Slovaquie
La Slovaquie, en forme longue la République slovaque, en slovaque Slovensko et Slovenská republika, est un pays localisé en Europe centrale, «au cœur de l'Europe» continentale ainsi qu'à l'est de l'Union européenne, dont elle est membre depuis 2004.
Définitions :
- slovaque - Qui concerne les Slovaques, leur pays, leur langue, leur culture; Langue parlée en Slovaquie (source : fr.wiktionary)
Slovenská republika (Slovensko) | |||||
République slovaque (Slovaquie) [1] (fr) | |||||
|
|||||
Devise nationale : aucune | |||||
Langue officielle | Slovaque[2] | ||||
Capitale | Bratislava[3] 55 °30'5N, 37 °20'3E |
||||
Plus grande ville | Bratislava[4] | ||||
Forme de l'État | République[5] parlementaire[6] | ||||
- Président de la République - Président du Gouvernement |
Ivan Gašparovič Iveta Radičová |
||||
Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 126e 49 035[7] km2 Négligeable |
||||
Population - Totale (2009) - Densité |
Classé 103e 5 463 046 hab. 111 hab. /km2 |
||||
Indépendance - Date |
De l'Autriche-Hongrie[8] De la Tchécoslovaquie[9] 28 octobre 1918[8] 1er janvier 1993[9] |
||||
Gentilé | Slovaques
|
||||
IDH (2006) | 0, 885 (élevé) (41e) | ||||
Monnaie | Euro1[10] (EUR[10] ) |
||||
Fuseau horaire | UTC +1[11], [12] | ||||
Hymne national | Nad Tatrou sa blýska[13] | ||||
Domaine internet | . sk | ||||
Indicatif téléphonique |
+421[14] |
||||
(1) Avant 2009 : Couronne slovaque[10] |
La Slovaquie, en forme longue la République slovaque, en slovaque Slovensko et Slovenská republika, est un pays localisé en Europe centrale, «au cœur de l'Europe» continentale ainsi qu'à l'est de l'Union européenne, dont elle est membre depuis 2004. [15]. Ses pays frontaliers sont la Pologne au nord, l'Ukraine à l'est , la Hongrie au sud, l'Autriche au sud-ouest et la République tchèque au nord-ouest[15]. Du 28 octobre 1918 au 21 mars 1939, puis du 4 avril 1945 au 31 décembre 1992, elle a est membre de la Tchécoslovaquie[8], [16].
La Slovaquie est membre de nombreuses organisations internationales, telles que l'ONU[17], l'OTAN[17], l'OMC[18], l'OCDE[17] ou encore le V4[19], et est membre de la zone euro[10].
Histoire
Avant le XIe siècle
Slavisé au Ve siècle[20], [21], le territoire slovaque formait le cœur de la Grande-Moravie[22] et du XIe siècle une partie du Royaume de Hongrie[23], [24] (bien qu'il fût provisoirement occupé par la Pologne au XIe siècle[25]).
Possession hongroise / austro-hongroise
Après la chute de Buda en 1541 aux mains des Ottomans, et l'occupation de la Hongrie jusqu'à la fin du XVIIe siècle, Presbourg devient la capitale[27], [28] et la ville de couronnement de la couronne de Hongrie[29]. La Hongrie devient une possession des Habsbourg en 1526[30].
Au XVIIIe siècle, sous l'influence du panslavisme et face au processus de magyarisation, un nationalisme slovaque voit le jour[31]. En 1847, une version codifiée du slovaque par Ľudovít Štúr[31] est acceptée par catholiques et luthériens[32] (une version codifiée par Anton Bernolák[31] au XVIIIe siècle n'étant accepté que par les catholiques, les protestants utilisant jusqu'alors une version slovacicisée du tchèque[32] - ces notions panslaviques seront continués d'être soutenus par certains intellectuels, tels que Ján Kollár même après 1847[32].
Suite au Printemps des peuples, lors duquel les Slovaques s'opposèrent aux Hongrois[33], le nationalisme slovaque continue à se développer, avec la création de l'association culturelle Matica slovenská en 1863[34] et le Parti national slovaque en 1871[35]. Néanmoins, peu après la création de la Double Monarchie en 1867, lors de laquelle la Slovaquie retomba sous contrôle hongrois, ces institutions furent fermés[36] et le processus de magyarisation reprit[37].
Comme partie de la Tchécoslovaquie
Suite au traité de Saint-Germain-en-Laye de 1919 et du traité de Trianon de 1920 mettant fin à la Première Guerre mondiale, la Slovaquie, la Tchéquie (et jusqu'en 1939 la Ruthénie[38]) ont constitué de novembre 1918[8] au 31 décembre 1992[39] la Tchécoslovaquie. Cette union politique, prônée à Versailles[40], accordée par le traité de Saint-Germain-en-Laye, démantelée par l'Allemagne nazie et reconstituée en 1945[38] est partiellement artificielle : la Tchéquie, ancienne possession Autrichienne, était un pays plus développé et industrialisé et sa population beaucoup athée alors que la Slovaquie, ancienne possession hongroise, était plus rurale et profondément catholique[41], quoique les deux langues fussent particulièrement identiques (et comprises mutuellement grâce à la télévision d'État bilingue) [42].
L'autonomie slovaque et ruthène reste longtemps un rêve[43], [44], exception faite des années 1938 - 1939, lorsque les Slovaques profitent du chaos suite aux accords de Munich[43] pour proclamer l'autonomie du pays[45], [46]. En effet, en 1939, un État indépendant slovaque dirigé par Mgr Tiso est créé[46], [47] suite à pression de la part de Hitler qui menace de donner la Slovaquie aux Hongrois. L'état sera beaucoup inféodé au Troisième Reich après l'avoir été à Prague[47].
Indépendance
Le pays redevient indépendant au 1er janvier 1993[39], trois ans après la «Révolution de velours» de 1989 qui mit fin au régime totalitaire communiste[48] imposé par le «coup de Prague» de février 1948[49], le fédéralisme prôné par le «Printemps de Prague» de 1968 ayant été interrompu brutalement en août de cette année par l'Union soviétique et ses alliés[44], [50]. Depuis l'indépendance, le pays a poursuivi une politique d'intégration du pays dans les institutions internationales[19]; la Slovaquie fait partie de l'OTAN depuis le 29 mars 2004[51], et de l'Union européenne depuis le 1er mai 2004[52]. En 2005, le pays fut élu pour la première fois au Conseil de Sécurité de l'ONU[53]. L'euro est sa monnaie depuis le 1er janvier 2009[10], [54].
Politique
La Slovaquie est une république[5] parlementaire[6] ayant à sa tête un président, élu l'ensemble des cinq ans au suffrage universel[55], lors d'un scrutin uninominal majoritaire à deux tours) [56].
Le pouvoir exécutif est exercé essentiellement par le chef du gouvernement[55], le Premier ministre, qui est généralement le chef du parti ou de la coalition majoritaire au parlement[57], appelé par le président[58]. Le reste du gouvernement est appelé par le président sur recommandation du premier ministre[59].
Le pouvoir législatif est exercé par le Conseil national de la République slovaque (Národná rada Slovenskej republiky) [60], parlement monocaméral comprenant 150 membres[6]. Les délégués sont élus pour un mandat de quatre ans à la proportionnelle[6], lors d'une élection en un tour, où chaque parti ou coalition obtenant 5% des voix (7% pour une coalition de 2 ou 3 partis, 10% pour une coalition de 4 partis ou plus) [56].
La plus haute juridiction est la Cour suprême (Najvyšší sud), qui siège à Bratislava[61], [62]. La Cour constitutionnelle (Ústavný súd) décide des questions constitutionnelles. Ses 13 membres sont appelés par le Président pour 12 ans, à partir d'une liste de candidats choisis par le Parlement[63].
Politique intérieure
Gouvernement
Gouvernement du 4 juillet 2006, remanié le 26 octobre 2009[64]
Partis politiques
Les partis qui ont participé aux dernières élections sont[65] :
- Direction - Social-démocratie (Smer - sociálna demokracia) : Le parti de l'ancien Premier ministre Robert Fico
- Parti national slovaque (SNS)
- Mouvement pour la démocratie (HZD)
- Union démocratique et chrétienne slovaque (SDKÚ–DS) : le parti de l'actuelle Premier ministre Iveta Radičová
- Parti de la coalition hongroise (MKP / SMK)
- Mouvement chrétien-démocrate (KDH)
- Parti civique conservateur (OKS)
- Démocrates conservateurs de Slovaquie (KDS)
- Forum libre (SF)
- Parti populaire - Mouvement pour une Slovaquie démocratique (ĽS-HZDS)
- Parti communiste slovaque (KSS)
Résultats des dernières élections
Résultats des élections législatives du 12 juin 2010
Parti | Suffrages | +/- | Sièges | +/- | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Direction - Social-démocratie (Smer-SD) | 880 111 | 34, 79 % | +5, 60 | 62 | +12 | |
Union démocratique et chrétienne slovaque - Parti démocrate (SDKÚ-DS) | 390 042 | 15, 42 % | -2, 93 | 28 | -3 | |
Liberté et solidarité (SaS) | 307 287 | 12, 14 % | +12, 14 | 22 | +22 | |
Mouvement chrétien-démocrate (KDH) | 215 755 | 8, 52 % | +0, 21 | 15 | +1 | |
Most–Híd | 205 538 | 8, 12 % | +8, 12 | 14 | +14 | |
Parti national slovaque (SNS) | 128 490 | 5, 07 % | -6, 66 | 9 | -11 | |
Parti de la coalition hongroise (SMK-MKP) | 109 639 | 4, 33 % | -7, 35 | 0 | -20 | |
Parti populaire - Mouvement pour une Slovaquie démocratique (ĽS-HZDS) | 109 480 | 4, 32 % | -4, 47 | 0 | -15 | |
Autres | 183 044 | 7, 39 % | n/a | 0 | n/a |
Candidats et partis | 1er tour | 2ème tour | ||
---|---|---|---|---|
Votes | % | Votes | % | |
Ivan Gašparovič (Smer, SNS, HZD) | 876 061 | 46, 71 | 1 234 787 | 55, 53 |
Iveta Radičová (SDKÚ–DS, MKP, KDH, OKS) | 713 735 | 38, 05 | 988 808 | 44, 47 |
101 573 | 5, 42 | — | — | |
96 035 | 5, 12 | — | — | |
45 985 | 2, 45 | — | — | |
21 378 | 1, 14 | — | — | |
20 862 | 1, 11 | — | — | |
Total (taux de participation : 43, 63 % / 51, 67 %) | 1 875 629 | 100, 00 | 2 223 595 | 100, 00 |
Sources : (sk) statistics. sk, (en) electionresources. org |
Partis | Voix | % | Sièges |
---|---|---|---|
Direction - Social-démocratie (Smer – sociálna demokracia) | 671 185 | 29, 14 | 50 |
Union démocratique et chrétienne slovaque – Parti Démocratique (Slovenská demokratická a kresťanská únia – Demokratická strana) | 422 815 | 18, 35 | 31 |
Parti national slovaque (Slovenská národná strana) | 270 230 | 11 73 | 20 |
Parti de la coalition hongroise (Strana maďarskej koalície - Magyar Koalíció Pártja) | 269 111 | 11, 68 | 20 |
Parti populaire - Mouvement pour une Slovaquie démocratique (Ľudová strana – Hnutie za demokratické Slovensko) | 202 540 | 8, 79 | 15 |
Mouvement chrétien-démocrate (Kresťanskodemokratické hnutie) | 191 443 | 8, 31 | 14 |
Parti communiste slovaque (Komunistická strana Slovenska) | 89 418 | 3, 88 | - |
Forum libre (Slobodné fórum) | 79 963 | 3, 47 | - |
Alliance du nouveau citoyen (Aliancia Nového Občana) | 32 775 | 1, 42 | - |
Mouvement pour la démocratie (Hnutie za demokraciu) | 14 728 | 0, 63 | - |
Espoir (Nádej) | 14 595 | 0, 63 | - |
Total (Participation 54, 67%) | 2 258 533 | 150 | |
Sources : (sk) statistics. sk, (en) electionresources. org |
Politique extérieure
La Slovaquie et la République tchèque s'étant scindés en paix, et étant l'ensemble des deux les états successeurs de la Tchécoslovaquie, le pays a immédiatement été admis sur la scène internationale à son indépendance. Il a été admis aux Nations unies à son propre chef 19 jours après son indépendance[66]. En 2005, le pays fut élu pour la première fois au Conseil de Sécurité de l'ONU[53].
