Moldavie
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Page(s) en rapport avec ce sujet :
- De Venise au delta du Danube (23) 0 A Tiraspol, capitale de la «République moldave de Transnistrie», qui a proclamé son indépendance en septembre 1990, ... (source : wikio)
Republica Moldova (ro) | |||||
République de Moldavie ou de Moldova[1] (fr) | |||||
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Langues officielles | roumain | ||||
Capitale | Chişinău |
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Plus grande ville | Chişinău | ||||
Forme de l'État | République parlementaire | ||||
- Président - Premier ministre |
Mihai Ghimpu (intérim) Vlad Filat |
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Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 134e 33 843 km2 1, 4 |
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Population - Totale (2008) - Densité |
Classé 116e 4 324 450 hab. 127 hab. /km2 |
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Indépendance - Date |
de l'URSS 27 août 1991 |
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Gentilé | Moldaves
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IDH (2009) | 0, 720 (moyen) (117e) | ||||
Monnaie | Leu moldave (MDL ) |
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Fuseau horaire | UTC +2 (été +3) | ||||
Hymne national | Limba noastră ('notre langue') | ||||
Domaine internet | . md | ||||
Indicatif téléphonique |
+373
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La Moldavie ou République de Moldova, en forme longue la République de Moldova ou la République de Moldavie, en roumain Moldova et Republica Moldova, est un pays d'Europe orientale enclavé entre la Roumanie et l'Ukraine, englobant les régions historiques de Bessarabie, et de Podolie méridionale (dite Transnistrie en roumain). La Moldavie est membre-signataire de l'Accord de libre-échange centre-européen et du GUAM (Organisation pour la démocratie et le développement).
Étymologie
Historiquement, le nom de Moldavie vient de l'ancien allemand Mulde qui veut dire «creux poussiéreux», «carrière», «mine», et qui a successivement désigné une cité minière (en roumain Baia, qui veut dire aussi «carrière», «mine»), la rivière Moldova passant à côté, et pour finir une principauté née dans cette région. Ce nom sert à désigner le territoire de l'ancienne Principauté de Moldavie (1359-1859) actuellement partagé entre
- la région de Moldavie en Roumanie (soit 8 départements) à l'ouest du Prut,
- la République de Moldavie à l'est du Prut, successeur de la République socialiste soviétique de Moldavie,
- et l'Ukraine soit l'oblast de Tchernivtsi (ou Cernăuţi en roumain), et la partie de l'oblast d'Odessa localisée à l'ouest du Nistru ou Dniestr (Boudjak).
Ces trois derniers territoires ont été créés par Staline suite à l'annexion soviétique de juin 1940, permise par le Pacte germano-soviétique de 1939. L'adjectif géographique Moldaves se réfère à tout ce qui concerne le territoire historique de la Moldavie.
Histoire
Pour la période antérieure à 1859 :
Pour la période postérieure à 1812 :
- Il y a plus de 18 siècles : peuplée par les Daces ou Thraces septentrionaux (selon Hérodote), la région échappe à la conquête de la Dacie par l'Empire romain : seul le sud (département de Cahul) est intégré à la province romaine de Scythie mineure ;
- Au Moyen Âge : après avoir été partagée entre plusieurs petits duchés (Onut, Soroca, Hansca, Bârlad) et le peuple des Iasses, la région fait partie depuis 1359 de la Principauté de Moldavie ;
- En 1367, la Bessarabie jusque-là valaque est rattachée à la Moldavie (mais à l'époque, le nom de Bessarabie sert à désigner uniquement les rivages du Danube et de la Mer Noire libérés des Tatars par la dynastie valaque des Basarab : cette région est désormais nommée Boudjak) ;
- À partir de 1538 la Moldavie doit payer tribut à l'Empire ottoman mais conserve son autonomie ;
- En 1774, l'Autriche annexe la Bucovine (au nord-ouest du pays), puis en 1812, les Russes qui visent le contrôle des bouches du Danube obtiennent la moitié orientale du pays, et étendent le nom de Bessarabie à tout le territoire annexé dont Chişinău devient la capitale (traité de Bucarest - 1812) ;
- En 1856, suite à la guerre de Crimée, la Principauté de Moldavie récupère le Sud de la Bessarabie (aujourd'hui Boudjak, aussi appelée Bugeac en roumain) ;
- En 1859, la Principauté de Moldavie et la Principauté de Valachie s'unissent pour former la Roumanie : par conséquent, les roumanophones des pays voisins (Banat, Transylvanie, Marmatie, Bucovine, Bessarabie et Dobroudja) réclament leur rattachement à ce pays ;
