doit céder à l'union soviétique la Ruthénie subcarpatique. En 1946 des élections donnent aux communistes la majorité des voix ayant à leurs tête Klement Gottwald qui devient président du conseil. En 1947 la Tchécoslovaquie sous pression de l'URSS doit refuser le Plan Marshall. En février 1948 Gottwald prend le pouvoir lors du coup de Prague, faisant de la Tchécoslovaquie un satellite de l'URSS au cours de la Guerre froide. Le début des années 50 est suivi par les procès de Prague contre de hauts dignitaires du Parti dont Rudolf Slansky secrétaire général du PCT depuis 1945 (l'un des protagonistes Arthur London relatera les horreurs du procès dans son ouvrage L'Aveu). Sur le plan économique le nouveau régime nationalise tout le secteur privé et met en place une économie de type soviétique avec des plans quinquennaux (la Tchécoslovaquie adhère au Comecon dès 1949). En 1955 elle adhère au Pacte de Varsovie (l'équivalent de l'OTAN à l'Est ). En 1968 Alexander Dubcek lance un programme de réformes du pays dans le sens d'une libéralisation du régime nommé «Printemps de Prague», mais l'URSS et ses alliés du Pacte de Varsovie envahissent la Tchécoslovaquie en août de la même année et imposent la normalisation avec à la tête du nouveau pouvoir Gustav Husak qui remplace Dubcek à la tête du Parti en 1969 et accède à la présidence de la République en 1975. En 1977 un groupe de dissidents créent la Charte 77 en appelant le gouvernement à respecter les engagements pris lors de la conférence d'Helsinki sur les droits de l'homme. Les années 80 voient un raidissement du régime surtout quand Gorbatchev arrive au pouvoir. Le 17 novembre 1989, en commémoration du cinquantième anniversaire de la répression estudiantine, commence la «Révolution de Velours», qui le 30 décembre porte l'opposant tchèque Václav Havel à la présidence de la république tchécoslovaque. Les premières élections libres sont organisées en 1990 avec une participation de 96%. En juillet Vaclav Havel est réelu Président de la République, renouant avec la tradition républicaine de l'entre-deux guerre.

Le château de Karlštejn près de Prague

La Tchécoslovaquie disparaît après un épisode fédéral (la «Tchéco-Slovaquie», république fédérale tchèque et slovaque) le 1 janvier 1993 d'un commun accord entre les autorités tchèques et slovaques, issues des élections de juin 1992 ; d'où le nom de «partition de velours». En février 1993 Václav Havel devient le premier président de la nouvelle République tchèque et sera réelu pour un deuxième mandat de cinq ans aux termes de la Constitution de décembre 1992. En 2003, Vaclav Klaus (qui a été Premier ministre entre 1992 et 1996) est élu à la présidence de la République (réelu en 2008).

Le président de la République, Václav Klaus, appelle comme Premier ministre Stanislav Gross, en août 2004. Le 25 avril 2005, ce dernier remet au président Klaus sa démission suite à un scandale patent sur l'origine douteuse de sa fortune personnelle. Jiří Paroubek, ministre du Développement régional dans le gouvernement de M. Gross, le remplace alors.

Les élections législatives du 4 juin|2006 débouchent sur un «pacte électoral» : la gauche et la droite, y compris les Verts, disposant chacune de 100 députés et aucune n'ayant la majorité. Après six mois de laborieuses tractations, Mirek Topolánek, leader de la droite, reçoit enfin l'investiture du Parlement tchèque le 19 janvier 2007 grâce à l'absence volontaire de deux députés socialistes. Les observateurs estiment que ce gouvernement de coalition réunissant le Parti démocratique civique et le Parti démocratique civique, l'Union chrétienne-démocrate - Parti populaire tchécoslovaque|Union chrétienne démocrate et le Parti vert (parti écologique) disposera d'une majorité trop fragile pour conduire son programme de réforme.

Relations avec l'Union européenne

Le 4 octobre 1993, la Tchéquie et l'Union européenne signent un Accord d'association qui entre en vigueur le 1er février 1996. Le 31 mars 1998 les négociations d'adhésion débutent et aboutissent, le 14 avril 2003 à l'approbation par le Conseil Européen de l'adhésion[8]. En conséquence de cette décision, le 16 avril 2003, a lieu la signature du Traité d'adhésion[9].

Par référendum en date du 14 juin 2003, 77, 3% des Tchèques votants (avec une participation de 55, 21% des inscrits) [10] approuvent l'adhésion et le 1er mai 2004, la République tchèque devient membre de l'Union européenne.

Le 21 décembre 2007, la Tchéquie intègre l'Espace Schengen.