Organisations internationales
La Slovaquie fait partie de nombreuses organisations internationales, tels que :
- Nations unies[17], depuis le 19 janvier 1993[66]
- OTAN[17], depuis le 29 mars 2004[67]
- OCDE, depuis le 14 décembre 2000[68]
- Union européenne[17], depuis le 1er janvier 2004
- OSCE[17], depuis le1er janvier 1993[69]
- Conseil de l'Europe, depuis le 30 juin 1993[70]
Groupe Australie • Banque des règlements internationaux • Conseil de l'Europe • Initiative centre-européenne • Organisation européenne pour la recherche nucléaire • Conseil de Partenariat Euro-Atlantique • Banque européenne pour la reconstruction et le développement • Banque européenne d'investissement • Union européenne • Europol • Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture • Agence internationale de l'énergie atomique • Banque internationale pour la reconstruction et le développement • Organisation de l'aviation civile internationale • Chambre de commerce internationale • Cour pénale internationale • Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge • Association internationale de développement • Agence internationale de l'énergie • Société financière internationale • Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge • Organisation internationale du travail • Fonds monétaire international • Organisation maritime internationale • Organisation internationale de télécommunications mobiles par satellites • Interpol • Comité international olympique • Organisation internationale pour les migrations • Union interparlementaire • Organisation internationale de normalisation • Union internationale des télécommunications • Confédération syndicale internationale • Agence multilatérale de garantie des investissements • OTAN • Agence pour l'énergie nucléaire • Groupe des fournisseurs nucléaires • OCDE • Organisation pour l'interdiction des armes chimiques • OSCE • Cour permanente d'arbitrage • Convention de Schengen • Nations unies • Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement • UNESCO • Force des Nations unies chargée du maintien de la paix à Chypre • Organisation des Nations unies pour le développement industriel • Organisme des Nations unies chargé de la surveillance de la trêve • Organisation mondiale du tourisme • Union postale universelle • Confédération mondiale du travail • Union de l'Europe occidentale (pays partenaire associé) • Fédération syndicale mondiale • Organisation mondiale de la santé • Organisation mondiale de la propriété intellectuelle • Organisation météorologique mondiale • Organisation mondiale du commerce • Comité Zangger
Elle a aussi un statut d'observateur au sein des organisations suivantes :
Organisation de coopération économique de la mer noire • Conseil des États de la mer Baltique • Organisation des États américains • Organisation internationale de la francophonie • Initiative européenne du Sud-Est de coopération
Relations avec les pays voisins
Avec la République tchèque
Les relations entre la Slovaquie et la République tchèque ont été établies le 1er janvier 1993, le jour où la Tchécoslovaquie a été dissoute[72], que les deux pays ont constituée entre 1918 et 1993[73]. Avant cela, ils faisaient tous deux partie de l'Autriche-Hongrie, l'actuelle République Tchèque étant autrichienne depuis 1526 alors que la Slovaquie faisait partie de la Hongrie reconquise à la fin du XVIIe siècle[74]. Les deux pays ont 197 km de frontière commune[75] ; il y a à peu près 200 000 Slovaques habitant en République tchèque[76], et à peu près 45 000 Tchèques en Slovaquie[77].
Ces relations sont le plus souvent reconnus comme «cordiales», ou alors «très bonnes» dans les médias[78]. La Slovaquie a une ambassade à Prague et un consulat général à Brno[79], la République tchèque une ambassade à Bratislava[80] et un centre culturel à Bratislava[81] et Košice[82]. Il est habituel que la première visite officielle à l'étranger d'un nouveau chef d'État d'une de ces deux nations soit chez l'autre pays qui a auparavant constitué le pays commun[83].
Les deux pays font partie de l'OTAN[84], de l'UE[85] et du V4[86].
Avec la Hongrie
Les Relations entre la Hongrie et la Slovaquie ont été établies le 1er janvier 1993[87]. Les deux pays ont 676 km de frontière commune[75], [88] ; il y a à peu près 514 000[89] Hongrois habitant en Slovaquie, ce qui forme à peu près 10 % de la population[88], essentiellement dans le sud du pays et à peu près 25 000 Slovaques en Hongrie (soit à peu près 0, 12 % de la population) [90].
La Hongrie a une ambassade à Bratislava[91] et la Slovaquie a une ambassade à Budapest, un consulat général à Békéscsaba, et un centre culturel à Budapest[79].
Les deux pays font partie de l'OTAN[84], de l'UE[85] et du V4[86].
Bien que les deux pays soit alliés, des difficultés subsistent, tenant à l'histoire ainsi qu'à la question de la minorité magyarophone en Slovaquie, un accord bilatéral a été signé en décembre 2003 entre les deux pays[88].
Les relations ont été tendues par la présence du parti extrémiste et nationaliste[92] SNS de Ján Slota au gouvernement[93].
Avec la Pologne
Les relations entre la Pologne et la Slovaquie ont été établies en 1993[94]. Les deux pays ont 529 km de frontière commune[75] ; il y avait à peu près 2 000 Slovaques habitant en Pologne selon le recensement polonais de 2002[95], [96] (essentiellement dans les régions frontalière d'Orava et de Spiš, ainsi qu'à Cracovie et en Silésie) [97], et 2 602 Polonais en Slovaquie selon le recensement slovaque de 2001[42] quoique des estimations de 1998 donnent des nombres plus élevés (jusqu'à 25 000) [97], et à peu près 10 000 Polonais en Slovaquie.
La Slovaquie a une ambassade et un centre culturel à Varsovie et un consulat général à Cracovie[79], la Pologne une ambassade[98] et un centre culturel à Bratislava[99].
Les deux pays font partie de l'OTAN[84], de l'UE[85] et du V4[86].
Avec l'Autriche
Les relations entre l'Autriche et la Slovaquie ont été établies le 1er janvier 1993[100]. Les deux pays ont 91 km de frontière commune[75] (et les deux capitales sont à moins de 60 km l'une de l'autre). Officiellement 4 741 personnes se sont déclarée slovaque dont 1 775 citoyens autrichiens au recensement de 2001[101], mais des estimations non-officielles cite un chiffre d'environ 25 000 Slovaques habitant en Autriche[101]. Le gouvernement autrichien reconnait les Slovaques comme minorité nationale[102].
La Slovaquie a une ambassade à Vienne[79] et trois consulats honoraires à Innsbruck, Linz et Salzbourg[103], l'Autriche une ambassade à Bratislava[104].
Les deux pays font partie de l'UE[85].
Avec l'Ukraine
Les Relations entre la Slovaquie et l'Ukraine ont été établies le 1er janvier 1993, le jour où la Tchécoslovaquie a été dissoute[105]. Les deux pays ont 98 km de frontière commune[75], qui est aussi la frontière orientale de l'Union européenne et l'Espace Schengen[88] ; il y a à peu près 5 600 slovaques habitant en Ukraine dans l'Oblast de Transcarpathie[106] (qui jusqu'en 1938 était une région tchécoslovaque) et à peu près 55 000 ruthènes et ukrainiens en Slovaquie[71].
La Slovaquie a une ambassade à Kiev, un consulat général à Oujhorod[79], et deux consulats honoraires à Donetsk et Oujhorod[103], l'Ukraine une ambassade à Bratislava[107] et un consulat à Prešov[105]. La Slovaquie est favorable à l'entrée de l'Ukraine dans l'UE[88].
Relations avec l'Union européenne
L'Union européenne reste la priorité de la diplomatie slovaque[88].
La Slovaquie a rejoint le premier groupe des pays adhérents et clôturé les négociations lors du Conseil européen de Copenhague, les 13 et 14 décembre 2002. Elle a signé le traité d'adhésion le 16 avril 2003 à Athènes et l'a ratifié massivement (plus de 92 % d'oui) lors du référendum des 16 et 17 mai 2003. Son adhésion est devenue effective le 1er mai 2004[88].
La Slovaquie dispose de 13 eurodéputés[108], et a ratifié le traité de Lisbonne le 10 avril 2008 (par 103 voix contre 5) [88].
La Slovaquie soutient surtout la poursuite de la politique européenne de voisinage et souhaite prendre une part active dans la PESC et la PESD. Elle est attentive aux aspects concrets des politiques de l'Union européenne : budget européen, liberté de circulation des personnes, économie de la connaissance, culture et éducation, énergie, etc[88].
Chronologie
- Le 27 juin 1995, la Slovaquie présente la demande d'adhésion[109].
- Le 10 décembre 1999, a Slovaquie ouvre les négociations d'adhésion (terminées le 13 décembre 2002) [110].
- Le 14 avril 2003 le Conseil européen approuve l'adhésion[111].
- Le 16 avril 2003 : la Slovaquie signe le Traité d'adhésion (en vigueur au 1er mai 2004) [112].
- Le 17 mai 2003 92, 4% des Slovaques approuvent l'adhésion par référendum[113].
- Le 1er mai 2004 la Slovaquie entre dans l'Union européenne[114].
- Le 21 décembre 2007 la Slovaquie intègre l'Espace Schengen[115].
- Le 8 juillet 2008, la Slovaquie obtient l'accord définitif de l'Union européenne pour intégrer la Zone euro au 1er janvier 2009[116].
- Le 1er janvier 2009 la Slovaquie intègre la zone euro[10].
Géographie
La capitale et plus grande ville est Bratislava (l'ancienne Presbourg) et compte 460 000 habitants[3], [4]. Les autres villes principales sont Košice (Cassovie), Prešov, Nitra, ilina, Banská Bystrica, Trnava et Martin[4], [117].
Le paysage slovaque est particulièrement contrasté dans son relief. Les Carpates (qui commencent à Bratislava) s'étendent sur la majorité de la moitié nord du pays. [118] Parmi cet arc montagneux on distingue les hauts sommets des Tatras (Tatry), qui sont une destination particulièrement populaire pour le ski et contiennent de nombreux lacs et vallées mais aussi le plus haut point de la Slovaquie, le Gerlachovský štít (2 655 m), et le Kriváň, symbole du pays[119].
