Kiribati

Les Kiribati, , en forme longue la République des Kiribati ou la République de Kiribati, anciennement connues sous le nom d'îles Gilbert, sont un État insulaire d'Océanie composé de trois archipels de l'océan Pacifique : les îles Gilbert elles-mêmes, les îles Phœnix...


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  • ... De façon générale, l'anglais est perçu dans les îles Gilbert à la fois comme une.... La langue officielle des Kiribati est l'anglais, ... (source : tlfq.ulaval)
  • La République de Kiribati est constituée de trois archipels, les Iles Gilbert, les Iles Phœnix et les Iles de la Ligne du Nord et du Sud, et d'une île isolée... (source : ambafrance-fj)
  • Jadis VR1 était constitué des îles Gilbert et Ellice VR1 " Phœnix Britanniques VR3 " Line... T30 Kiribati Ouest , T31 Kiribati Central, T32 Kiribati Est ... (source : lesnouvellesdx)
Kiribati
Kiribati (fr)
Drapeau des Kiribati Armoiries des Kiribati
(Drapeau des Kiribati) (Armoiries des Kiribati)
Devise nationale  : Te mauri, te raoi ao te tabomoa
(gilbertin : «Santé, Paix et Prospérité»)
carte
Langues officielles gilbertin, anglais
Capitale Tarawa-Sud
Plus grande ville Tarawa-Sud
Forme de l'État République
 - Président Anote Tong
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 170e
811 1 km2
1 % 2
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 179e
110 356 hab.
136 hab. /km2
Indépendance
 - Date
du Royaume-Uni
12 juillet 1979
Gentilé Gilbertins (ines)



Monnaie Dollar australien 3 (AUD)
Fuseau horaire UTC +12 4, +13 5, +14 6
Hymne national Teirake kaini Kiribati
Domaine internet . ki
Indicatif
téléphonique
+686 7

1 hors lagons
2 seul l'atoll de Teraina héberge un lagon d'eau douce
3 des pièces gilbertines spécifiques sont utilisées
4 îles Gilbert et Banaba
5 îles Phœnix
6 îles de la Ligne
7 puis 21 pour Tarawa et 81 pour Christmas

Les Kiribati, [ˈkiribæs], en forme longue la République des Kiribati ou la République de Kiribati, anciennement connues sous le nom d'îles Gilbert, sont un État insulaire d'Océanie composé de trois archipels de l'océan Pacifique : les îles Gilbert elles-mêmes, les îles Phœnix et les îles de la Ligne auxquels il faut rajouter l'île isolée de Banaba.

Les Kiribati se trouvent à cheval sur l'équateur et la ligne de changement de date, à la fois en Polynésie et en Micronésie, au sud des îles Marshall et de Hawaii et au nord des Tuvalu, des Samoa, des îles Cook et de la Polynésie française.

Les Kiribati sont constituées par trois archipels principaux, comprenant en tout 32 atolls et une «île haute», localisée légèrement à l'écart. Si l'étroitesse des terres émergées en fait l'un des plus petits pays du monde (moins de 811 km2), la dispersion des îles permet aux Kiribati de revendiquer une zone maritime de 3 550 000 km2.

Histoire

Les Kiribati sont habitées depuis à peu près deux mille ans par un peuple austronésien de Micronésie, parlant une seule et même langue, le gilbertin, en contact épisodique avec des Samoans.

Les Kiribati ont été «découvertes» assez tardivement, de façon exhaustive, par les explorateurs européens, en fait uniquement au tout début du XIXe siècle. Elles doivent leur nom d'îles Gilbert (en français) à l'amiral Adam Jean de Krusenstern qui les baptisa ainsi vers 1820, du nom du capitaine britannique Thomas Gilbert qui les avait traversées en 1788.

En 1892, le Royaume-Uni plaça sous son protectorat les îles Gilbert, les îles Ellice (aujourd'hui Tuvalu) et les îles de l'Union (jusqu'en 1925, devenues Tokelau). Elles deviennent une colonie britannique le 12 janvier 1916, comprenant aussi les îles Ocean (Banaba), Fanning et Washington (depuis 1901) — mais aussi Christmas (à partir de 1919).