- En 1878, suite à la guerre que Russes et Roumains ont mené ensemble contre l'Empire ottoman, la Russie récupère le sud de la Bessarabie (aujourd'hui Boudjak) mais l'indépendance de la Roumanie est internationalement reconnue ;
- Au cours de la Première Guerre mondiale le 2 décembre 1917 : indépendance de la République démocratique de Moldavie (jusqu'à la mer Noire, dans les frontières de la Bessarabie impériale russe) ;
- Le 27 mars 1918, son Parlement vote le rattachement à la Roumanie - mais fin 1918, elle passe sous le contrôle de l'Armée rouge et le Parlement nomme à la rescousse une division roumaine épaulée par un corps de l'armée française commandé par le général Berthelot ;
- En 1924, l'URSS qui reprend à son compte les ambitions géopolitiques des Tzars, refuse de reconnaître ce vote et fonde en Ukraine une Région socialiste soviétique autonome moldave (en roumain : Transnistrie) ;
- 2 août 1940 : tandis que le roi Charles II, pro-allié, est toujours au pouvoir), l'URSS, en application du Pacte germano-soviétique, envahit au début de la Deuxième Guerre mondiale le territoire, que les Roumains évacuent sans combattre. Les Soviétiques rattachent les deux tiers à la RSSAM (le tiers restant va à l'Ukraine) et déportent 110 000 roumanophones instruits (même politique qu'en Pologne et dans les pays baltes[2]) ;
- En juin 1941, la Roumanie, cette fois dirigée par Ion Antonescu, le «Pétain roumain», attaque l'URSS du côté de l'Axe et récupère le territoire : déportation de 140 000 juifs (210 000 autres fuient vers l'URSS : la majorité seront rattrapés par la Wehrmacht ou l'armée roumaine et tués en Ukraine) et de certains Roms ;
- Mars-août 1944 l'URSS récupère à son tour le territoire : déportation de 120 000 roumanophones accusés de collaboration de septembre 1944 à mai 1945[3]) ;
- Sous le régime soviétique, une intense colonisation slave se développe et les roumanophones continuent à être dispersés hors de Moldavie par le jeu des attributions de postes et des déplacements de main-d'œuvre pour les grands travaux (énormément se retrouvent au Kazakhstan) : en 1978, 86 % des dirigeants sont des non-Roumains (Russes et Ukrainiens pour la majorité) ;
- 1985-91 : sous Gorbatchev, la politique de perestroïka se traduit en Moldavie par une revendication de reconnaissance de l'identité roumaine des autochtones et par un retour à l'alphabet latin, le roumain devenant officiel à côté du russe ;
- 27 août 1991 : la République de Moldavie proclame son indépendance, immédiatement reconnue par la Roumanie, puis par la communauté internationale ;
- Décembre 1991, la «République moldave du Dniestr» dite improprement «Transnistrie» (en fait, la Transnistrie est bien plus vaste, ainsi qu'à 92 % ukrainienne) proclame son indépendance comparé à Chişinău (indépendance non reconnue par la communauté internationale), et demande son rattachement à la Russie ou à l'Ukraine ; 500 «cosaques» russophones encadrés par la 14e armée russe (stationnée à Tiraspol) prennent le contrôle de la rive gauche du Dniestr où se trouvent 80 % des industries, l'arsenal de Colbasna et la centrale hydroélectrique de Dubăsari ; un millier de volontaires moldaves armés passent le Dniestr pour en reprendre le contrôle, mais sont repoussés (208 tués) [4];
- La vie politique entre 1991 et 2010 est dominée par la lutte d'influence entre d'une part les communistes qui se réfèrent explicitement au modèle soviétique et recueillent les suffrages de la grande majorité des slavophones et d'une partie des roumanophones, surtout en milieu rural, et d'autre part les non-communistes (agrariens, centristes, libéraux, chrétiens-démocrates, socialistes modérés) qui se réfèrent explicitement au modèle européen et roumain, et recueillent les suffrages d'une autre partie des roumanophones, surtout en milieu urbain ; à partir de 1995, mais en particulier après 2000, les communistes dominent nettement la scène politique, exerçant presque seuls le pouvoir de 2001 à 2009 ;
- Après que l'opposition ait dénoncé la victoire aux élections législatives des communistes, accusés d'intimidation et de corruption, de violentes manifestations (feux devant le parlement et décès de trois personnes) ont lieu le 7 avril 2009 à Chişinău, alors que de leur côté les communistes accusent l'OTAN et la Roumanie de susciter artificiellement ces incidents;
- À la suite des dernières élections législatives de juillet 2009, quatre partis d'opposition (Libéral-démocrate, Libéral, social-démocrate, et chrétien-démocrate) s'unissent pour former une Alliance pour l'intégration européenne (AIE) qui remporte 53 sièges contre 48 au Parti communiste, qui reste néanmoins le plus puissant des partis politiques de Moldavie, et en pourcentage de voix, l'un des plus puissants partis communistes d'Europe.