Les plaines se trouvent au sud-ouest (le long du Danube) et au sud-est . Les plus grandes rivières slovaques, hormis le Danube (Dunaj) dont elles sont des affluents, sont le Váh et le Hron, mais aussi la Morava[120] qui forme la frontière avec l'Autriche.
Le climat slovaque est un climat continental[121] accentué avec un rythme régulier des saisons[122]. Le mois de janvier est le plus froid (moyenne -2°C) et juillet août sont les plus chauds (+ 21 °C en moyenne) [122]. Dans la région de Bratislava, le climat est plus doux en hiver et plus chaud en été[123].
Subdivisions
La Slovaquie est divisée en 8 régions (kraje, au singulier kraj), appelées selon leur capitale[124] :
- Slovaquie occidentale
- Bratislavský kraj (Bratislava)
- Nitriansky kraj (Nitra)
- Trenčiansky kraj (Trenčín)
- Trnavský kraj (Trnava)
- Slovaquie centrale
- Slovaquie orientale
On peut aussi noter l'existence de 79 districts (okres) [125].
Villes
En 2008, 56 % de la population habitait en ville[126]. La capitale et plus grande ville, Bratislava, avec une population de plus de 425 000 habitants, est la 66e plus grande ville d'Europe, et sa zone urbaine élargie, avec d'avantage de 600 000 habitants est la 110e agglomération européenne (données Eurostat) [127].
Principales villes de Slovaquie | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
N° | Nom | Kraj | Pop. | N° | Nom | Kraj | Pop. | ||||
1 | Bratislava | Région de Bratislava | 428 672 | 11 | Prievidza | Région de Trenčín | 53 097 | ||||
2 | Košice | Région de Košice | 236 093 | 12 | Zvolen | Région de Banská Bystrica | 43 789 | ||||
3 | Prešov | Région de Prešov | 92 786 | 13 | Povaská Bystrica | Région de Trenčín | 42 773 | ||||
4 | Nitra | Région de Nitra | 87 285 | 14 | Nové Zámky | Région de Nitra | 42 262 | ||||
5 | ilina | Région de ilina | 85 400 | 15 | Michalovce | Région de Košice | 39 948 | ||||
6 | Banská Bystrica | Région de Banská Bystrica | 83 056 | 16 | Spišská Nová Ves | Région de Košice | 39 193 | ||||
7 | Trnava | Région de Trnava | 70 286 | 17 | Komárno | Région de Nitra | 37 366 | ||||
8 | Martin | Région de ilina | 60 133 | 18 | Levice | Région de Nitra | 36 538 | ||||
9 | Trenčín | Région de Trenčín | 57 854 | 19 | Humenné | Région de Prešov | 35 157 | ||||
10 | Poprad | Région de Prešov | 56 157 | 20 | Bardejov | Région de Prešov | 33 247 | ||||
Recensement de 2001 |
Infrastructures
Transport routier
Le réseau routier est en bon état dans la totalité, même s'il a peu d'autoroutes[128] (excepté autour de Bratislava, qui est relié à 4 autoroutes, y compris vers Vienne). La capitale connait des problèmes d'embouteillages[129].
Toutes les autoroutes peuvent être utilisées moyennant la vision d'un droit forfaitaire. Les vignettes[130] peuvent être acquises aux postes frontières et dans les stations-services[131]. Depuis le 1er janvier 2010, les poids lourds doivent être équipés d'un équipement de paiement électronique[132].
Transport ferroviaire
eleznice Slovenskej republiky (SR, Réseaux ferrés de la république slovaque) est la société de droit public qui gère l'infrastructure ferroviaire en Slovaquie. Le réseau est dense et en bon état, même si les trajets sont longs et certains trains vétustes[133].
SR gérait en 2007 3 658 km de lignes ce qui correspond à 6 881 km de voies[134] dont :
- Voie unique : 2 640 km
- Deux voies et plus : 1 019 km
- Écartement large (Ligne 500 Haniska (US steel) - Ukraine) : 99 km
- Écartement standard ( 1 435 mm ) : 3 509 km
- Écartement < 1 435 mm : 50 km
Avec :
- 76 tunnels pour une longueur totale de 43, 375 km
- 2 283 ponts pour une longueur totale de 46, 762 km
Transport aérien
L'aéroport principal du pays est l'aéroport M. R. Štefánik à 9 km de Bratislava[135] (qui est aussi proche de l'Aéroport de Vienne-Schwechat en Autriche[136]). D'autres aéroports pour passagers se trouvent à Košice[137], Poprad [138] et ilina [139].
Transport fluvial
Le Danube sur 172 km est l'unique voie navigable de Slovaquie[140]. Du fait que le fleuve se situe en grande partie sur la frontière avec la Hongrie l'ensemble des projets d'aménagement comme par exemple le barrage de Gabčíkovo doivent se faire en concertation avec ce dernier[141]. Les ports fluviaux principaux sont à Bratislava et Komárno[71].
Transports urbains
La majorité des villes possèdent un réseau de bus[142], dans 5 villes ce réseau de bus est complété par un réseau de trolleybus (Bratislava, Košice, Prešov, ilina, Banská Bystrica). À Bratislava ainsi qu'à Košice, le réseau urbain est agencé autour d'un réseau de trams[143].
Utilités
La Slovaquie est traversée par d'importants gazoducs[144], tel que le gazoduc Transgas reliant l'Ukraine à l'Autriche (et le hub de Baumgarten an der March). Son importance stratégique pour le gaz naturel devrait décroitre à l'avenir avec l'ouverture du gazoduc Nabucco[145]. Elle est aussi traversée par l'oléoduc Droujba[146]. En tout, elle est traversée par 6 769 km de gazoducs et 416 km d'oléoducs[71].
Le pays est importateur d'électricité (de peu), mais dépend essentiellement d'importations pour son pétrole et son gaz naturel[147].
La Slovaquie est pourvu d'un réseau téléphonique moderne, qui s'est beaucoup étendu ces dernières années, essentiellement avec les services mobiles. Le réseau est en train d'être converti au numérique ainsi qu'à la fibre optique, en particulier dans les grandes villes. Le service mobile est apporté par trois entreprises. Le pays a trois commutateurs internationaux, un à Bratislava et deux à Banská Bystrica. Le pays participe à des projets de communication internationaux. En 2009, le pays avait 867 615 hôtes internet, et 3 566 000 utilisateurs d'internet en 2008. Son indicatif téléphonique international est 421 et son domaine national de premier niveau . sk[148].
Démographie
En juillet 2009, la population slovaque était estimée à 5 463 046 habitants, faisant de la Slovaquie le 111e pays le plus peuplé au monde.
Selon le recensement de 2001, la majorité des habitants de Slovaquie sont des Slovaques (85, 8 %). Cependant, le pays compte une forte minorité magyarophone (de langue hongroise) dans le Sud et l'Est (9, 7 % de la population nationale). Les autres ethnies sont les Roms (1, 7 %) (Tsiganes), les Tchèques, les Ruthènes, les Ukrainiens, les Allemands et les Polonais.
Selon ce même recensement, 68, 9 % de la population est catholique, 10, 8 % protestante, 4, 1 % gréco-catholique, et 13 % athée.
En 2009, 15% de la population a moins de 15 ans, et 12, 5% plus de 65 ans. Le taux de natalité est de 10, 6 naissances pour 1000 habitants, plaçant le pays au 183e rang mondial (ou 1, 35 enfants par femme - 203e au monde), le taux de mortalité de 9, 53 pour 1000 habitants (72e rang mondial) et le taux de croissance de la population est de 0, 137 % (187e rang mondial). Le taux de mortalité infantile est de 6, 84 pour 1000 naissances (171e rang mondial), et l'espérance de vie moyenne à l'apparition est de 75, 4 ans (78e rang mondial).
Le taux d'alphabétisation est de 99, 6 % ; le pays dépense 3, 9 % de son PIB pour l'éducation (111e rang mondial). En 2008, 56 % de la population vivait en ville, et le taux d'urbanisation sur la période 2005-2010 était estimée à un taux annuel de 0, 2 %[71].
Économie
L'économie de la Slovaquie est en forte croissance depuis 2000, surtout grâce aux bénéfices de son intégration à l'Union européenne et des réformes libérales menées par le gouvernement de Mikuláš Dzurinda[149]. Depuis 1999, le taux de croissance annuel n'a ainsi cessé d'augmenter, passant de +0, 3 % à +8, 8 % en 2007[150]. Le terme «tigre des Tatras» est quelquefois employé, basé sur le terme Tigre Celtique[151].
À la faveur d'une main d'œuvre assez qualifiée, des salaires faibles et un droit du travail flexible, le pays attire de nombreuses entreprises industrielles. Après Volkswagen à Bratislava, c'est PSA Peugeot Citroën qui a annoncé un investissement à Trnava, puis Hyundaï Kia à ilina. Le secteur de l'industrie automobile représente désormais un tiers un tiers du PIB et formait le premier poste à l'exportation en 2006[152]. En 2007, 550 000 voitures devraient être assemblées dans le pays et 900 000 en 2010[153].
Hormis la métallurgie (vers la capitale et Košice) [154], les principales activités du pays sont le bois et ses dérivés (région de Banská Bystrica[155] et autour de Ruomberok[156]), les biens d'équipement et , à un degré moindre, l'électronique et l'habillement[147]. Le pays exploite aussi du charbon[157].
Le PIB se montait en 2008 à 95, 4 milliards de dollars, soit 22 000 par habitant[71][158]. L'impôt est à un taux unique de 19 %, et ce autant pour les entreprises que pour les particuliers[159]. Pour l'année 2009, le taux de chômage s'établit à 11, 9 % de la population active [160].
La balance commerciale slovaque est un peu négative. En 2008 ses importations étaient de 73 620 000 000 contre des exportations de 72 570 000 000 . Les partenaires commerciaux de la Slovaquie étaient essentiellement des pays de l'Union européenne, la Russie, la Corée du Sud et la Chine. Un quart des exportations en 2004 étaient des véhicules[71].
Secteur primaire
En 2008, l'agriculture composait 3, 7% de l'économie slovaque. L'agriculture slovaque produit essentiellement des céréales, des pommes de terre, de la betterave à sucre, du houblon, des fruits; l'élevage essentiellement des porcs, des bœufs, de la volaille; le pays est aussi engagé dans la sylviculture[71].
Industrie
En 2008, les principaux secteurs industriels étaient : la métallurgie, l'agroalimentaire, l'énergie (électricité, gaz, coke, combustible nucléaire), la chimie et les fibres chimiques, les machines, la papèterie, la poterie et la céramique, les véhicules, les textiles, les équipements électriques et optiques et le caoutchouc[71].
Monnaie
La devise officielle de la Slovaquie est l'euro depuis le 1er janvier 2009[10]. L'ancienne devise était la couronne slovaque (Slovenská Koruna) qui fut en circulation du 8 février 1993[161] au 17 janvier 2009[10], [162].
Le cours de change définitivement adopté est de 30, 1260 couronnes slovaques pour un euro[10]. Les faces des pièces slovaques en euro ont été adoptées par la Banque centrale slovaque en décembre 2005[163], le public put voter pendant une semaine parmi 10 designs envisageables[164], [165].