Du 1er janvier 2009, et jusqu'au 30 juin 2009, la Tchéquie accède pour la première fois à la Présidence du Conseil de l'Union européenne. Son président, eurosceptique, n'œuvre pas à une présidence active; une crise politique majeure s'ouvre au sein du gouvernement tchèque lors de cette présidence. Quoique la Chambre des députés tchèque ait donné son accord à la ratification du traité de Lisbonne le 18 février 2009 et le Sénat le 6 mai 2009, Václav Klaus multiplie les manœuvres pour en retarder la signature dans l'espoir que l'élection prochaine au Royaume-Uni d'une personnalité conservatrice partageant ses vues permettra l'abandon du traité. A l'automne 2009, un groupe de sénateurs eurosceptiques demande à la Cour Constitutionnelle d'examiner la compatibilité du Traité de Lisbonne avec l'ordre constitutionnel national. Finalement, cette dernière rend son verdict et rejette le recours le 3 novembre 2009. Le jour même, le Président Václav Klaus appose sa signature au bas du texte européen, non sans avoir exprimé une nouvelle fois sa réticence, surtout en ce qui concerne la perte de souveraineté du pays.

Politique

Article détaillé : Politique de la République tchèque.

L'adoption de la Constitution date de décembre 1992. Depuis 1993, la République tchèque est une République parlementaire démocratique et pluraliste. Le président est élu pour cinq ans par le Parlement réuni. Il appelle le Premier ministre qui appelle le Gouvernement.

Le Parlement est constitué de la Chambre des députés, ou Poslanecká sněmovna (200 membres élus pour quatre ans) et du Sénat (81 membres élus pour six ans et renouvelés par tiers l'ensemble des deux ans).

Le pouvoir exécutif est confié au Premier ministre qui dirige l'action du gouvernement et il est responsable politiquement devant la Chambre des députés qui peut le renverser par le vote d'une motion de censure.

La Cour constitutionnelle contrôle la constitutionnalité des lois et peut être saisie par tout justiciable lors d'un procès si il estime qu'une loi lui paraît violer la Constitution (en France il faudra attendre le 1er mars 2010 à titre de comparaison).

Géographie

Carte de la Tchéquie
Article détaillé : Géographie de la Tchéquie.

Le paysage tchèque n'est pas varié; sa partie occidentale, la Bohême, consiste en un bassin, parcouru par l'Elbe (Labe en tchèque) et la Vltava (Moldau en allemand), entouré essentiellement par des basses montagnes comme les Sudètes incluant les Monts des Géants, où on peut aussi trouver le plus haut point du pays, le Snezka qui culmine à 1 602 mètres. La Moravie, à l'est , est plus montagneuse et est arrosée par la Morava, elle abrite la source de l'Odra (Oder en allemand). Les eaux de la Tchéquie s'écoulent vers trois mers différentes : la mer du Nord, la Baltique et la mer Noire.

Le climat local est tempéré, avec des étés chauds et des hivers froids, nuageux et humides, ce qui est un exemple d'influences continentale et océanique conjuguées.

Subdivisions administratives

Article détaillé : Régions de la République tchèque.

La Tchéquie est divisée en 14 zones administratives nommées régions (kraje, au singulier kraj). Prague, la capitale du pays, a aussi le statut de région à part entière, elle est localisée au milieu de la plus grande région, celle de la Bohême centrale.

Les districts (pl. okresy, sing. okres) ont été officiellement supprimés comme collectivités territoriales le 1er janvier 2003, dans le cadre de la seconde phase de réforme territoriale. Les compétences des districts ont été transférées partiellement aux régions et partiellement aux municipalités à compétence étendue.

Cependant, les districts subsistent comme unité territoriale de base pour les tribunaux, les services déconcentrés de l'Etat, les unités organisationnelles de la Police de la République tchèque, peut-être d'autres institutions publiques. Ils sont aussi utilisés comme unité statistique.

Les districts ont aussi été utilisés jusqu'au 1er janvier 2008 comme unité statistique européenne de niveau NUTS4, niveau supprimé depuis pour la Tchéquie.

Carte de Tchéquie
Région Capitale
A Prague Prague
S Bohême-Centrale Prague
C Bohême-du-Sud České Budějovice
P Région de Pilsen Pilsen
K Région de Karlovy Vary Karlovy Vary
U Région d'Ústí nad Labem Ústí nad Labem
L Région de Liberec Liberec
H Région de Hradec Králové Hradec Králové
E Région de Pardubice Pardubice
M Région d'Olomouc Olomouc
T Moravie-Silésie Ostrava
B Moravie-du-Sud Brno
Z Région de Zlín Zlín
J Vysočina Jihlava

Villes

Article détaillé : Villes de République tchèque.

Démographie

Évolution de la démographie entre 1993 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

Comme la majorité des pays d'Europe centrale et orientale (PECO), la Tchéquie subit un déclin démographique depuis la chute du communisme.

Les mesures natalistes comme la garantie d'un logement à l'apparition du premier enfant disparaissent et les allocations familiales ne sont pas réindexées sur le coût de la vie, ce qui accélère la chute des naissances tandis que le taux de natalité était déjà bas.

