Lettonie

La Lettonie, en forme longue la République de Lettonie, en letton Latvija et Latvijas Republika, est un pays d'Europe du Nord localisé sur la rive orientale de la mer Baltique.


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  • La Lettonie (en letton : Latvijas Republikas; en anglais : Republic of Latvia) est un pays d'Europe du Nord, bordé au nord-ouest par la mer Baltique et limité... (source : eurochallenges)
  • ... Deuxième article sur l'interculturel Franco- Letton. Ici je vais tenter de recenser tout ce qui a pu me marquer au cours de ces trois mois. (source : travel-latvia.over-blog)
Latvijas Republika (lv)
République de Lettonie (fr)
Drapeau de la Lettonie Armoiries de la Lettonie
(Drapeau de la Lettonie) (Armoiries de la Lettonie)
carte
Langue officielle Letton
Capitale Rīga
55°30′5″N 37°20′3″E / 55.50139, 37.33417
Plus grande ville Rīga
Forme de l'État République parlementaire
 - Président
 - Premier ministre
Valdis Zatlers
Valdis Dombrovskis
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 121e
64 597 km2
1, 5%
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 137e
2 245 423 hab.
35 hab. /km2
Indépendance
 - Date
De la Russie
De l'URSS
18 novembre 1918
8 novembre 1991
Gentilé Lettons, Lettonnes


IDH (2005) Augmentation 0, 855 (élevé) (45e)
Monnaie Lats letton (LVL)
Fuseau horaire UTC +2
Hymne national Dievs, Sveti Latviju (Dieu bénisse la Lettonie)
Domaine internet . lv
Indicatif
téléphonique
+371


La Lettonie, en forme longue la République de Lettonie, en letton Latvija et Latvijas Republika, est un pays d'Europe du Nord localisé sur la rive orientale de la mer Baltique. Il fait partie des trois pays baltes, le pays est bordé par la Lituanie au sud et par l'Estonie au nord. La Lettonie a aussi des frontières terrestres à l'est avec la Russie et au sud-est avec la Biélorussie.

Histoire

À partir du XIIIe jusqu'au XVIe siècle, la Lettonie, qui s'étendait en Livonie et en Courlande, était la possession des chevaliers prussiens de l'ordre de Livonie. Au XVIIe siècle, elle faisait partie de la Pologne et la Suède depuis 1625. Le roi suédois Gustave II Adolphe fondait en 1632 l'université de Tartu (en allemand : Dorpat). Il a aussi fondé une cour d'appel à Tartu. Le journal officiel de gouvernement suédois était publié en letton à Riga. Au début de 1655, le roi suédois a lancé une réduction des propriétés des barons balto-allemands à la couronne suédoise.

Au XVIIIe siècle, la Livonie et la Courlande font partie de l'Empire russe par le traité de Nystad : la Lettonie se compose du gouvernement de Courlande et d'une partie du gouvernement de Livonie. La domination respectant les traditions des grands propriétaires germano-baltes et la langue allemande (langue administrative avec le russe jusqu'en 1917) ont cependant été conservées dans le pays.

Au cours de la guerre civile en Russie (1917-1922), la majorité des divisions militaires lettonnes (créées au cours de la Première Guerre mondiale) luttaient du côté des bolcheviks contre l'Allemagne. Elle prend alors une première fois son indépendance, reconnue internationalement, en 1922 (la date officielle de 1918 correspond à une déclaration unilatérale d'un groupe nationaliste) qui aboutit dès 1934 à une dictature.

En 1940, durant la Deuxième Guerre mondiale, elle est en premier lieu envahie, comme le prévoyaient les clauses secrètes du Pacte germano-soviétique (en même temps que les deux autres pays baltes), par l'Union des républiques socialistes soviétiques. 15500 Lettons furent déportés en masse par les soviétiques. Seule une minorité survécut des camps de Goulag. Énormément de Lettons se réfugièrent dans la campagne ou en formant un "maquis" letton. En 1941, elle est occupée par l'armée de l'Allemagne nazie, accueillie par une très large majorité de la population (il en sera de même sur l'ensemble des territoires soviétiques envahis durant les premières semaines de l'opération Barberousse) comme une libératrice après la régime de terreur du NKVD. Les maquisards lettons sont alors organisés en milices paysannes pour a priori se défendre contre les partisans des soviétiques. Une minorité de policiers au service des Allemands se charge directement de faire disparaître des juifs, accusés de soutenir le régime soviétique (cf. Shoah par balles). À peu près 75'000 juifs lettons furent tués durant la seconde guerre mondiale, la majorité par des unités paramilitaires lettones et les forces de police lettones[1]. Un petit nombre de Lettons ont pu rejoindre l'Armée Rouge (cf. affaire Kononov).

À la fin de la guerre, la plupart de familles lettonnes trouvent refuge en Suède puis en Allemagne, aux États-Unis, au Canada et en Australie. L'Armée Rouge a réoccupé à partir de 1944 la Lettonie, que l'URSS annexe sous le statut de république socialiste soviétique. Cette occupation ne fut jamais acceptée de jure par les États-Unis et la Grande-Bretagne.

Après l'occupation soviétique, la lutte armée par les maquisards lettons continua jusqu'à le mort de Staline en 1953. Pour détruire la résistance lettonne, les soviétiques ont lancé un programme de collectivisation des fermes. En 1949, une seconde vague de déportations en masse était instigée : 42133 personnes furent déportées à Krasnoyarsk, Amur, Irkustsk, Omsk, Tomsk et Novosibirsk en Sibérie (soit 2% de la population lettonne avant la guerre). En même temps, les autorités soviétiques transférèrent des milliers de Russes en Lettonie, dans le cadre d'un programme de russification du pays.