Sports
Hockey sur glace
Le sport le plus populaire et le plus pratiqué en Slovaquie est le Hockey sur glace[166]. La Slovaquie est l'une des meilleures nations mondiales, classée aujourd'hui 9e au classement IIHF[167]. L'équipe nationale rencontra son heure de gloire en 2002 quand elle fut championne du monde[166]. D'autre part de nombreux joueurs slovaques évoluent dans la LNH, la meilleure ligue du monde. En 2011, Bratislava et Košice seront les ville hôtes du Championnat du monde d'hockey sur glace 2011[166].
Au niveau national, le Championnat de Slovaquie d'hockey sur glace se nomme la Slovnaft Extraliga. Le championnat est disputé par treize équipes et les huit premières disputent des séries éliminatoires[168]. Le HC Slovan Bratislava est le club le plus titré (7 titres) [169], puis le HC Košice (4) [170], le HC Dukla Trenčín (3) [171]. Le HKm Zvolen[172] et le MsHK ilina[173] ont l'ensemble des deux gagnés un titre chacun. Quatre équipes slovaques ont gagné la Coupe continentale d'hockey sur glace : le HC Košice, le HC Slovan Bratislava, le HKm Zvolen et le MHC Martin[174].
Environ 10 000 joueurs sont licenciés auprès de la Fédération de Slovaquie d'hockey sur glace (Slovenský zväz ľadového hokeja ou SZĽH) [175].
Football
La Slovaquie s'est qualifiée pour la première fois de son histoire pour la Coupe du monde de football de 2010, le 14 octobre 2009, au détriment de la Slovénie[176]. Elle crée la surprise en battant l'Italie, tenante du titre sur le score de 3 à 2. Jusque là, elle avait failli se qualifier surtout pour la Coupe du monde 2006, uniquement éliminée en matchs de barrages face à l'Espagne[177]. Elle possède aujourd'hui dans ses rangs des joueurs tels que Martin Škrtel (Liverpool FC) un des meilleurs défenseurs du championnat anglais[178], Robert Vittek (LOSC Lille Métropole) [179], Marek Mintal (FC Nuremberg) qui fut meilleur buteur de la Bundesliga en 2005[180] et en particulier Marek Hamšík (SSC Naples) [181] en qui on voit un futur grand joueur et qui est intéresse les meilleures équipes européennes[182], [183].
Au niveau national, le premier niveau du championnat est la Corgoň Liga qui a 12 équipes[184]. Les équipes les plus titrés sont le Slovan Bratislava (5 titres) [185] et le MŠK ilina (4) [186]. Le 1. FC Košice[187], l'Inter Bratislava[188], et l'Artmedia Bratislava[189], [190] ont gagné 2 titres et le MFK Ruomberok 1[191].
Tennis
En tennis, la Slovaquie est présente sur la scène internationale autant chez les hommes que chez les femmes. Le tennis masculin slovaque rencontra son heure de gloire en 2005 quand elle atteignit la finale de la Coupe Davis où elle s'inclina face à la Croatie[192]. Mais depuis, le tennis masculin slovaque a du mal puisque ses 2 meilleurs joueurs, Dominik Hrbatý (no 12 mondial en 2004 et demi-finaliste à Roland-Garros en 1999) [193], [194] et Karol Beck (ex 36e mondial) [195] se font vieillissant et que la relève a du mal venir, au point qu'aucun joueur slovaque figure dans le Top 100 aujourd'hui[196]. Les femmes possèdent une bonne équipe de Fed Cup emmenée par Daniela Hantuchová (régulièrement dans les 10 meilleures joueuses mondiales) et Dominika Cibulková[197].
Canoë-kayak
La Slovaquie fait aussi partie des meilleures nations en canoë-kayak. Elle possède dans ses rangs, Michal Martikan[198] le meilleur céiste de ces 15 dernières années avec Tony Estanguet[199]. Il a à son palmarès plusieurs Coupe du monde et en particulier 2 titres olympiques (en 1996 à Atlanta et 2008 à Pékin) [198] et a été 2 fois vice-champion olympique (en 2000 à Sydney et 2004 à Athènes) [198]. En canoë biplace, les frères Pavol[200] et Peter Hochschorner[201] ont un palmarès tout aussi impressionnant puisque ils ont été trois fois consécutivement champions olympiques en 2000, 2004 et 2008[202].
Autres sports
- Aux Jeux olympiques d'été, la Slovaquie n'a gagné de médailles d'or (7) qu'en Canoë-kayak, mais a aussi gagné des médailles en natation, au tir, au judo, en lutte. Aux jeux olympiques d'hiver, la Slovaquie a gagné des médailles en biathlon et en snowboard[203].
- En cyclisme quoique peu présente au niveau international[204], la Slovaquie possède un futur grand coureur avec le jeune Peter Velits de chez l'équipe Milram qui fut champion du monde des moins de 23 ans en 2007[205].
Culture
Littérature
La littérature slovaque du Moyen Âge est en grande partie d'inspiration biblique et les thèmes, le style ont été fréquemment recopié d'une œuvre à l'autre et étaient le plus souvent annonymes[206].
Si la littérature slovaque était active depuis la renaissance, elle n'a pris son essor qu'à partir de 1843 quand le dialecte du centre de la Slovaquie fut codifié pour en faire une langue au niveau national[207].
Au XVIIIe siècle apparait un nationalisme savant (avec des auteurs comme Juraj Papánek ou Juraj Sklenár), et avec les changements sociaux sous les règnes de Marie-Thérèse et Joseph II (fin du système féodal, alphabétisation, rapprochement des notions de Nation et de communauté linguistique), les premières codifications du slovaque et textes littéraires en slovaque apparaissent[208].
La seconde codification du slovaque par Ľudovít Štúr devint le slovaque qu'on connait actuellement, grâce entre autres à l'œuvre des poètes Janko Kráľ, Andrej Sládkovič et Ján Botto. La propagation du slovaque et de sa littérature souffrirent sous la période de magyarisation entre 1867 et 1919 (bien qu'on peut noter des auteurs tels que Pavol Dobšinský et Pavol Országh Hviezdoslav) [208].
Après la création de la Tchécoslovaquie, la prose devient plus prédominante, surtout réaliste (Ladislav Nádaši-Jégé, Milo Urban, Jozef Cíger-Hronský). Lors des années 1930, des courants plus lyriques et naturalistes apparaissent (Dobroslav Chrobák, Margita Figuli, František Švantner) [208].
Après la Deuxième Guerre mondiale, les thèmes de la Partisannerie et du Soulèvement national slovaque dominent, mais les premiers thèmes anti-stalinistes apparaissent dès 1954, sous la plume d'Alfonz Bednár (mais également de František Hečko, Rudolf Jašík, Dominik Tatarka, ou Ladislav Mňačko). Dans les années 1970, la littérature slovaque devient moins politique (Vincent Šikula, Ladislav Ballek, Ján Johanides, Pavel Vilikovský, Rudolf Sloboda, Dušan Mitana) [208].
Depuis l'indépendance de la Slovaquie, la Slovaquie a une littérature particulièrement vibrante, on peut noter par exemple Martin M. Šimečka ou Peter Pišťanek[208].
Arts plastiques
La tradition artistique slovaque remonte jusqu'au Moyen Âge. De l'époque, de nombreux maîtres sont connus, tels que maître Paul de Levoča ou Maitre MS. L'art slovaque moderne a été influencé par le folklore slovaque et l'art européen[209].
Au milieu du XIXe siècle, un style slovaque apparait avec des artistes comme Peter Michal Bohúň ou Jozef Boetech Klemens. D'autres artistes importants Vladimír Kompánek, Ladislav Medňanský, Dominik Skutecký, la peintre cubiste Ester Šimerová-Martinčeková, ou le surréaliste Imro Weiner-Kráľ, ou au XXe siècle, Koloman Sokol, Albín Brunovský, Martin Benka, Mikuláš Galanda, ou Ľudovít Fulla[209].
Musique
La musique slovaque remonte à la musique religieuse catholique, elle est étroitement liée à la musique des pays et peuples voisins (Autriche, Roms), et des états dont la Slovaquie a fait partie (Hongrie, Tchéquie). Elle a aussi d'autres influences telles que les musiques allemande, espagnole, française, italienne, ou provençale[210].
La vie musicale ne reprend son cours pleinement qu'au XVIIe siècle (avec des compositeurs tels que Ján Kusser), suite aux invasions ottomanes et Bratislava devenant la ville de couronnement hongroise, et qui reste jusqu'à désormais un centre musical important, visité par de nombreux grands compositeurs[210].
Suite à l'indépendance, sur les bases de la musique tchèque et traditionnelle naît une musique nationale slovaque, avec des compositeurs tels que Eugen Suchoň, Ján Cikker, et Alexander Moyzes, qui sera suivie par une avant-garde forte dans les années 1960, avec Roman Berger, Jozef Malovec, Pavol Šimai, Ilja Zeljenka, Miro Bázlik, Ivan Parík, Peter Kolman, Ladislav Kupkovič. Après les années 1980, des compositeurs influencés par la musique minimaliste apparaissent, tels que Martin Burlas, ou Peter Machajdik[210].
La Slovaquie possède aussi de grands orchestres tels que l'Orchestre philharmonique slovaque, et de très bons interprètes tels qu'Edita Gruberová.
La musique populaire slovaque est particulièrement caractéristique et particulièrement riche, bénéficiant de la situation du pays à un carrefour entre l'est et l'ouest , mais aussi le sud et le nord de l'Europe[211], et cette musique a influencé les premiers compositeurs slovaques[212]. La musique respectant les traditions slovaque a aussi bénéficié du travail de Béla Bartók (Les Chants populaires slovaques) [213]. Un des instruments respectant les traditions slovaques est la flûte fujara, qui a été promue comme Patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l'UNESCO en 2005[214].
La scène pop a été dominée depuis des années par Richard Müller[215], les musiques actuelles sont particulièrement en vogue depuis la chute du régime communiste[212] (voir aussi Liste de groupes musicaux slovaques).
Cinéma
Le cinéma en Slovaquie a souffert sous le régime communiste de la censure, et depuis l'indépendance de la compétition internationale et la réduction des subventions culturelles. Néanmoins, certains réalisateurs slovaques ont réussi à obtenir une reconnaissance internationale, comme Ján Kadár, Juraj Jakubisko, Dušan Hanák, Štefan Uher[209]. La Slovaquie héberge aussi une des sociétés les plus connues en porno gay : Belami.
Autres personnes
La Slovaquie est aussi réputé pour ses polymathes, tels que Pavol Jozef Šafárik, Matej Bel, Ján Kollár, et ses réformateurs et révolutionnaires politiques tels que Milan Rastislav Štefánik et Alexander Dubček. D'autres personnalités célèbres incluent le héros Juraj Jánošík (équivalent slovaque de Robin des Bois), ou l'aventurier Móric Beňovský.
Architecture
De nombreux grands monuments ont été fabriqués sous le régime communiste dans les années 1960 et 1970 (tels que le Nový Most ou la tour de télévision du Kamzík), qui ne sont pas forcément unanimement appréciés aujourd'hui[216].
L'architecture slovaque représente de nombreux styles (médiéval, baroque, moderne ou encore Art nouveau) [217]. Parmi les architectes slovaques on peut noter Dušan Jurkovič [218].
Une curiosité touristique rare et intéressante de la Slovaquie orientale (près de Košice) est le grand nombre d'églises rurales en bois, qui évoquent les stavkirke de Norvège[219].