Les îles Gilbert subissent (en partie) l'occupation japonaise au cours de la Deuxième Guerre mondiale, à partir de la fin 1941. La bataille de Tarawa y met partiellement fin en novembre 1943.

En 1978, l'indépendance est accordée aux îles Ellice, scindées des Gilbert depuis 1975 et qui prennent alors le nom des Tuvalu («huit îles ensemble»). Les Kiribati deviennent à leur tour indépendantes sous leur «nouveau» nom le 12 juillet 1979.

Pendant les 25 ans d'indépendance, la république a connu une vie politique démocratique et a fini par devenir membre des Nations unies en 1999. Le renversement démocratique de Teburoro Tito, président réélu pour un 3e et dernier mandat, a abouti à l'élection de l'opposant Anote Tong en 2003, réélu en 2007.

Politique

Article détaillé : Politique des Kiribati.

Les Kiribati sont une république parlementaire. Le parlement des Kiribati, nommé Maneaba ni Maungatabu («la maison commune de la montagne sacrée»), est élu l'ensemble des quatre ans et se compose de 46 représentants dont 44 élus (dernières élections en août 2007).

Le président se nomme Te Beretitenti («le président» en gilbertin) et est à la fois le chef de l'État et du gouvernement. Il est élu au suffrage universel direct, parmi les trois ou quatre candidats proposés par le parlement en son sein, selon la méthode Borda. Il choisit son vice-président et appointe son cabinet, sans dépasser dix ministres. En 2007, le président était Anote Tong (depuis juillet 2003) et la vice-présidente Teima Onorio.

Chacune des 21 îles habitées possède son propre conseil local qui prend soin des affaires quotidiennes. L'atoll de Tarawa, où se trouve la capitale Tarawa-Sud, et la majeure partie du gouvernement, possède trois conseils différents : Betio, Tarawa-Sud et Tarawa-Nord.

Subdivisions

Article détaillé : Subdivisions des Kiribati.

La constitution du 12 juillet 1979 (tableau 2, §132) ne subdivise pas la république en archipels ou districts mais donne la liste exhaustive des îles qui la composent, avec leur orthographe officielle (et les variantes autorisées : cf. article de fond Géographie des Kiribati). Les îles de la Ligne et Phœnix sont cependant regroupées administrativement sous la juridiction d'un seul ministère déconcentré (Line and Phœnix Group Development Ministry), basé à London (Christmas).

Géographie

Carte des Kiribati
Article détaillé : Géographie des Kiribati.

Les Kiribati se composent de trois archipels : les îles Gilbert (17 îles) à 1 500 kilomètres au nord des Fidji, les îles Phœnix (8 îles) à à peu près 1 800 kilomètres au sud-est des îles Gilbert et les îles de la Ligne (11 îles, dont 3 habitées) à à peu près 3 300 kilomètres à l'est des îles Gilbert et d'une île volcanique isolée à l'ouest Banaba. Cette dernière est l'ancienne île à phosphate, baptisée Ocean Island, annexée le 26 septembre 1901, puis rattachée à la colonie par les Britanniques — qui en ont aussi fait leur capitale administrative (gisements de phosphate épuisés en 1979, l'année de l'indépendance). Les îles de la Ligne comprennent aussi l'île Jarvis, le récif Kingman et l'atoll de Palmyra mais ceux-ci sont administrés par les États-Unis.