Géographie
La Moldavie est située en Europe orientale. D'une superficie de 33 843 km², la Moldavie couvre sur 450 km du nord au sud et 200 km d'est en ouest .
- Point extrême nord : Naslavcea - 45°28'
- Point extrême sud : le port de Giurgiuleşti, sur le Danube -45°28'
- Point extrême ouest : Criva, sur le Prut - 26°40'
- Point extrême est : Palanca, sur le Dniestr - 30°06'
- Altitude maximum : colline de Bălăneşti : 430 m
- Altitude minimum : basse plaine du Dniestr près de la mer Noire : 0, 8 m.
Occupation des sols :
- terre arable : 53 %
- cultures céréalières : 14 %
- pâturages : 13 %
- forêts anthropisées : 9 %
- constructions, routes, etc. : 8 %
- espaces naturels primaires : 3 %
La République de Moldavie occupe le tiers central de l'ancienne goubernia russe de Bessarabie telle qu'elle avait été définie en 1812, quand elle fut retirée à la Principauté de Moldavie, entre le Prut, le Dniestr et la mer Noire.
Le reste de la Bessarabie de 1812 appartient actuellement à l'Ukraine : Hotin/Khotin au nord-ouest , et le Boudjak au sud-est (avec les quatre ports de Reni, Izmail, Chilia/Kiliya et Cetatea Albă/Bilhorod-Dnistrovskyi) entre la République de Moldavie, la Roumanie, l'embouchure du Dniestr et la mer Noire).
Ainsi enclavée, la République de Moldavie couvre aussi sur une partie de la Podolie (rive gauche du Dniestr) qu'elle partage aussi avec l'Ukraine. C'est là que se situe la République moldave du Dniestr, non reconnue par la communauté internationale.
Environnement
La Moldavie, qui a su conserver un environnement particulièrement riche est comme d'autres pays de l'Est de l'Europe, parmi les premiers à avoir concrétisé, avec l'aide la Société écologique «Biotica» un réseau écologique national[5], dans le cadre de sa stratégie nationale et son plan d'action dans le domaine de la protection de la diversité biologique, qui inclut la déclinaison locale du réseau écologique paneuropéen (plan accepté le 27 avril 2001).
En 2001, les noyaux du réseau écologique y couvraient 73 145 ha, incluant cinq réserves scientifiques (19 378 ha), près de 30 réserves naturelles (22 278 ha), 13 territoires ayant un autre statut de protection (4 350 ha), 13 habitats humides étant repérés, mais toujours sans statut de protection (24 592 ha). Des corridors biologiques d'importance nationale et/ou internationale ont été distingués et cartographiés dans ce plan. L'une des plus anciennes de ces réserves est celle du Codru, localisée au centre du pays et dans la zone la plus haute en altitude (432 m).
Politique
Situation actuelle
Dimanche 5 avril 2009, 2, 5 millions d'électeurs ont été nommés à voter, surveillés de près par de nombreux observateurs internationaux, dont une délégation du Parlement européen. Les élections se sont déroulées dans le calme et le respect du pluralisme, malgré certains problèmes de procédure. En effet, la députée européenne Marianne Mikko (Estonienne, Parti socialiste européen), à la tête de la délégation d'observation du Parlement européen, a observé de «réels progrès» comparé aux élections législatives de 2005. La délégation du parlement a cependant noté que des efforts supplémentaires devraient être faits concernant la neutralité des chaînes de télévision et de radio publiques, qui l'oublient trop fréquemment. Enfin, la campagne a été marquée par des plaintes pour intimidation de la part d'électeurs ou de candidats[6].
Selon la Commission électorale centrale moldave, le Parti communiste a obtenu 49, 48 % des voix. Il détiendra par conséquent 60 mandats de député, soit un mandat de moins que indispensable pour pouvoir élire le chef de l'État. D'autre part, le Parti libéral a obtenu 13, 14 % des voix (15 mandats), le Parti libéral-démocrate de Moldavie 12, 43 % des voix (15 mandats) et l'Alliance «Notre Moldavie» 9, 77 % des voix (11 mandats) [7].
Le Parti communiste ne parvenant pas à faire élire son candidat, de nouvelles élections doivent être organisées.
Elles ont lieu en juillet 2009. Les principaux partis politiques sont alors les suivants :
- Alliance pour l'intégration européenne (AIE), 53 sièges, constituée de 4 partis :
- Parti libéral-démocrate de Moldavie, 18 sièges
- Parti libéral, 15 sièges
- Parti démocrate de Moldavie, 13 sièges
- Alliance Notre Moldavie, 7 sièges.