Gastronomie
La cuisine est fortement influencé par les cuisines hongroise, autrichienne et slave[220] on retrouve par conséquent sur les tables la goulash, les Strudels et borchtch. Mais le plat national est un plat typiquement montagnard qui se nomme halušky au brynza (slovaque : Bryndzové halušky) et qui consiste en un plat de gnocchis au fromage de brebis nommé Brynza[220]. Deux autres plats, des galettes de pommes de terre (slovaque : zemiakové placky) et une soupe aux choux (slovaque : kapustnica) présente sur toutes tables le soir de Noël sont à signaler[221].
Les alcools respectant les traditions slovaques sont des alcools forts à base de prune (slivovica) et de baie de genévier (Borovička) [220]. Les régions viticoles sont habituellement orienté vers la production de vin blanc dont le vin de Tokaj produit dans le sud-est de la région de Košice[220].
Langues
Le slovaque est une langue du groupe slave occidental, proche du tchèque, qui présente trois principaux dialectes. Il fut codifié par Anton Bernolák en 1787 (Bernolák se basa sur le dialecte slovaque occidental pour codifier la première langue littéraire slovaque), et Ľudovít Štúr, qui se basa sur le dialecte central en 1843[207].
Le slovaque est l'unique langue officielle[42]. Une nouvelle loi controversée adoptée par le parlement slovaque en juillet 2009 prévoit des sanctions, allant jusqu'à 5 000 euros d'amende, pour l'utilisation d'une langue d'une minorité dans les services publics[222]. Néanmoins, les communes dont une minorité linguistique représente plus de 20% des habitants bénéficient d'une signalisation bilingue[42]. Les langues minoritaires reconnues sont en ordre décroissant du nombre de locuteurs, le hongrois, le romani des Carpates parlé par les Roms, le tchèque parlé par les Tchèques et les Moraves, le ruthène et l'ukrainien, l'allemand (0, 1 %), le croate (0, 1 %), le polonais (0, 05 %) et le bulgare (0, 02 %). Les Juifs (0, 06 %) sont aussi reconnus comme minorité mais se distinguent par la religion et non par la langue[42].
Religion
La majorité des Slovaques s'identifient[223] comme catholiques ou d'origine catholique (68, 9 %), On compte aussi 6, 93 % de luthériens, 4, 1 % de gréco-catholiques, 2 % de calvinistes et 0, 9 % d'orthodoxes et 13, 0% se sont déclaré sans confession. Il semble que quoique moins que ces pourcentages fréquente les lieux de culte car selon l'Eurobaromètre de la Commission européenne en 2005, 40% de la population était athée ou agnostique[224]. Seuls légèrement plus de 2000 juifs demeurent actuellement[223] (comparé à 89.000 avant-guerre[225]).
Fêtes et jours fériés
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
---|---|---|---|
1er janvier (1993) | Nouvel An et Fête nationale | Novy Rok + Deň vzniku Slovenskej republiky | |
6 janvier | Épiphanie (Adoration des Mages ou Baptême du Christ et Noël pour les chrétiens orthodoxes) | Zjavenie Pána (Traja králi a vianočný sviatok pravoslávnych kresťaňov) | |
Vendredi Saint | Veľký piatok | ||
Lundi de Pâques | Veľkonočný pondelok | ||
1er mai (1886) | Fête du travail | Sviatok práce | |
8 mai (1945) | Jour de la victoire sur le nazisme | Deň víťazstva nad fašizmom | |
5 juillet (863) | Fête de saints Cyrille et Méthode | Sviatok svätého Cyrila a Metoda | |
29 août (1944) | Jour anniversaire du Soulèvement national slovaque | Výročie SNP | |
1er septembre (1992) | Jour de la Constitution de la République slovaque | Deň Ústavy Slovenskej republiky | |
15 septembre | Fête de Notre-Dame des Sept Douleurs, patronne de la Slovaquie | Sviatok Panny Márie Sedembolestnej, patrónky Slovenska | lendemain de la Sainte-Croix |
1er novembre | Toussaint | Sviatok všetkých svätých | |
17 novembre (1989/1939) | Journée de la lutte pour la Liberté et la Démocratie | Deň boja za slobodu a demokraciu | |
24 décembre | Veille de Noël | Štedrý večer | |
25 décembre | Noël | 1. sviatok vianočný | |
26 décembre | Saint-Étienne | 2. sviatok vianočný | [226] |
Galeries
Codes
La Slovaquie a pour codes :
- SK, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2[227], selon la Nomenclature d'unités territoriales statistiques de l'Union européenne[228], et selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques[229] ;
- SVK, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3[229], selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3[230], et selon la liste des codes pays du CIO, code alpha-3[229] ;
- LO, selon la norme FIPS 10-4[231] ;
- LZ, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports[232] ;
- OM, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs[233] ;
- . sk, le domaine national de premier niveau (country code top level domain : ccTLD) [229] ;
- 421, selon la liste des indicatifs téléphoniques internationaux par pays[229] ;
Notes et références
- «Nom officiel : République slovaque» France Diplomatie : Présentation de la Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «Langue officielle : slovaque» France Diplomatie : Présentation de la Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «Capitale : Bratislava (460 000 hab. ) anciennement Presbourg» France Diplomatie : Présentation de la Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «Villes principales (N. d'habitants. ) : Bratislava : 452 288; Košice : 240 915, Prešov : 92 687; Nitra : 87 357; ilina : 86 685; Banská Bystrica : 84 919» Office de tourisme slovaque : Infos générales, consulté le 4 décembre 2009
- «Régime politique : république» Europa. eu : Les pays européens - Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «Le pays possède un parlement monocaméral dont les 150 membres sont élus pour quatre ans.» Europa. eu : Les pays européens - Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «Superficie : 49, 035 km2 (45% de forêts)» France Diplomatie : présentation de la Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «1918 : Accord de Pittsburgh - Indépendance de la première République tchécoslovaque» La Slovaquie en quelques dates - Ambassade de France en Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «La Slovaquie est devenue indépendante en janvier 1993, après la scission de la Tchécoslovaquie en deux États.» Europa. eu : Les pays européens - Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «Monnaie : couronne (1 euro = à peu près 40 SKK) Adoption de l'euro le 1er janvier 2009» France Diplomatie : Présentation de la Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «Décalage horaire (comparé à Paris) - en été : Pas de décalage horaire. - en hiver : Pas de décalage horaire.» France Diplomatie : Présentation de la Slovaquie (Géographie) , consulté le 4 décembre 2009
- «Zone de temps : Temps d'Europe centrale (GMT +1 heure), temps d'été du premier dimanche de mars au dernier dimanche d'octobre (GMT + 2 heures)» Office de tourisme slovaque : Infos Pratiques, consulté le 4 décembre 2009
- «L'Hymne national : de la République slovaque se compose des deux premières strophes du chant «Nad Tatrou sa blyska» dont les paroles sont du poète Janko Matuska (1821-1877).» Symboles de la Slovaquie - Association des originaires et amis des pays tchèques et slovaque, consulté le 4 décembre 2009
- «Le code international pour appeler de l'étranger est +421, suivi par le code régional (par exemple 2 pour Bratislava)» Office de tourisme slovaque : Infos Pratiques, consulté le 4 décembre 2009
- «Au cœur de l'Europe, la Slovaquie couvre une superficie de 49 036 km2 et partage ses frontières avec la Pologne au nord (597 km), l'Ukraine à l'est (98 km), la Hongrie au sud (679 km), l'Autriche (127 km) et la République tchèque (265 km) à l'ouest .» France Diplomatie : Présentation de la Slovaquie (Géographie) , consulté le 4 décembre 2009
- «1er janvier 1993 : "Divorce de velours"» La Slovaquie en quelques dates - Ambassade de France en Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- (en) (sk) Membership in international organisations : EU, NATO, OSN, ŒCD, OSCE, WHO, INTEPOL etc. Permanent Mission of the Slovak Republic to the UN in NY
- OMC | République slovaque - Renseignements par Membre, consulté le 3 janvier 2010
- «Appartenance aux org. internation. : OSN, ŒCD, WTO, V4, OTAN, EU» Office de tourisme slovaque : Infos Générales, consulté le 4 décembre 2009
- «Ve siècle : Invasions slaves» La Slovaquie en quelques dates - Ambassade de France en Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «300-500 : Les premiers Slaves s'installent sur le territoire de l'actuelle Slovaquie»Histoire de la Slovaquie, quelques dates - Association des originaires et amis des pays tchèques et slovaque consulté le 4 décembre 2009
- (en) Heart of Europe : A comprehensive guide to Slovakia|History of Slovakia : The Great Moravian Empire, consulté le 5 janvier 2010
- «1018 : La Slovaquie passe sous domination magyare (jusqu'au XXe siècle)» La Slovaquie en quelques dates - Ambassade de France en Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «1000 : Le premier roi de Hongrie Étienne Ier est couronné par le pape. Après sa mort, il est canonisé comme saint Étienne. À cette époque l'empire hongrois s'étendait sur les territoires de la Hongrie, de la Slovaquie, de la Croatie, de la Slovénie et une partie de la Roumanie et de l'Ukraine» Histoire de la Slovaquie, quelques dates - Association des originaires et amis des pays tchèques et slovaque consulté le 4 décembre 2009
- (en) «Stephen was crowned the first Hungarian king in 1000 and Hungary became an independent church province. Shortly after Stephen's coronation the Polish king Boleslaw the Great overpowered the territory of Slovakia and entrusted it to the administration of Michæl's son Ladislas. This lasted even after Boleslaw's death, until 1029, when Stephen I took advantage of the Poles'weakening influence and took Slovakia for himself. » («Étienne fut couronné premier roi de Hongrie en l'an 1000 et la Hongrie une province indépendante de l'Église. Peu après le couronnement d'Étienne, le roi de Pologne Boleslas le Grand vainc la Slovaquie et place Ladislas, fils de Michel en charge du territoire. Ceci continua jusqu'après la mort de Boleslas, jusqu'en 1029, lorsque saint Étienne tira avantage de l'affaiblissement de l'influence des Polonais et reprit le contrôle de la Slovaquie. ») : The Visegrad Group : the Czech Republic, Hungary, Poland and Slovakia - Brief History of Slovakia, consulté le 6 janvier 2010
- (sk) Banque Nationale Slovaque : Les pièces slovaques, consulté le 6 janvier 2010
- «1536 : Après la prise de Buda par les Turcs, Bratislava devient capitale de la Hongrie» La Slovaquie en quelques dates - Ambassade de France en Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «1500-1600 : La majorité du territoire de l'Empire hongrois, y compris Budapest , tombe sous occupation turque. De fait Bratislava devient capitale du territoire hongrois libre» Histoire de la Slovaquie, quelques dates - Association des Originaires et amis des pays tchèque et slovaque consulté le 4 décembre 2009
- «1740-1780 : Règne de la reine Marie-Thérèse couronnée à Bratislava» Histoire de la Slovaquie, quelques dates - Association des originaires et amis des pays tchèques et slovaque consulté le 5 décembre 2009
- «1526 : Après la défaite des Hongrois à Mohács, les Habsbourg s'emparent de la couronne de Hongrie» La Slovaquie en quelques dates - Ambassade de France en Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «XIXe siècle Abolition du servage, développement industriel, mines (75 % de la production hongroise) Début de la renaissance culturelle et nationale slovaque en réaction contre la domination hongroise ; codification de la langue slovaque (Anton Bernolák puis Ľudovít Štúr)» La Slovaquie en quelques dates - Ambassade de France en Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- (en) Robert William Seton-Watson, A History of the Czechs and Slovaks, Archon Books, Hamden (Connecticut), 1965, 413 p. , p. 261 : The Slovaks under Hungarian Rule : Štúr, Hurban and Hoda
- «1848 : Echec des mouvements anti-hongrois et anti-Habsbourg ; germanisation» La Slovaquie en quelques dates - Ambassade de France en Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «1863 : Fondation de Matica Slovenska pour l'enseignement et la culture slovaque» La Slovaquie en quelques dates - Ambassade de France en Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- (en) «The Slovak National Party was established in 1871 on the basis of the Memorandum of the Slovak Nation. » («Le Parti national slovaque fut établi en 1871 sur les bases du Mémorandum de la Nation Slovaque. ») : The Visegrad Group : the Czech Republic, Hungary, Poland and Slovakia - Brief History of Slovakia, consulté le 6 janvier 2010
- (en) «The realisation of this state doctrine resulted in steps taken by the ruling power which led to the abolition of Matica slovenská and the Slovak gymnazia in 1874-1875. Slovaks were left without opportunities for higher education in their mother tongue and an institution whose mission was to promote cultural activity, education and scientific learning. » («La réalisation de cette doctrine d'état résultant en l'abolition de Matica slovenská et des lycées slovaques en 1874-1875. Les slovaques se retrouvèrent sans opportunités d'éducation supérieure dans leur langue maternelle et sans institution qui avait pour mission de promouvoir l'activité culturelle, éducative et scientifique. ») : The Visegrad Group : the Czech Republic, Hungary, Poland and Slovakia - Brief History of Slovakia, consulté le 6 janvier 2010
- «1867 : "Double Monarchie" ; magyarisation brutale de la Slovaquie (jusqu'en 1914)» La Slovaquie en quelques dates - Ambassade de France en Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «1945 : Libération par les troupes soviétiques et effondrement de l'Etat slovaque - reconstitution de la Tchécoslovaquie, amputée de la Transcarpathie» La Slovaquie en quelques dates - Ambassade de France en Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «1993 : 1er janvier, indépendance de la République Slovaque» Histoire de la Slovaquie, quelques dates - Association des originaires et amis des pays tchèques et slovaque consulté le 4 décembre 2009
- (en) Ladislav Deák, Trianon : Illusions and Reality, Porozumenie, Bratislava, 1995, 32 p. (ISBN 80-967427-2-8) , p. 6-7 : The act of signing the peace with Hungary was only a symbolic ceremonial act, since the Entente powers has already recognized Czecho-Slovakia as an allied state almost two years before. The peace conference had already decided about frontiers, and from the end of 1918, the territory of Slovakia was already part of the Czecho-Slovak state. Only the signature of Hungary was lacking to give confirmation in international law to the dissolution of the old Kingdom of Hungary.