Les 33 îles (qui sont tous des atolls sauf Banaba) sont réparties en trois archipels :

La quasi-totalité de ces îles sont des atolls qui dépassent à peine le niveau de la mer (si on ne compte pas Banaba, seule île «haute», qui culmine à 81 mètres, le sommet de ces atolls est la colline de Jœ, une dune de sable d'une douzaine de mètres de haut, sur Christmas). À l'exception de celui de Christmas qui est le plus ancien et le plus grand atoll au monde, ces atolls ne devraient avoir totalement émergé, à partir de «makatea», qu'au tout début de l'ère chrétienne (ce qui correspond à leur occupation humaine), l'holocène (6 000 avant J. -C. ) correspondant à un niveau de la mer supérieur à l'actuel de 1 à 1, 5 m à peu près. La minceur du sol, quasi inexistant, implique une faible végétation, d'origine humaine pour la majeure partie, en dehors des cocotiers et des pandanus, omniprésents, et entraîne de grandes difficultés pour l'agriculture, limitée, pour la majeure partie, à la récolte du coprah, du karewe (sève fraîche du cocotier) et du taro local, le taro géant des marais (Cyrtosperma chamissonis). Cultures aussi de l'arbre à pain, de la banane et du pandanus (pour ses fruits, pour ses feuilles et son bois).

Un traité signé à Tarawa-Sud le 18 décembre 2002 délimite les frontières maritimes entre la République française (Polynésie française) et les Kiribati (îles de la Ligne).

En 2008, la République a créé la plus grande réserve marine naturelle du monde, de 410 500 km² (de la taille de la Californie environ), pour protéger sa faune et sa flore marines : baptisée PIPA (pour Phœnix Islands Protected Area, «aire protégée des îles Phœnix») elle se situe à mi-chemin entre les Hawaii et les Fidji et comprend aussi des montagnes sous-marines. Elle fait partie des biens naturels proposés en vue de leur inscription sur la Liste du patrimoine mondial en 2010, ce qui est la toute première inscription pour les Kiribati (obtenue le 2 août 2010).

Économie

Article détaillé : Économie des Kiribati.

Kiribati a peu de ressources naturelles à l'exception des ressources halieutiques. Les gisements de phosphates commercialement exploitables ont été épuisés à l'heure de l'indépendance. Le coprah et la pêche représentent aujourd'hui l'essentiel de la production et des exportations (y compris sous la forme de poissons d'aquarium). Elles s'élèvent à légèrement plus de 6 millions de dollars américains — à comparer aux importations, 44 millions en 1999.

Le PIB des Kiribati atteignait 80, 2 millions USD en 2006[2]. L'économie a fortement fluctué ces dernières années et n'a pas progressé au rythme de la forte croissance démographique. Le développement économique est fortement limité par le manque de ressources naturelles, d'ouvriers qualifiés (à l'exception cependant de marins, bien constitués par le Marine Training Centre de Betio et particulièrement demandés en Allemagne et depuis 2001, aux États-Unis), la faiblesse de l'infrastructure et l'éloignement des marchés internationaux.

Les lignes aériennes internationales sont devenues problématiques, en particulier depuis qu'Air Kiribati a définitivement renoncé (en mars 2004) au seul avion qui lui permettait de relier les Fidji et les Tuvalu (un ATR 72) ainsi qu'au seul charter (un Bœing 737), assuré par Aloha Airlines, qui reliait quant à elle chaque semaine Honolulu à Christmas. Du coup, l'unique compagnie qui relie aujourd'hui Tarawa au reste du monde reste Air Marshall Islands, à partir de Majuro (Marshall) — et , à l'occasion, Air Nauru, lorsque son seul avion à réaction n'est pas sous séquestre. Air Kiribati, compagnie gouvernementale, assure, tant quoique mal, les liaisons internes entre les îles Gilbert (sauf Banaba), mais est incapable de relier directement les Phœnix ou les îles de la Ligne. Les principaux aéroports sont ceux de Bonriki (Tarawa-Sud) et de l'île Christmas dont le détail technique est le suivant (code AITA ; code OACI ; longueur de piste ; largeur de piste ; altitude ; latitude (Dec)  ; longitude (Dec) )  :

Le tourisme apporte plus d'un cinquième du PIB, mais il reste assez limité, en raison en particulier du transport aérien complexe (deux principaux hôtels à Tarawa-Sud dont l'un des deux est un hôtel gouvernemental, un autre hôtel gouvernemental à Christmas).