Ces nouvelles élections se définissent par une nouvelle baisse du Parti communiste avec 44, 7 % des suffrages. Les quatre partis politiques formant l'«Alliance pour l'intégration européenne» (AIE), arrivent à franchir la barre des 5 % leur permettant d'être représentés au Parlement, et réunissent ensemble 51 % des suffrages. Leur coalition remporte ainsi 53 sièges, soit plus que la majorité absolue, permettant à un nouveau gouvernement d'entrer en fonction, dirigé par Vlad Filat. Cependant la coalition ne peut pas élire son candidat à la présidence, car selon la Constitution votée jusque là sous la majorité communiste, cela nécessite 61 % des suffrages.
Dans une telle configuration, de nouvelles élections auraient du avoir lieu, mais la même Constitution limite le nombre d'élections pouvant être tenues dans un laps de temps aussi court, produisant une situation de blocage. Pour y pallier, la coalition au pouvoir organise un référendum prévoyant l'élection du Président de la République au suffrage direct. Ainsi, des élections présidentielle et législatives pourront avoir lieu en même temps, en novembre 2010. Le Parti communiste nomme, évidemment, au boycott du référendum, et le taux de participation n'atteint que 30 %, tandis qu'il aurait du dépasser 33, 3 % pour être valide. Ainsi, de nouvelles élections législatives interviendront le 21 novembre 2010, avec un risque de nouveau blocage.
Voir aussi :
- la liste des présidents de la République de Moldavie
- la liste des premiers ministres de la République de Moldavie
Union avec la Roumanie
Revendiquée par les roumanophones lors des grandes manifestations de 1990, mais combattue par les russophones auxquels les ultra-nationalistes proroumains promettaient «la valise ou le cercueil», cette union a finalement été rejetée à 95, 4 % par référendum en 1994[8] dans un contexte de conflit avec la Russie, principal fournisseur d'énergie bon marché pour la Moldavie.
Controverse identitaire et linguistique
L'héritage de l'ancienne principauté entretient une dispute entre d'une part le Parti communiste moldave et ses alliés, et d'autre part les partis non-communistes de Moldavie et les autorités académiques roumaines au sujet de l'identité historique, linguistique et culturelle des habitants autochtones de la Moldavie historique.
Depuis le XIXe siècle, les populations roumanophones des territoires ayant appartenu successivement à l'Empire russe, à l'URSS et depuis 1991 à la République de Moldavie sont définies, mais aussi leur langue, comme «Moldaves» successivement par les autorités impériales russes, par les autorités soviétiques, puis par celles de Chişinău depuis 1994 : ce terme de «Moldaves» est exclusif de celui de «Roumains»[9], [10]. Ces mêmes populations sont désignées comme «Roumaines» par la Roumanie, mais aussi par les pro-européens de Moldavie, comme le sont aussi les majorités autochtones de Transylvanie, du Banat, de la Dobrogée ou Dobroudja, de la Valachie et de la partie roumaine de la Moldavie : dans ce sens, le terme de «Moldaves» est inclusif dans celui de «Roumains».
Les partisans d'une identité «Moldave différente des Roumains» ont des positions divergentes à propos des habitants de la partie roumaine de la Moldavie. Pour certains, ce sont des «Moldaves différents des Roumains» tout comme ceux de l'ex-URSS. Pour d'autres, ce sont des «Roumains différents des Moldaves» même s'ils se définissent eux aussi comme Moldaves (mais non «différents» des Roumains) [11].
Politique étrangère
La Moldavie entretient des relations diplomatiques complexes et mouvantes ses deux voisins : la Roumanie avec laquelle elle partage une communauté linguistique, culturelle et historique depuis plusieurs siècles ; et la Russie, héritière de l'URSS, dont la Moldavie était une république constituante jusqu'à l'indépendance de 1991. Les volte-face ont été nombreuses : à une période d'ouverture des frontières, d'abolition des visas et de mise en commun des réseaux téléphoniques avec la Roumanie, contemporaine d'un net refroidissement des relations avec la Russie et l'Ukraine accusées de soutenir les séparatistes de Tiraspol, succéda après 1994 un refroidissement progressif des relations avec la Roumanie, suivi d'un antagonisme virant à l'hostilité après la venue au pouvoir des communistes; parallèlement, les relations avec la Biélorussie, la Russie et l'Ukraine s'intensifièrent, le gouvernement Voronine manifestant en 2001 sa volonté de rejoindre l'Union russo-biélorusse[12], [13]; en 2007, l'adhésion de la Roumanie à l'Union européenne empira toujours la rupture côté ouest et l'ouverture à l'est , les conditions de visas et de séjour devenant plus strictes entre Roumanie et Moldavie, tandis qu'elles devenaient plus faciles entre Russie, Ukraine, Biélorussie et Moldavie.
Cependant, sur demande, la Roumanie accorde sa citoyenneté aux citoyens moldaves dont au moins un ascendant est né citoyen roumain et qui passent avec succès un examen de roumain, ce qui a suscité des controverses au sein de l'Union européenne, les autres pays membres accusant la Roumanie de «vouloir faire entrer trois millions d'immigrés par la porte de derrière»[14]. Le président roumain Traian Băsescu a répondu que lors de l'absorption de la RDA par la RFA, ce sont 18 millions de personnes qui ont rejoint la Communauté européenne sans que ses autres membres aient été consultés.