- (en) «The new state consisted of three politically, economically and culturally unequally developed territorial units. » («Le nouvel état consistait de trois territoires au développement politique, économique et culturel inégal. ») : The Visegrad Group : the Czech Republic, Hungary, Poland and Slovakia - Brief History of Slovakia, consulté le 6 janvier 2010
- LECLERC, Jacques. «Slovaquie» dans L'aménagement linguistique dans le monde, Québec, TLFQ, Université Laval Consulté le 11 janvier 2009
- «1938 : A la suite des accords de Munich et de la déception de la non application de l'accord de Pittsburgh par les Tchèques, les Slovaques créent un gouvernement autonome» La Slovaquie en quelques dates - Ambassade de France en Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «1948-1968 : Les dirigeants communistes de la Tchécoslovaquie refusent l'autonomie aux Slovaques» La Slovaquie en quelques dates - Ambassade de France en Slovaquie, consulté le 5 décembre 2009
- «15 mars 1939 : "Indépendance" de la république slovaque ; la Hongrie annexe la Slovaquie méridionale.» La Slovaquie en quelques dates - Ambassade de France en Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «1939 : Occupation par l'armée allemande de la région des Sudètes (territoire tchèque). Un état indépendant slovaque dirigé par Mgr Tiso est créé suite à la pression faite par Hitler qui menace de livrer la Slovaquie à la Hongrie» Histoire de la Slovaquie, quelques dates - Association des Originaires et amis des pays Tchèques et Slovaque consulté le 4 décembre 2009
- «1939-1945 : Etat fasciste dirigé par Mgr Tiso, étroitement inféodé à l'Allemagne nazie.» La Slovaquie en quelques dates - Ambassade de France en Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «1989 : Novembre, amorcée par des groupes d'étudiants à Bratislava le 16 novembre ainsi qu'à Prague le 17 novembre, la "Révolution de Velours" met fin au pouvoir des communistes» Histoire de la Slovaquie, quelques dates - Association des Originaires et amis des pays Tchèques et Slovaque consulté le 4 décembre 2009
- «1948 : Février, les communistes prennent le pouvoir et Klement Gottwald instaure un régime quasi stalinien, c'est le Coup de Prague» Histoire de la Slovaquie, quelques dates - Association des Originaires et amis des pays Tchèques et Slovaque consulté le 5 décembre 2009
- «1968 : Invasion des troupes du Pacte de Varsovie» La Slovaquie en quelques dates - Ambassade de France en Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «Le 29 mars 2004 : La Slovaquie entre dans l'OTAN.» La Slovaquie en quelques dates - Ambassade de France en Slovaquie, consulté le 5 décembre 2009
- Erreur de citation : Balise
<ref>
incorrecte ; aucun texte n'a été apporté pour les références appeléesaots2004
. - «Le 10 octobre 2005 : la Slovaquie a été élue membre non-permanent du Conseil de sécurité de l'ONU (mandat pour 2 ans)» La Slovaquie en quelques dates - Ambassade de France en Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- «2009 : La Slovaquie adopte l'Euro, devise de l'Union européenne» Histoire de la Slovaquie, quelques dates - Association des Originaires et amis des pays Tchèques et Slovaque consulté le 4 décembre 2009
- «Le président, élu au suffrage universel direct pour cinq ans, ne dispose que d'un pouvoir limité.» Europa. eu : Les pays européens - Slovaquie, consulté le 4 décembre 2009
- (en) Election Resources on the Internet : Presidential and Legislative Elections in Slovakia, Part I, consulté le 3 janvier 2010
- (en) «The left-wing Smer Party led by Robert Fico won nearly 30% of the votes, but not enough seats to govern alone, at general elections in June 2006. The president appointed Mr Fico prime minister after he reached a coalition agreement with the centre-left Movement for a Democratic Slovakia (HZDS), led by Vladimir Meciar, and the right-wing Slovak National Party. The three parties together have 85 seats in the 150 seat parliament. » («Le parti de gauche Smer de Robert Fico remporta 30% des voix, mais pas suffisament pour gouverner seul, aux élections législatives en juin 2006. Le président appela M. Fico comme premier ministre après qu'il forma une coalition avec le Mouvement pour une Slovaquie démocratique de Vladimir Meciar (de centre gauche), et le parti de droite Parti national slovaque. Ensemble, les trois partis on 85 des 150 sièges au parlement.»), BBC : BBC NEWS | World | Europe | Country profile : Slovakia, consulté le 3 janvier 2010
- (en) «The president appoints the prime minister. » («Le président appelle le premier ministre.»), BBC : BBC NEWS | World | Europe | Country profile : Slovakia, consulté le 3 janvier 2010
- (en) «The Government of the Slovak Republic (SR) is the head of the Executive. It is made up of the Prime Minister, presiding over it, his or her Deputies and Government Ministers. The Government is appointed by the President of the Slovak Republic on the recommendation of the Prime Minister. » («Le gouvernement de la république slovaque est en charge du pouvoir exécutif. Il se compose du premier ministre, qui est à sa tête, ses adjoints et ministres. Le gouvernement est appelé par le président sur recommendation du premier ministre.») Government of the Slovak Republic
- (en) «However, parliament exercises legislative power. » («Néanmoins, le parlement exerce le pouvoir législatif.»), BBC : BBC NEWS | World | Europe|Country profile : Slovakia, consulté le 3 janvier 2010
- (en) «The system of courts is composed of : The Supreme Court of the Slovak Republic with its seat in Bratislava – and other courts (Article 143 of the Constitution SR), i. e. regional courts, district courts and military courts» («Le dispositif de tribunaux se compose de : la cour suprême de la République slovaque basée à Bratislava et d'autres (Article 143 de la constitution de la République slovaque).» Ministry of justice of the Slovak republic, consulté le 2 janvier 2010
- (en) «Under Chapter VII of the Constitution, judicial power in the Slovak Republic is exercised by the Supreme Court of the Slovak Republic and other courts. » («Selon le chapitre 7 de la constitution, le pouvoir judiciaire de la république slovaque appartient à la cour suprême de la république slovaque et les autres cours.» Ministry of justice of the Slovak republic, consulté le 2 janvier 2010
- (en) « (1) The Constitutional Court shall consist of thirteen judges.
(2) The President of the Slovak Republic shall, on the nomination of the National Council of the Slovak Republic, appoint the judges of the Constitutional Court for a period of twelve years. » («(1) La cour constitutionnelle sera composée de 13 juges.