L'aide financière étrangère, provenant en grande partie du Royaume-Uni, de l'Australie et du Japon, apporte un complément important à l'économie, (entre un quart et la moitié du PIB ces dernières années, 15, 5 millions de dollars américains en 1995). Mais ce sont en particulier les droits de pêche payés par l'Union européenne, la Corée du Sud ou désormais par Taïwan qui représentent la majeure partie des revenus.

La plupart des Gilbertins ont des activités de subsistance (pêche, culture de légumes et fruits) qui perfectionnent leur quotidien.

Les télécommunications sont chères et le service est nettement insuffisant. Il n'y a pas de service d'accès par large bande et la compagnie nationale, TSKL qui a le monopole propose Internet à un des tarifs les plus chers au monde.

Voir aussi : Kiribati et l'affaire “Ocean Jasper”.

Depuis début 2007, les Kiribati se sont lancées dans la commercialisation de pavillons de complaisance, en immatriculant à Tarawa des bateaux de tous horizons, espérant ainsi diversifier leurs ressources économiques.

Démographie

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
Article détaillé : Démographie des Kiribati.

Les habitants sont les Gilbertins (en gilbertin, I-Kiribati). Ils sont en forte croissance démographique (+ 2, 3 % par an ; 4, 3 enfants par femme) et dépassent de peu les 110 000 habitants en 2008. Les densités non-urbaines sont parmi les plus fortes du monde, surtout à Betio, sur l'atoll de Tarawa. Alors que l'anglais est la langue utilisée par la constitution, pour les lois et les actes officiels, le gilbertin (te tætæ ni kiribati) est la langue vernaculaire habituelle, beaucoup parlée par la totalité des habitants de la république (une langue austronésienne, descendante du Proto-Océanique, reconnue à parité à l'anglais par la constitution de 1979). Seules des minorités négligeables parlent aussi tuvalu (0, 3 % de la population, ce sont les descendants des habitants des îles Ellice restés sur place lors de la séparation des Tuvalu en 1976). Le gilbertin est aussi parlé aux Tuvalu (sur une île, Nui), aux Fidji (île Rabi) ainsi qu'aux Salomon, mais aussi par les quelques expatriés en Nouvelle-Zélande ainsi qu'aux États-Unis (Hawaii). Le christianisme est la religion principale dans le pays, quelquefois mélangé à quelques pratiques résiduelles de croyances ancestrales (de type animiste). La majorité des chrétiens est catholique (diocèse de Tarawa et Kiribati) mais la Kiribati Protestant Church (KPC, congrégationalistes) est tout à fait représentée, dépassant plus d'un tiers de la population (de même que les mormons et des Églises protestantes comme les adventistes et la Church of Christ, ces derniers particulièrement minoritaires). La foi baha'ie est aussi bien répandue, en particulier à Tarawa ainsi qu'à Christmas (moins de 3 %). Lors du recensement de 2005, où les religions étaient déclarées, la répartition sur 92 533 Gilbertins a été la suivante :

  • Catholiques romains 51 144 ;
  • KPC 33 042 ;
  • Adventistes du 7e jour 1 756 ;
  • Baha'i 2 034 ;
  • COG 364 ;
  • Mormons 2 910 ;
  • Autres 1 238 ;
  • Aucune 23, non-répertorié 22.

Culture

Article détaillé : Culture des Kiribati.