La République de Moldavie est membre de la CSI et du GUAM, une organisation internationale de coopération à vocation régionale. Cependant, l'alliance est peu active par manque de moyens et d'objectif communs.
La Moldavie est un pays associé à la francophonie depuis 1995 et la majorité élue en 2009 souhaite intégrer l'Union européenne.
Subdivisions
La question de l'organisation administrative du pays n'a jamais été envisagée du point de vue de l'état de droit (mêmes droits pour tous, à égalité) ni du point de vue pratique et ergonomique (des subdivisions basées sur la géographie) [15]. Au contraire, elle a été instrumentalisée dans le cadre du combat politique entre la majorité autochtone roumanophone, et les minorités slavophones. Les dirigeants de la communauté roumanophone ont essayé d'appliquer à la Moldavie la tradition administrative roumaine, elle-même d'inspiration française, en mettant en place des judeţe (départements) avec un préfet et une forte centralisation. Les dirigeants slavophones, inspirés par le modèle soviétique, ont au contraire préféré des raïons (arrondissements) dirigés par des comités, avec des différences entre raïons urbains et ruraux, et des républiques autonomes locales basées sur l'ethnographie.
Entre ces deux modèles, un compromis qui ne satisfait personne, et qui introduit des différences de droit d'une région à l'autre, a abouti en fin de compte à une fédéralisation profitant à la République moldave du Dniestr, localisée entre le Dniestr et l'Ukraine et au pays Gök-Oguz ou Gagaouzie, reconnues comme des «unités territoriales autonomes». Ces deux territoires, où l'autorité de l'État ne s'exerce pas, disposent à eux seuls de 85 % de la puissance économique de la Moldavie, tandis qu'ils ne représentent que 18 % de son territoire[16].
Villes
Principales villes de Moldavie | |||||||||||
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N° | Nom | Région | Pop. | N° | Nom | Région | Pop. | ||||
1 | Chişinău | Chişinău | 644 204 | 11 | Comrat | Gagaouzie | 23 429 | ||||
2 | Tiraspol | Tiraspol | 158 069 | 12 | Raion de Edineţ | 23 065 | |||||
3 | Bălţi | Bălţi | 122 669 | 13 | Raion de Căuşeni | 21 941 | |||||
4 | Tighina | Tighina | 97 027 | 14 | Gagaouzie | 20 079 | |||||
5 | Rîbniţa | Raion de Rîbniţa | 53 648 | 15 | Raion de Străşeni] | 19 633 | |||||
6 | Cahul | Raion de Cahul | 35 488 | 16 | Ocniţa | Raion de Ocniţa | 19 270 | ||||
7 | Ungheni | Raion de Ungheni | 35 311 | 17 | Floreşti | Raion de Floreşti | 17 086 | ||||
8 | Soroca | Raion de Soroca | 28 362 | 18 | Drochia | Raion de Drochia | 16 606 | ||||
9 | Orhei | Raion de Orhei | 25 641 | 19 | Raion de Slobozia | 15 781 | |||||
10 | Dubăsari | Raion de Dubăsari | 23 650 | 20 | Raion de Sîngerei | 15 760 | |||||
Recensement de 2004 |
Démographie
La République de Moldavie (hors la «république» autoproclamée pridniestréenne dite Transnistrie) compte 3 388 000 habitants, selon le recensement de 2004, en baisse de 208 000 habitants (pour la majorité, expatriés) comparé à 1989. Au total, on peut supposer que la population de la République de Moldavie, atteint en 2005 légèrement moins de 3 455 000 habitants.
La région est au carrefour de deux cultures : celle latine de la majorité roumaine et celle slave des minorités russe et ukrainienne. Cette situation se traduit depuis 1812 (année où la Russie tsariste occupe la Moldavie suite à un traité avec l'Empire ottoman) par une diversité ethnique, linguistique et culturelle. Avant les bouleversements démographiques de la Deuxième Guerre mondiale et de l'après-guerre, la population était constituée de Roumains moldaves, de Ruthènes ukrainiens, de Russes blancs, de Bulgares, d'Allemands de Bessarabie, de Gök-Oguz ou Gagaouzes, de Grecs, d'Arméniens et de Juifs ashkénazes. Plus des deux tiers de la population étaient Roumains (désignation linguistique) moldaves (désignation géographique).