(2) Le président de la république nommera les juges de la cour constitutionnelle pour 12 ans parmi les nominés du Conseil national de la République slovaque).» Constitutional Court of the Slovak Republic, consulté le 2 janvier 2010 - Présentation de la Slovaquie : Composition du gouvernement de la République de Slovaquie France-Diplomatie, consulté le 5 décembre
- (en) electionresources. org : 2006 National Council Election Results2009 Presidential Election Results, consulté le 3 janvier 2010
- Entrée à l'Organisation des Nations unies le 24 octobre 1945, la Tchécoslovaquie était Membre fondateur de l'Organisation. Dans une lettre datée du 10 décembre 1992, son représentant permanent a informé le secrétaire général que la République fédérative tchèque et slovaque cesserait d'exister le 31 décembre 1992 et que les République tchèque et République slovaque, États successeurs, demanderaient à être admises à l'Organisation des Nations unies. Après réception de sa demande, le Conseil de sécurité a recommandé le 8 janvier à l'Assemblée générale d'admettre la République tchèque et la République slovaque à l'Organisation. La République tchèque et la République slovaque sont ainsi devenues, le 19 janvier 1993, des États Membres de l'Organisation des Nations unies États Membres - Nations unies > Slovaquie, consulté le 5 décembre 2009
- (en) «Bulgaria, Estonia, Latvia, Lithuania, Romania and Slovakia and Slovenia were invited to begin accession talks at the Alliance's Prague Summit in 2002. On 29 March 2004, they officially became members of the Alliance, making this the largest wave of enbeaucoup in NATO history. » («La Bulgarie, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie furent invités à commencer des discussions en vue d'une admission au sommet de l'Alliance à Prague en 2002. Le 29 mars 2004, ils devinrent officiellement membres de l'Alliance, faisant de cet élargissement le plus grand de l'histoire de l'OTAN.» NATO - Topic : Member countries, consulté le 3 janvier 2010
- «En signant la convention relative à l'Organisation de coopération et de développement économiques le 14 décembre 2000, la République slovaque rejoignait l'OCDE et s'engageait à tout mettre en œuvre pour atteindre ses objectifs fondamentaux.» [www. œcd. org/slovaquie OCDE : République slovaque], consulté le 19 janvier 2010
- (en) «Slovak Republic : Admission to the OSCE : 1 January 1993» («République slovaque, Admission à l'OSCE : 1er janvier 1993») OSCE : About - Participating States, consulté le 3 janvier 2010
- «Slovaquie (membre) : Adhésion le : 30 juin 1993» Conseil de l'Europe en bref > Slovaquie, consulté le 5 décembre 2009
- (en) CIA CIA - The World Factbook - Slovakia, 11 novembre 2009 (consulté le 3 décembre 2009)
- (en) Département d'État des États-Unis : Background Note : Czech Republic, consulté le 2 février 2010
- (en) UCSD : Czechoslovakia, consulté le 2 février 2010
- (en) UCSD : Czechoslovakia, consulté le 2 février 2010
- (sk) Štatistické údaje o štátnych hraniciach consulté le 12 janvier 2010
- (cs) (en) 1er mars 2001, Český statistický úřad (Office statistique Tchèque) : Population tchèque par nationalité et région, consulté le 1er février 2010
- (en) CentroConsult. sk : Slovakia census 2001, consulté le 21 janvier 2010
- (en) Slovakia's Relationship with Neighbouring Countries | Slovak-Republic. org, consulté le 21 janvier 2010
- (en) Missions diplomatiques slovaques, consulté le 8 janvier 2010
- (cs) Ambassade tchèque à Bratislava, consulté le 8 janvier 2010
- (cs) Centre tchèque de Bratislava, consulté le 8 janvier 2010
- (cs) Centre tchèque de Košice, consulté le 8 janvier 2010
- (en) New Slovak President Gasparovic hopes to continue "exceptional" relations with Czech Republic - Radio Prague, consulté le 29 janvier 2010
- (en) Membres de l'OTAN consulté le 8 janvier 2010
- Membres de l'UE consulté le 8 janvier 2010
- (en) Groupe de Visegrád, consulté le 8 janvier 2010
- (hu) Ambassade hongroise à Bratislava : Kétoldalú kapcsolatok > Általános adatok (Relations bilatérales > Informations générales) , consulté le 20 mars 2010
- France-Diplomatie : Présentation de la Slovaquie - Politique extérieure, consulté le 7 décembre 2009
- au 31 décembre 2008 Regional statistics database Statistical Office of the Slovak Republic
- (en) 2.1.9 Population by affinity with nationalities'cultural values, traditions Population Census 2001 - National and county data - Summary Data, consulté le 19 janvier 2010
- (hu) (sk) Ambassade hongroise à Bratislava, consulté le 8 janvier 2010
- (en) «The Slovak National Party (SNS), a partner in the Meciar-led coalition government until it lost the 1998 general elections, is clearly an extremist nationalist party. (Le Parti national slovaque (SNS), partenaire dans la coalition gouvernementale menée par Mečiar jusqu'à sa défaite aux élections législatives de 1998, est clairement un parti extrémiste et nationaliste. )»Stephen Roth Institute : Antisemitism And Racism in Slovakia, consulté le 8 décembre 2009
- Le Monde : La minorité hongroise de Slovaquie et sa langue, consulté le 22 janvier 2010
- (pl) Ambassade slovaque en Pologne : Przegląd podstawowych umów bilateralnych (Accords bilatéraux) , consulté le 20 mars 2010
- (en) Demographics Of Poland Population Polish 2003 Years 2002 Census, consulté le 31 janvier 2010
- (en) Polska. name : all about Poland, consulté le 31 janvier 2010
- LECLERC, Jacques, Pologne Données démolinguistiques Consulté le 11 janvier 2009
- (pl) Ambassade polonaise à Bratislava, consulté le 8 janvier 2010
- (pl) Institut polonais à Bratislava, consulté le 8 janvier 2010
- (de) «Die Österreichische Botschaft in der Slowakei besteht seit der Unabhängigkeit des Landes, 1993» (L'ambassade autrichienne en Slovaquie a été établie à l'indépendance du pays, en 1993) Österreichische Botschaft in Bratislava - Vorwort, consulté le 21 janvier 2010
- (sk) Slovaci. at - Štatistické údaje o Slovákoch v Rakúsku, consulté le 13 janvier 2010
- LECLERC, Jacques. «Autriche» dans L'aménagement linguistique dans le monde, Québec, TLFQ, Université Laval consulté le 13 janvier 2010
- (en) Liste des Consulats slovaques, consulté le 8 janvier 2010
- (de) (sk) Ambassade autrichienne à Bratislava, consulté le 8 janvier 2010
- (en) Political relations between Ukraine and the Slovak Republic, consulté le 8 janvier 2010
- Всеукраїнський перепис населення 2001 | English version | Results | General results of the census | National composition of population :, consulté le 7 décembre 2009
- (en) (sk) (uk) Ambassade ukrainienne à Bratislava, consulté le 8 janvier 2010
- Europarl : Vos Députés (Slovaquie) , consulté le 7 décembre 2009
- EUROPA - L'UE en bref - L'histoire de l'Union européenne - 1995, consulté le 5 janvier 2010
- EUROPA - L'UE en bref - L'histoire de l'Union européenne - 1999, consulté le 5 janvier 2010
- Décision du Conseil de l'Union européenne du 14 avril 2003 relative à l'admission de la République tchèque, de la République d'Estonie, de la République de Chypre, de la République de Lettonie, de la République de Lituanie, de la République de Hongrie, de la République de Malte, de la République de Pologne, de la République de Slovénie et de la République slovaque à l'Union européenne ([pdf] GU EU L 236 du 23.9.2003)
- EUROPA - L'UE en bref - L'histoire de l'Union européenne - 2003, consulté le 5 janvier 2010
- (en) Slovakia - Heart of Europe : The Slovak Referendum on the European Union, consulté le 5 janvier 2010
- EUROPA - L'UE en bref - L'histoire de l'Union européenne - 2000 - actuellement, consulté le 5 janvier 2010
- EUROPA - L'UE en bref - L'histoire de l'Union européenne - 2007, consulté le 5 janvier 2010
- (en) Macau Daily Times : Slovakia gets final EU greenlight to adopt euro : official says, consulté le 6 janvier 2010
- «4) Villes principales» France Diplomatie : Présentation de la Slovaquie (Géographie) , consulté le 4 décembre 2009
- «Les 4/5èmes du territoire (nord et centre) sont constitués de montagnes.» France Diplomatie : Présentation de la Slovaquie (Géographie) , consulté le 4 décembre 2009
- «La chaîne la plus élevée, les Hautes Tatras, ne présente que 26 km dans sa longueur mais rassemble une dizaine de sommets de plus de 2 600 mètres. Le mont Gerlachovska y culmine à 2 655 mètres.» France Diplomatie : Présentation de la Slovaquie (Géographie) , consulté le 4 décembre 2009
- «Des cours d'eau qui arrosent la Slovaquie, le Danube, second fleuve d'Europe, qui forme une part de la frontière avec la Hongrie, et la Morava, qui délimite une partie de la frontière avec la République tchèque, sont les plus notables.» France Diplomatie : Présentation de la Slovaquie (Géographie) , consulté le 4 décembre 2009
- «La Slovaquie bénéficie d'un climat continental, caractérisé par des hivers longs fréquemment rigoureux, et des précipitations importantes durant les mois d'été.» France Diplomatie : Présentation de la Slovaquie (Géographie) , consulté le 4 décembre 2009
- «Le territoire slovaque se trouve dans une zone climatique tempérée, avec un rythme régulier des saisons.» Climat - Association des Originaires et amis des pays Tchèques et Slovaque consulté le 4 décembre 2009
- «Les régions les plus chaudes et les plus sèches se trouvent dans les plaines du Sud et de l'Est de la Slovaquie.» Climat - Association des Originaires et amis des pays Tchèques et Slovaque consulté le 4 décembre 2009
- «Divisions administratives : 8 régions (Bratislavský, Trnavský, Trenčiansky, Nitriansky, ilinský, Banskobystrický, Prešovský, Košický» Office de tourisme slovaque : Infos Générales, consulté le 4 décembre 2009
- (pl) Ambasada Republiki Słowackiej, consulté le 29 janvier 2010
- (en) «urban population : 56% of total population (2008) » («population urbaine : 56 % de la population totale (2008)») CIA - The World Factbook -- Slovakia, consulté le 2 janvier 2010
- (en) Urban Audit - CityProfiles : Bratislava, consulté le 2 janvier 2010
- France-Diplomatie : Conseil aux Voyageurs - Slovaquie > Transports, consulté le 5 décembre 2009
- (en) Transport and Infrastructure : The Official Website of the City of Bratislava, consulté le 5 décembre 2009
- (en) Site de la société nationale des autoroutes, consulté le 5 janvier 2010
- France-Diplomatie : Conseil aux Voyageurs - Slovaquie > Transports, consulté le 5 décembre 2009
- (en) Site de la société nationale des autoroutes, consulté le 5 janvier 2010
- France-Diplomatie : Conseil aux Voyageurs - Slovaquie > Transports, consulté le 5 décembre 2009
- (sk) Zmluva o prevádzkovaní dráh na rok 2007 Longueurs des voies)
- «Bratislava Airport (BTS), (M. R. Štefánik) 9-12 km du centre-ville»Slovakiatourism. sk > INFOS TRANSPORT, consulté le 3 janvier 2010
- «Aéroports proches : Vienna International Airport (VIE) -Schwechat - à 50 km de Bratislava»Slovakiatourism. sk > INFOS TRANSPORT, consulté le 3 janvier 2010
- (en) (sk) Site officiel de l'aéroport de Košice, consulté le 5 janvier