Sir Arthur Grimble, bien après Robert Louis Stevenson, a fait connaître au reste du monde cette culture originale, grâce à des émissions populaires sur la BBC ainsi qu'à des ouvrages comme Pattern of Islands. Les travaux scientifiques majeurs ont en premier lieu été faits par Henry Evans (Harry) Maude (le premier commissaire-résident britannique à être aussi anthropologue). En France, les travaux ont en particulier été effectués par Jean-Paul Latouche, ancien président de la Société des océanistes (Musée de l'Homme). La langue gilbertine a été en premier lieu décrite (et écrite) par le révérend Hiram Bingham Jr. à la fin du XIXe siècle, puis codifiée tout au long du XXe par des missionnaires (français et catholiques en particulier), comme le Révérend Père Ernest Sabatier et son particulièrement complet Dictionnaire Gilbertin-Français (Tabuiroa, 1952-1954), traduit en anglais par Sœur Olivia (édition de la commission du Pacifique Sud). Si, faute de moyens, la littérature écrite reste peu développée, les chants et en particulier les danses respectant les traditions (te mwaie), particulièrement codifiées, et spécifiquement chères à Stevenson, forment le mode d'expression artistique privilégié des Gilbertins. Dans sa thèse de doctorat Tradition, Change, and Meaning in Kiribati Performance le premier travail aussi exhaustif, Mary Elizabeth Lawson a rédigé comment les Gilbertins décrivent leurs danses comme bai n abara, une chose de notre terre, quelque chose qui trouve son origine des bakatibu, les ancêtres (1989, 79).

Avec les habitants des Marshall et des Carolines voisines, les Gilbertins sont des spécialistes reconnus des pirogues à balancier, connues pour leur extrême rapidité et leur maniabilité (cf. We, the Navigators). Si la maneaba (maison commune) forme le centre inévitable de la vie communautaire et l'esprit du katei ni Kiribati (façon gilbertine), les personnes (te aomata) y sont censées respecter les anciens codes connus comme te bunna (protection), te kareka (écouter les avis), te betia (rester à l'écart du danger), te boia (être aimé), te reita (garder de bonnes relations), te bæma (rester avec son groupe). Société particulièrement respectant les traditions où la télévision hertzienne n'est pas diffusée, l'alphabétisation est cependant particulièrement importante.

Langue

Langue du groupe océanien, descendante par conséquent d'anciens locuteurs partis de Taïwan et ayant voyagé à travers l'Insulinde (parlant proto-austronésien (famille austronésienne), comme les autres malayo-polynésiens) cette langue est membre du sous-groupe micronésien de l'océanien (en anglais : Nuclear Micronesian) mais semble avoir été influencée, plus tardivement, par les langues polynésiennes elles-mêmes (Samoa et Tuvalu en particulier).

Parlée par légèrement plus de 100 000 locuteurs (en complément de l'anglais, enseigné en fin d'école primaire et compris par les jeunes et les citadins), le gilbertin est une langue qui présente une faible variété dialectale (si ce n'est des accents différents et des particularités mineures qui séparent les îles du Nord de celles du Sud) à l'exception cependant de Banaba, dont la langue est aussi représentée à Rabi (Fidji). Un dialecte du gilbertin est aussi parlé à Nui (Tuvalu), peuplée par des Gilbertins qui semblent y avoir remplacé la population polynésienne originellement installée.

C'est une langue flexionnelle (avec davantage de suffixes que de préfixes) pour quelques catégories grammaticales mais où les particules (préposées pour la majeure partie) jouent un rôle non négligeable et qui pratique aussi une euphonie limitée. 13 lettres (et tout autant de phonèmes)  : A, B, E, I, K, M, N, NG, O, R, T, U et W. Palatisation du T devant I et devant U (dans certains accents régionaux). La graphie moderne a tendance à distinguer deux A différents, dont un précédé d'un W non prononcé après B et M (exemple : mwaneaba au lieu de maneaba). L'ordre des mots est la majorité du temps de type VOS (Verbe-Objet-Sujet), avec un objet qui suit immédiatement le verbe. Exemples de phrases simples :

Sur les langues de l'Océanie, lire l'article de Françoise Ozanne-Rivierre, «Langues d'Océanie et Histoire» in Le Pacifique : un monde épars, sous la direction d'Alban Bensa et Jean-Claude Rivierre, L'Harmattan, 1998. (ISBN 2-7384-7251-6)

Sports

Sports pratiqués : football et volley-ball en particulier mais sans équipes nationales elles-mêmes. Un seul vrai stade à Bairiki (Tarawa-Sud), avec gradins.