Au brassage de cultures ainsi qu'aux vagues migratoires se sont ajoutées au XXe siècle les tragédies de la déportation organisée contre les Roms et les Juifs par le régime d'Antonescu (le «Pétain roumain» comme il se qualifiait lui-même) et contre les Roumains par l'URSS qui a aussi intensifié la colonisation russe. Le recensement ne tient pas compte du fait que 70 % de la population est bilingue (roumain – russe), 30 % uniquement étant unilingues (roumain seul ou russe seul). C'est pourquoi, selon les recensements et les auteurs, depuis 1910, la proportion de la majorité roumaine fluctue de 56 % à 79 %.
Le Bureau national de statistique de Chişinău a publié les résultats officiels du recensement, qui offrait aux citoyens roumanophones la possibilité de choisir entre «roumain» et «moldave». Selon Moldpres, seuls 2, 2 % se sont déclarés roumains, ce qui les range à côté des autres minorités : 8 % des citoyens se déclarent Ukrainiens, 5, 9 % Russes, 4, 4 % Gagaouzes (population turcophone chrétienne), et la très grande majorité (près de 80 %) se désignent comme «Moldaves» (tandis qu'aux recensements qui ont précédé, les roumanophones oscillaient toujours entre 63 et 67 %). Il semblerait par conséquent, à la grande satisfaction du gouvernement communiste actuel (le président Voronin est lui-même un Ukrainien, ancien membre du PC de l'URSS), que la très grande majorité des roumanophones et une partie des slavophones aient choisi de se déclarer de «langue moldave» (langue politique non reconnue par les linguistes). Ces résultats ne concernent pas la «république» pridniestréenne ou Transnistrie.
Selon les différents recensements,
- en 1970 : 69 % des habitants de la Moldavie ont déclaré que le moldave (nom du roumain en URSS) était leur langue maternelle.
- en 1989 : il y avait 88419 Bulgares en République de Moldavie.
- en 1992 : 4.305 immigrants vers Israël depuis la République de Moldavie formaient 7, 1 % des immigrants ex-soviétiques vers Israël cette année-là. Simultanément, 60 % des achats de terrains et d'immeubles par des étrangers en Moldavie étaient le fait de citoyens israéliens.
- en 2004 : il y avait 65 072 Bulgares selon le recensement.
- en 2006 : 79 % des habitants de la Moldavie ont déclaré que le moldave était leur langue usuelle (dont 63 % l'ont déclaré comme langue maternelle), 2, 2 % se sont déclarés de langue maternelle roumaine, 27 % le russe ou l'ukrainien.
Si le critère linguistique semble prêter à une grande confusion à cause des choix politiques, celui ethnique est légèrement plus clair, selon les traditions populaires, les coutumes des villages, les revendications des habitants eux-mêmes et l'histoire. Dans la république de Moldavie (sans la Transdniestrie) vivent 3 millions de Roumains, 250 000 Ukrainiens, 100 000 Gagaouzes et 900 000 Russes. Dans la république séparatiste de Transnistrie vivent 300 000 Roumains, 250 000 Russes, 200 000 Ukrainiens et plusieurs milliers de Juifs, Tatars, Bulgares, Gagaouzes, etc.
Sur la totalité des habitants actuels du territoire moldave, 3, 3 millions sont Moldaves (76, 2 %), 450 000 sont Ukrainiens (10 %), 340 000 sont Russes (8 %), légèrement plus de 100 000 sont Gagaouzes (4, 4 %) et presque 100 000 sont des minorités plus petites (Polonais, Tziganes, Bulgares, Juifs, Tatars, etc. ). Ces chiffres correspondent aussi aux revendications de ces communautés ethniques. La grande majorité des habitants sont bilingues, quelquefois trilingues.
Selon des chiffres officieux, à peu près 1/4 de la population active a émigré (pays d'Europe occidentale essentiellement, Russie et Ukraine) soit un taux migratoire net de -25 %. Les roumanophones choisissent en particulier la Roumanie, l'Italie, l'Espagne et le Portugal, les slavophones en particulier les pays ex-soviétiques, la Pologne et l'Allemagne. D'autre part, à peu près 150 000 citoyens moldaves ont aussi obtenu la citoyenneté roumaine et/ou russe ou ukrainienne.
Santé
Le taux de natalité est à un an et demi d'enfants par femme[17]. Les dépenses publiques de santé ont été de 4, 2 % du PIB et les dépenses privées de santé de 3, 2 %[18]. Il y a à peu près 264 médecins pour 100 000 habitants[19]. Les dépenses de santé étaient de 138 US (PPA) par habitant en 2004[20].