- (en) (sk) Site officiel de l'aéroport de Poprad-Tatry, consulté le 5 janvier 2010
- (sk) slovak-airports. net - Unofficial pages of slovak airports, consulté le 3 janvier
- (en) Field Listing : : Waterways, consulté le 6 décembre 2009
- L'Affaire Gabčikovo-Nagymaros, consulté le 6 décembre 2009
- (sk) Liste des villes avec une service de bus public et nombre de ligne, consulté le 5 janvier 2010
- (sk) Mestská hromadná doprava (MHD) , consulté le 6 décembre 2009
- (en) Gazprom : Unified Gas Supply System (UGSS) of Russia, gas transmission systems of CIS and Europe (Système d'offre de gaz unifié de Russie, dispositifs de transmissions de gaz de la CEI et d'Europe) Major Gas Pipelines in Europe, consulté le 5 janvier 2010
- Une offre hostile pour Nabucco par une société russe consulté le 5 janvier 2010
- (en) Reuters : «The southern leg of the Druzhba pipeline supplies Slovakia, Hungary and the Czech Republic and has total capacity of over 400, 000 bpd but is often under-used.» («La branche sud du pipeline Droujba apporte la Slovaquie, la Hongrie et la République tchèque et a une capacité totale de 400 000 barils par jour, mais est fréquemment sous-utilisée. » FACTBOX - Russia's Druzhba pipeline, consulté le 3 janvier 2010
- (en) CIA CIA - The World Factbook - Slovakia - Economy, 11 novembre 2009, consulté le 3 janvier 2010
- (en) CIA CIA - The World Factbook - Slovakia - Communications, 11 novembre 2009, consulté le 3 janvier 2010
- Slovaquie : l'Europe dans la peau, Les Échos, 2 octobre 2007
- (en) Banque nationale slovaque, estimation pour 2007
- (en) Matthew Reynolds, New York Times, 28 décembre 2004 : Once a Backwater, Slovakia Surges, consulté le 3 janvier 2010
- Raphaële Karayan, Redaction L'Usine Nouvelle, «Slovaquie : l'eldorado automobile» sur www. usinenouvelle. com, 20 juin 2008. Consulté le 1 février 2010
- Les constructeurs étrangers font du pays le «Detroit de l'Est», Les Échos, 2 octobre 2007
- Lionel Beehner, «Once Soviet Gray, Now a Colorful Mix» sur http ://travel. nytimes. com, NY Times, 10 août 2008. Consulté le 4 février 2010
- (en) RIS Banská Bystrica summary fiche, consulté le 27 février 2010
- (en) Ruomberok : Trade and history, consulté le 4 février 2010
- F. Laby, «La commission européenne maintient les aides à l'industrie houillère au grand dam des ONG» sur www. actu-environnement. com, Actu-Environnement, 24 mai 2007. Consulté le 1 février 2010
- Regional Wealth
- (en) «In 2009 the individual income tax rate in Slovakia is flat at 19%. The standard 2009 corporate tax in Slovakia is fixed at 19%. » («En 2009 l'impôt sur le revenu en Slovaquie était à un taux unique de 19%. L'impôt sur les sociétés en Slovaquie est fixé à 19%.») Slovakia Tax Laws Tax System Slovakia. - WorldWide-Tax. com, consulté le 3 janvier 2010
- http ://epp. eurostat. ec. europa. eu/portal/page/portal/employment_unemployment_lfs/data/main_tables
- (en) «After the coming into existence of the Slovak Republic, the first Slovak coin to be released, at a nominal value of 10 Sk, was put into circulation on February 8, 1993» («Après la création de la République Slovaque, les premières pièces slovaques à être mises en circulation, avec une valeur nominale de 10 couronnes, apparurent le 8 février 1993») Slovak Coins - www. nbs. sk, consulté le 6 janvier 2010
- (en) «Till 16 January 2009 - Dual circulation : exchange of koruna cash for euro and withdrawal» («Jusqu'au 16 janvier 2009 - double circulation, échange des couronnes en liquide pour des euro et retrait») Timetable of the euro changeover in Slovakia - www. nbs. sk, consulté le 6 janvier 2010
- (en) Slovakia - ECFIN - European Commission, consulté le 22 janvier 2010
- (en) Royal Dutch Mint : Slovakian people choose euro-design, consulté le 6 janvier 2010
- (en) Sæima EU Information Centre, consulté le 6 janvier 2010
- (en) Ice hockey in Bratislava, consulté le 6 janvier 2010
- (en) Profil de la Slovaquie sur le site de l'IIHF, consulté le 6 janvier 2010
- (sk) Štatistiky - SZĽH, consulté le 6 janvier 2010
- (sk) HC Slovan - Kronika, consulté le 22 janvier 2010
- (sk) HC Košice - Vznik Slovenskej hokejovej extraligy, consulté le 22 janvier 2010
- (sk) HKDukla. sk, consulté le 22 janvier 2010
- (en) Elite Hockey Prospects - Slovnaft Extraliga - Champion History, consulté le 23 janvier 2010
- (sk) MsHK ilina - HISTÓRIA KLUBU, consulté le 22 janvier 2010
- (en) IIHF : Continental Cup (since 1997) | Past winners, consulté le 23 janvier 2010
- (sk) Základné údaje - O nás - SZĽH, consulté le 23 janvier 2010
- 20minutes. ch : La Slovaquie décroche son billet, consulté le 6 janvier 2010
- Eurosport. fr : Le Mondial affiche complet, consulté le 6 janvier 2010
- (en) Profil de Martin Škrtel sur le site Liverpool FC, consulté le 6 janvier 2010
- LOSC. fr - Fiche sportive de Robert VITTEK du LOSC Lille Métropole, consulté le 6 janvier 2010
- (de) Profile de Marek Mintal sur le site du!. FC Nürnberg, consulté le 6 janvier 2010
- (it) Profil de Marek Hamšík sur le site du SSC Naples, consulté le 6 janvier 2010
- (en) Marek Hamsik tops Ronaldinho | ESPNSTAR. com, consulté le 6 janvier 2010
- (sk) SME. sk : Hamšík je európsky prestupový hit, consulté le 6 janvier 2010
- (sk) Classement de la Corgoň Liga sur le site de la Fédération Slovaque de Football, consulté le 6 janvier 2010
- (sk) Palmarès sur le site officiel du Slovan Bratislava, consulté le 6 janvier 2010
- (sk) Palmarès sur le site officiel du MŠK ilina, consulté le 6 janvier 2010
- (en) Two-time champions 1. FC Kosice disappears from Slovak football - Slovensko. com, consulté le 23 janvier 2010
- (sk) AŠK Inter Bratislava - História, consulté le 22 janvier 2010
- (en) ESPNsoccernet - UEFA Champions League - Champions League 2005/6, Group H, consulté le 23 janvier 2010
- (en) uefa. com - UEFA Europa League - News | Ravens gathering around stricken Artmedia, consulté le 23 janvier 2010
- (sk) MFK Ruomberok - official website of football club : : The biggest achievements, consulté le 22 janvier 2010
- Coupe Davis Saison 2005, consulté le 13 janvier 2010
- (en) Site personnel de Dominik Hrbatý, consulté le 13 janvier 2010
- (en) ATP Word Tour - Dominik Hrbatý, consulté le 13 janvier 2010
- (en) ATP Word Tour - Karol Beck, consulté le 13 janvier 2010
- (en) ATP Word Tour - Ranking, consulté le 13 janvier 2010
- (en) Fed cup official website - Slovak Republic, consulté le 13 janvier 2010
- olympic. org Michal Martikan, consulté le 5 janvier 2010
- Tony Estanguet site officiel, consulté le 5 janvier 2010
- (sk) osobnosti. sk Pavol Hochschorner, consulté le 5 janvier 2010
- (sk) osobnosti. sk Peter Hochschorner, consulté le 5 janvier 2010
- C-2 (canoë biplace) hommes - Olympic. org, consulté le 5 janvier 2010
- (en) Olympic. org : Slovak medals at the Olympic Games (Médailles slovaques aux JO) , consulté le 5 janvier 2010
- (en) «14 (14) Slovakia - 10 pts» Men - Elite - UCI Europe Tour Ranking - Nations, consulté le 3 janvier 2010
- (en) «Peter becoming World champion U23 in Stuttgart, wining GP Fourmies and we both switched to Team Milram. » («Peter devint Champion du monde des moins de 23 ans à Stuttgart, gagnant le GP de Fourmies et nous transférâmes chez l'équipe Milram.») WWW. VELITS. NET - Martin & Peter Velits Official Web Site - About us, consulté le 3 janvier 2010
- (sk) Staršia slovenská literatúra (800-1780) Consulté le 12 janvier 2010
- (en) Slovakia and its Literature Consulté le 12 janvier 2010
- (en) James Naughton : Slovak Literature - A Brief Introduction, consulté le 22 janvier 2010
- (en) Slovak Culture | Slovakia, consulté le 23 janvier 2010
- L´Institut Slovaque de Paris - France | Musique slovaque à découvrir, consulté le 23 janvier 2010
- (en) Ballet national folklorique slovaque Lúčnica, consulté le 27 février 2010
- (en) Music in Slovakia, Folk and Popular Slovak Music, Music Bands - Slovakia Site, consulté le 27 février 2010
- Les Chants populaires slovaques de Béla Bartók, consulté le 23 janvier 2010
- UNESCO Secteur de la culture - Patrimoine immatériel - Convention 2003 : La Fujara et sa musique, consulté le 23 janvier 2010
- (en) Site officiel de Richard Müller, biographie en anglais, consulté le 27 février 2010
- (en) EASTMODERN ARchitecture of the 1960s and 1970s in Eastern Europe, consulté le 23 janvier 2010
- (en) Bratislava : Destinations : Leading Hotels of the World, consulté le 23 janvier 2010
- (cs) Dušan Samo Jurkovič, consulté le 23 janvier 2010
- (en) Come To Slovakia ∼ Churches/Cathedrals, consulté le 23 janvier 2010
- Gastronomie en Slovaquie, consulté le 12 janvier 2010
- Cuisine et boissons Slovaquie, consulté le 12 janvier 2010
- http ://plurilinguisme. europe-avenir. com/index. php?option=com_content&task=view&id=2359&Itemid=31 Loi linguistique slovaque : Budapest veut saisir l'ONU (communiqué AFP)
- (sk) Druhá správa o implementácii Európskej charty regionálnych alebo menšinových jazykov v Slovenskej republike Bratislava, 2008, consulté le 13 janvier 2010
- (en) Eurobarometer Social values, Science and Technology January - February 2005, consulté le 13 janvier 2010
- (sk) Doc. Eduard Niňanský, CSc. idovská komunita na Slovensku 1938 - 1945
- L´Ambassade de la République slovaque à Paris QUI SOMMES NOUS? > FETES NATIONALES (consulté le 4 décembre 2009)
- ISO - Autorité de mise à jour de l'ISO 3166 (ISO 3166/MA) - Codes de pays - Noms de pays et codets en français, consulté le 5 janvier 2010
- Principes de base de la NUTS, consulté le 6 janvier 2010
- (en) Country Codes, consulté le 5 janvier 2010
- (en) NATO Codification System Country Codes, consulté le 5 janvier 2010
- (en) Liste des codes pays sur le CIA Factbook, consulté le 6 janvier 2010
- (en) ICAO Nationality Codes, consulté le 5 janvier 2010
- (en) AIRCRAFTSPOTTING. NET | ICAO country codes | Aircraft registrations, consulté le 5 janvier 2010
Voir aussi
Bibliographie
- (fr) Antoine Marès, Histoire des Tchèques et des Slovaques, Librairie académique Perrin, Nouv. éd. 1 décembre 2004, 484 p. (ISBN 978-2262023232)
- (en) Stanislav J. Kirschbaum, A History of Slovakia : The Struggle for Survival, Palgrave Macmillan, Basingstoke, 2e éd. : 2 mai 2006, 416 p. (ISBN 9781403969293)
- (fr) Catherine Servant et Étienne Boisserie, La Slovaquie face à ses héritages : Horizons critiques de la culture slovaque contemporaine, L'Harmattan, Paris, février 2004, 304 p. (ISBN 2-7475-6073-2)
- (en) Robert William Seton-Watson, A History Of The Czechs And Slovaks, Archon Books, Hamden, Connecticut, 1965 (1re éd. Hutchinson & Co., Londres, 1943)
Liens externes
Recherche sur Google Images : |
"Slovaquie" L'image ci-contre est extraite du site interex.fr Il est possible que cette image soit réduite par rapport à l'originale. Elle est peut-être protégée par des droits d'auteur. Voir l'image en taille réelle (460 × 392 - 60 ko - gif)Refaire la recherche sur Google Images |
Recherche sur Amazone (livres) : |
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 09/11/2010.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.