Porte-drapeau olympique : Meameaa Thomas (un haltérophile). Nom officiel du CNO : Kiribati National Olympic Committee Fondation : 2002 Reconnaissance par le CIO : 2003

Officiels :

Hymne national

Titre : Teirake kaini Kiribati (Debout Kiribati). Compositeur : écrit et composé par Urium Tamuera Ioteba. Entré en vigueur en 1979.

Fêtes et jours fériés

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Jour de l'An
variable Vendredi Saint
variable Lundi de Pâques
18 avril Jour de la Santé
12 juillet Fête nationale dure jusqu'au 14 juillet inclus
7 août Fête de la Jeunesse
25 décembre Noël Kiritimati mais aussi le 26 décembre

Fuseau horaire et drapeau

Les archipels chevauchent le méridien 180 ° qui détermine le changement de jour (la ligne de changement de date), de sorte qu'en 1995, en prévision du passage à l'an 2000 les autorités décidèrent de changer de fuseau horaire les deux archipels orientaux (jusque là la république était coupée en deux et vivait sur deux dates simultanément, ce qui n'était pas forcément pratique pour les habitants : le titre de «Kiribati espace-temps» est d'ailleurs celui donné, en 1988, à la monographie de Benoît Antheaume et Joël Bonnemaison, Atlas des îles et États du Pacifique sud). Au lieu d'être les derniers à quitter l'an 1999, les habitants des îles Gilbert (Kiribati) devinrent les premiers à entrer dans l'an 2000 puis, l'année suivante, dans le nouveau siècle et le nouveau millénaire. Au passage, leur drapeau si évocateur montrant le soleil à l'horizon des vagues prend un sens symbolique qui l'assimile à Janus dont le double visage regarde à la fois le passé et l'avenir. Ce drapeau est basé sur les armoiries adoptées pour les îles Gilbert et Ellice en 1937, sur un dessin du commissaire-résident de l'époque (1932), sir Arthur Francis Grimble. Il représente un soleil levant (otintaai), survolé par une frégate (te eitei), qui émerge des flots du Pacifique. Le soleil darde de 17 rayons (les 16 îles Gilbert et Banaba). Les flots du Pacifique sont coupés en trois parties, comme les trois archipels de l'État (Gilbert, Phœnix et îles de la Ligne). La frégate (Fregata minor), qui représente un messager respectant les traditions et respecté, est l'oiseau emblématique des I-Kiribati (ethnonyme vernaculaire des Gilbertins).

Codes

Kiribati a pour codes :

Notes et références

  1. Ce qualificatif provient d'études et d'hypothèses, anciennes et récentes, basées sur la taille terrestre de l'atoll et des prélèvements : elles doivent cependant être confirmées ou infirmées.
  2. 2007 Pacific Almanac

Voir aussi

Bibliographie

Voir aussi :

Sur l'histoire et la situation politique des îles du Pacifique généralement :

Sur l'apparition de la démocratie, lire Jean-Paul Latouche in Qui veut prendre la parole ?, sous la direction de Marcel Detienne, Seuil, 2003.

Sur l'île Christmas : Eric Bailey, The Christmas Island Story, Stacey International, Londres 1977.

Ses travaux scientifiques ont été publiés sous la direction de H. E. Maude sous le titre de Tungaru Traditions : writings on the atoll culture of the Gilbert Islands, University of Hawaii Press, Honolulu, 1989

Sur la navigation dans l'océan Pacifique : David Lewis, We, the Navigators, Reed, Wellington, 1972.

En français : Père Ernest Sabatier, Sous l'équateur du Pacifique, éditions Dillen, Paris 1939 (traduit en anglais sous le titre Astride the Equator, Melbourne 1978).

Essentiel pour appréhender ces îles avant le protectorat :

La bibliographie mise à jour par Steve Trussel est la plus complète (cf. liens ci-après).

Liens externes


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