Le solde migratoire reste positif, surtout grâce à l'immigration venant de pays de l'ex-URSS, mais ne compense pas le déclin de la natalité. Aujourd'hui, la population s'élève à à peu près 10 235 000 habitants.,

Économie

Articles détaillés : Économie de la République-Tchéque et Liste d'entreprises tchèques.

Des pays émergents de l'Europe centrale, la Tchéquie offre l'économie la plus industrialisée et la plus développée. Il fait partie des pays les plus stables et prospères parmi les ex-pays communistes.

De la Révolution de velours (17 au 24 novembre 1989) à nos jours, le pays a dû démanteler une économie planifiée parmi les plus rigides de la région et opérer une transition vers l'économie de marché puis assurer sa propre préparation économique et législative à l'élargissement de l'Union européenne.

La monnaie est la couronne tchèque.

Culture

Article détaillé : Culture de la Tchéquie.
Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Nouvel an Nový rok
Le premier lundi suivant la première pleine lune de printemps Lundi de Pâques Velikonoční pondělí
1er mai Fête du travail Svátek práce Habituellement le jour de nombreuses manifestations syndicales et politiques
8 mai Libération 1945 Den osvobození Commémoration de la fin de la Deuxième Guerre mondiale en Europe
5 juillet Arrivée de Cyrille et Méthode en Moravie Příchod Cyrila a Metoděje na Moravu L'évangélisation des peuples slaves en Grande Moravie en 863
6 juillet Jan Hus Upálení Jana Husa Le Martyre de Maître Jan Hus en 1415 à Constance
28 septembre Fête nationale Den české státnosti La mort de Saint Venceslas, en 929 ou 935
28 octobre Fête nationale Vznik Československa L'apparition de la Tchécoslovaquie suite à la fin de la Première Guerre mondiale
17 novembre Journée de lutte pour la liberté et démocratie Den boje za svobodu a demokracii Le début de la Révolution de Velours en 1989
24 décembre Veille de Noël Štědrý den
25 décembre Premier jour de Noël První svátek vánoční L'apparition de Jésus Christ
26 décembre Second jour de Noël Druhý svátek vánoční

Codes

La Tchéquie a pour codes :

Notes et références

  1. L'Inde a une devise quasi-semblable : Satyamēva Jayatē (Seule la vérité triomphe)
  2. http ://www. czso. cz/csu/redakce. nsf/i/obyvatelstvo_lide
  3. (fr) "Où est mon foyer?" Source : Avantgarde Prague.
  4. Agitée par les revendications nationalistes des Slovaques, la République socialiste tchécoslovaque devient formellement une république fédérale à partir du 1er janvier 1969 qui réunit la République socialiste tchèque et la République socialiste slovaque lesquelles changeront leur nom respectif le 1er mars 1990 pour la République slovaque et le 6 mars 1990 pour la République tchèque.
  5. Le terme est référencé dans la revue de politique française et internationale, L'Europe nouvelle, dans une conversation entre Édouard Daladier et Georges Bonnet, alors ministre des Affaires étrangères, où celui-là reproche à ce dernier d'utiliser ce mot «allemand» qui traduit alors Tschechei.
  6. Voyez «Česko» sur le site du Conseil pour la langue tchèque, Ústav pro jazyk český.
  7. Groupe d'experts des nations unies pour les noms géographiques, division francophone, «République tchèque». Consulté le 30 juillet 2010
  8. Décision du Conseil de l'Union européenne du 14 avril 2003 relative à l'admission de la République tchèque, de la République d'Estonie, de la République de Chypre, de la République de Lettonie, de la République de Lituanie, de la République de Hongrie, de la République de Malte, de la République de Pologne, de la République de Slovénie et de la République slovaque à l'Union européenne ([pdf] GU EU L 236 du 23.9.2003)
  9. Traité entre le Royaume de Belgique, le Royaume de Danemark, la République fédérale d'Allemagne, la République hellénique, le Royaume d'Espagne, la République française, l'Irlande, la République italienne, le Grand-Duché de Luxembourg, le Royaume des Pays-Bas, la République d'Autriche, la République portugaise, la République de Finlande, le Royaume de Suède, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord (États membres de l'Union européenne) et la République tchèque, la République d'Estonie, la République de Chypre, la République de Lettonie, la République de Lituanie, la République de Hongrie, la République de Malte, la République de Pologne, la République de Slovénie, la République slovaque relatif à l'adhésion de la République tchèque, de la République d'Estonie, de la République de Chypre, de la République de Lettonie, de la République de Lituanie, de la République de Hongrie, de la République de Malte, de la République de Pologne, de la République de Slovénie et de la République slovaque à l'Union européenne ([pdf] GU EU L 236 du 23.9.2003)
  10. http ://www. robert-schuman. eu/print_œe. php?num=110

Voir aussi

Liens externes


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