Par la répression soviétique, la culture lettone était après-guerre plus diffusée en dehors de Lettonie qu'en Lettonie-même.

Article détaillé : Invasion des Pays baltes (1991) .

Redevenue indépendante en 1991, comme la Lituanie et l'Estonie avant même l'effondrement total de l'Union Soviétique, la Lettonie n'adhère pas à la CEI mais rejoint la communauté européenne. La Lettonie accorde la nationalité et des passeports à la minorité russophone, qui forme alors un tiers de la population, selon des lois qui étaient examinées par une délégation du Conseil européen [2]. Le pays a opté pour une alliance euro-atlantique et a finalement adhéré à l'OTAN en avril 2004, puis à l'Union européenne le 1er mai 2004.

Politique

Article détaillé : Politique de la Lettonie.

La Constitution date de 1922 et est restaurée en 1993, instaurant une république parlementaire. Le parlement letton, la Sæima, est unicamérale et comporte cent sièges : il est élu au suffrage universel direct l'ensemble des quatre ans.

Le président de la république est élu par les députés de la Sæima pour un mandat de quatre ans. Le vote se déroule à bulletin secret ainsi qu'à la majorité absolue (soit cinquante-et-une voix minimum sur cent). Son mandat est renouvelable une fois. Le président appelle un premier ministre, qui forme avec son cabinet l'exécutif du gouvernement.

Enfin depuis 1996 une cour constitutionnelle chargée de contrôler la constitutionnalité des lois a été mise en place.

Divisions administratives

Les quatre régions administratives lettonnes.
Les 26 cantons et les 7 villes à statut spécial.
Article détaillé : Rajons de Lettonie.

La Lettonie est divisée en quatre régions historiques qui ont aussi une valeur administrative secondaire :

Outre les régions précitées, la Lettonie est subdivisée en 26 cantons (ou districts, rajons en letton) et 7 villes au statut spécial (lielpilseta).

Ces entités sont elles-mêmes divisées en villes (pilseta) , communes (pagasts) ou communautés de communes (novads) .

Chaque subdivision a une sphère d'influence sur les différents aspects du service public et perçoit une partie des impôts sur le revenu payés par les personnes enregistrées dans la subdivision.

Villes

Article détaillé : Villes de Lettonie.

Géographie

Article détaillé : Géographie de la Lettonie.

Démographie

Article détaillé : Démographie de la Lettonie.

Économie

Article détaillé : Économie de la Lettonie.

Sa devise, le lats, est liée à l'euro dans le cadre du mécanisme de taux de change européen (MCE II), depuis le 2 mai 2005.

En 2009, la prévision de récession économique causée par la crise financière de 2008 est de 12 à 15 %. L'Union européenne et le FMI lui ont apporté une aide de 7, 5 milliards d'euros, conditionnée à une réduction draconienne des dépenses de l'État[3].

Culture

Articles détaillés : Culture de la Lettonie et Musique lettone.

Langues

Langues fréquemment utilisées en Lettonie sont le letton (officielle) et le russe.
En septembre 2006, la Sæima a accepté le projet de loi visant à faire adhérer le pays à l'Organisation internationale de la francophonie. Seul 1 % de la population maîtrise déjà le français, mais les personnes haut positionnées (dont l'ancienne présidente, longtemps professeur à l'Université de Montréal au Canada, Vaira Vike-Freiberga) l'utilisent souvent, et une évolution grâce à l'enseignement reste par conséquent prévue. La Lettonie est par conséquent devenue observateur de l'organisme en 2008 lors du sommet qui se tint à Québec (Canada Canada) [4].

Fêtes et jours fériés

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier 1er de l'an Jaungada diena
vendredi saint vendredi saint Lielā piektdiena Vendredi Saint se dit Lielā piektdiena : "le grand vendredi"
lundi de Pâques lundi de Pâques Otrās Lieldienas Pâques se dit Lieldienas : «les grands jours»
1er mai Fête du travail Darba svētki
4 mai Indépendance de 1990 Neatkarības deklarācijas pasludināšana diena
23 juin Fête de Ligo Līgo svētki
24 juin St-Jean Jāņu diena
18 novembre Fête nationale (proclamation de la république) Latvijas Republikas proklamēšana diena
25 décembre Noël Ziemassvētki : «fête de l'hiver»
26 décembre Lendemain de Noël Otrie Ziemassvētki
31 décembre Saint-Sylvestre Vecgada diena

Les noms de Lieldienas et Ziemassvētki sont venant de la mythologie lettonne et repris par les missionnaires allemands lors de la christianisation.

Autres jours importants :

Sports

Marian Pahars.
Piotr Ugrumov.
Herberts Vasiljevs.
Stanislavs Olijars.
Ernests Gulbis.

Codes

La Lettonie a pour codes :

Notes et références

  1. Chronologie de la Lettonie, site de la BBC
  2. Roger Caratini, Dictionnaire des nationalités et des minorités de l'U. R. S. S., Larousse "Essentiels", 1990, ISBN 2-03-740067-5
  3. Olivier Truc, «La Lettonie prépare des coupes budgétaires de 20 à 40 %», Le Monde, 29 avril 2009, p 9
  4. Ministère des Affaires étrangères de Lettonie, «Aux prémices des Journées de la Francophonie, le ministre letton des Affaires étrangères adresse ses vœux à l'Organisation internationale de la Francophonie pour son 40e anniversaire. » sur Ambassade de France en Lettonie. Consulté le 5 juillet 2010

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes


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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 09/11/2010.
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