Culture
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
---|---|---|---|
1er janvier | Jour de l'An | Anul Nou | |
8 mars | Journée internationale de la Femme | Ziua internatională a femeii | |
20 mars -> 31 mars | Journées de la francophonie en Moldavie | Zilele francofoniei in Republica Moldova | |
Pâques | Pastele | En conformité avec calendrier orthodoxe | |
1er mai | Fête du travail | Ziua internatională a muncii | |
9 mai | Victoire 1945 | Ziua victoriei | Fin de la Deuxième Guerre mondiale |
27 août | Jour de l'indépendance 1991 | Ziua independenţei | Fête nationale |
31 août | Jour de notre langue | Sărbătoarea «Limba noastră» | Réinstauration de l'alphabet latin, 1989 |
13 octobre et 14 octobre | Journée de la ville | Hramul orasului Chisinau | |
7 janvier | Crăciunul |
Patrimoine culturel :
- Ermitage de Butuceni ;
- Citadelles historiques : Cetatea Albă, Hotin, Orhei, Soroca, Tighina (mais les deux premières se trouvent désormais en Ukraine, et Tighina est sous contrôle russophone) ;
- Sites archéologiques de Hansca et d'Orheiul Vechi.
Économie
La République de Moldavie (qui était le principal fournisseur de vin (Viticulture en Moldavie), de légumes et de fruits pour les anciennes républiques soviétiques) est devenue après la chute de l'URSS en 1991 un des pays les plus pauvres d'Europe.
La perte de certains marchés respectant les traditions, la dépendance énergétique au gaz russe, et la sécession de la «république» autoproclamée Pridniestréenne dite Transnistrie, ont génèré la chute dramatique du PIB qui est en 2006 inférieur à celui du Bangladesh, et le plus bas d'Europe, malgré une forte croissance économique (plus de 8 % en 2005 depuis l'an 2000). Pour l'année 2008 il est estimé une croissance économique de 8, 1 %. Le gouvernement moldave assure un salaire minimum de 58 €, le salaire moyen pour le mois de mai 2008 était de 150€ et de 260€ à Chisinau.
L'économie souterraine est évaluée à près de 40 % du PIB. L'inflation oscille entre 12 % et 15 % par an et le déficit commercial est important (financé en partie par les transferts d'argent des Moldaves qui travaillent à l'étranger).
L'industrie, qui utilise l'énergie des centrales hydrauliques aménagées dans le pays, se concentre principalement dans quelques villes, surtout Chisinau, la capitale, et Tiraspol. Il s'agit d'industries de transformation : conserveries, laiteries, textiles, travail du bois et des métaux.
Ayant perdu en août 1940 les quatre ports de la Bessarabie : Reni, Izmail, Chilia/Kiliya et Cetatea Albă/Bilhorod-Dnistrovskyi rattachés à l'Ukraine, la République de Moldavie est une enclave, au sens économique du terme. Un échange territorial avec l'Ukraine n'ayant pu être mis en application à cause de l'incertitude du statut d'un territoire à échanger (le hameau de Mîndreşti), la Moldavie n'a pu recouvrir/acquérir les 1 500 mètres de rivage danubien nécessaires à l'achèvement du port de Giurgiuleşti, d'autre part contesté à cause de la facilité d'accès de la Moldavie aux ports roumains ou ukrainiens directement reliés à son réseau routier et ferroviaire. Le rivage moldave sur le Danube a une longueur de 340 m.
Codes et gentilés
La Moldavie a pour codes :
- ER, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs,
- LU, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports,
- MD, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2,
- MD, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,
- MD, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2,
- MDA, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3,
- MDA, selon la liste des codes pays du CIO,
- MDA, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3.
Depuis le XIXe siècle, il y a une divergence de vues politique concernant le sens du Gentilés «Moldave» entre les autorités roumaines et celles de la Russie, de l'URSS et de la république de Moldavie. Le sens défini par l'Empire russe, par l'URSS et depuis 1991 par la République de Moldavie fait de «Moldave» une ethnie, en lui déniant son caractère roumanophone. Le sens défini par la Roumanie fait de «Moldave» une appartenance purement géographique (concernant autant la Moldavie roumaine que la Moldavie indépendante), qui n'empêche pas son caractère roumanophone, comme c'est aussi le cas des populations roumanophones de Transylvanie, du Banat, de la Dobrogée, de la Valachie.
En somme les habitants de la région roumaine de Moldavie peuvent être à la fois moldaves et roumains, alors que les roumanophones de la république de Moldavie et d'Ukraine doivent choisir entre être moldaves ou roumains.
Les linguistes scientifiques, qui se réfèrent à la notion d'isoglosse, ne reconnaissent qu'une langue : le daco-roumain, qu'il fût appelé «roumain» en Roumanie, ou «moldave» en république de Moldavie. Les autorités de cette dernière, par l'article 12 de la constitution, récusent cette définition scientifique, quitte à empêcher la majorité des habitants de la République de Moldavie de développer librement leur culture par delà les frontières de l'État (comme le font les minorités russe, ukrainienne, bulgare ou gagaouze), et quitte à bloquer le rapprochement de la République de Moldavie avec l'Union européenne (car la Roumanie a annoncé qu'elle ne ratifiera aucun document niant la roumanophonie de la totalité des Moldaves, citoyens roumains ou non).
Il n'y a pas de divergence de vues concernant les gentilés identifiant les populations minoritaires de la république de Moldavie : Russes, Ukrainiens, Gagaouzes, Bulgares ou Juifs.
Tourisme
Le tourisme en République de Moldavie se développe de plus en plus. Les lieux à visiter sont les caves à vin (Milistii Mici, Cricova, etc. ) mais aussi les nombreux monastères et autres églises orthodoxes (Orhei Vechi, Rezina, Tipova, etc. ).
Le moyen de locomotion le plus courant reste la voiture / minibus. Attention tout de même à la qualité des routes ainsi qu'aux méthodes de conduite locale… La loi interdit de boire et de conduire (0 g/l).
Si vous voyagez a plusieurs (5 + personnes), il est préférable de louer un minibus mais aussi son chauffeur.
Bibliographie
- Junien Javerdac : Moldaves : ils ne sont pas tous roumains, in : Balkan, n° 12, 1991, Bordeaux-Pessac
- Nicolas Trifon : La Moldavie ex-soviétique, Acratie, Paris, 1993, ISBN 2-909899-01-2
- Matei Cazacu, Nicolas Trifon : Un Etat en quête de nation : la République de Moldavie, Paris : Non Lieu, 2010 [3]
- Ion Cepleanu : Moldaves et Moldavie entre Prut et Dniestr, MMSH, Aix-en-Provence, 1997
- Alain Ruzé : La Moldova, L'Harmattan, Paris, 1997, ISBN 2-7384-6018-6
- Gheorghe Negru : La Politique ethnolinguistique en Moldavie, Prut International, Chisinau 2000, ISBN 9975-69-100-5
- Florent Parmentier : La Moldavie à la croisée des chemins, Editoo, Paris, 2003, ISBN 2-7477-0071-2
- Xavier Deleu : Transnistrie, la poudrière de l'Europe, Hugo, Paris 2005, ISBN 2-7556-0055-1
Notes et références
- En français les deux sont officiels selon la directive Juppé ; le code ISO 639 ne prend en compte que le nom roumain Moldova
- Nikolaï Feodorovitch Bougaï : Informations contenues dans la correspondance entre Lavrenti Beria et Joseph Staline, ed. Acad. des Sciences de Moldavie tome 1, Chișinău, 1991 (Н. Ф. Бугай «Выселение произвести по распоряжению Берии…» О депортации населения из Молдавской ССР в 40-50- е годы – Исторические науки в Молдавии. № 1. Кишинев, 1991.1.0)
- Nikolaï Feodorovitch Bougaï : Déportation des peuples de Biélorussie, Ukraine et Moldavie, Ed. Dittmar Dahlmann et Gerhard Hirschfeld, Essen, Allemagne, 1999, p. 567-581 (Депортация народов из Украины, Белоруссии и Молдавии : Лагеря, принудительный труд и депортация. Германия. Эссен. 1999.1.3)
- Olga Căpăţînă, Cartea Memoriei, Presa, Chişinău 2000, ISBN 9975-9562-0-3
- Réseau écologique national de Moldavie
- [1]
- [2]
- (en) Moldova and Romania : The Broken Engagement.
- http ://www. parlament. md/download/laws/ro/546-XV-19.12.2003. doc
- Academia Romana combate "limba moldoveneasca" : ZIUA
- Ion Cepleanu, Moldaves et Moldavie, Maison Méditerranéenne des Sciences de l'Homme, Gilles de Rapper, Aix-en-Provence, 1997 ; Alain Ruzé, La Moldova, L'Harmattan, Paris, 1997, ISBN 2-7384-6018-6 ; Nicolas Trifon, «La Langue roumaine au cœur de la problématique de reconstruction nationale de la république de Moldavie», in Wanda Dressler (éd. ), Le Second Printemps des nations, p. 257-281, Bruylant, Bruxelles, 1999.
- (en) Moldova ready for Russia Belarus union, BBC news, jeudi 17 avril 2001. Consultation du 5 octobre 2008.
- (en) Communists of Moldova and the future of the country's ethno-political conflicts, étude de Priit Järve, European Centre for Minority Issues, Brief no 3. Publié à Flensburg, Allemagne. Consultation du 5 octobre 2008.
- (en) Benjamin Bidder - Romanian Passports For Moldovans - Entering the EU Through the Back Door, Der Spiegel du 13 juillet 2010, consulté le 19 juillet 2010
- Alain Ruzé, La Moldova, L'Harmattan, Paris ISBN 2-7384-6018-6
- Xavier Deleu, La Transnistrie, HogoDoc, Paris, ISBN 2-7556-0055-1
- http ://hdrstats. undp. org/en/countries/data_sheets/cty_ds_MDA. html
- http ://hdrstats. undp. org/en/countries/data_sheets/cty_ds_MDA. html
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