Nouvelle-Zélande

La Nouvelle-Zélande, en anglais New Zealand, en maori de Nouvelle-Zélande Aotearoa, est un pays de l'Océanie, au Sud-Ouest de l'océan Pacifique, constitué de deux îles principales, et de nombreuses îles bien plus petites, surtout l'île Stewart et les îles Chatham.


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Nouvelle-Zélande

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New Zealand (en)
Aotearoa (mi)
Nouvelle-Zélande (fr)
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Armoiries de la Nouvelle-Zélande
(Drapeau de la Nouvelle-Zélande) (Armoiries de la Nouvelle-Zélande)
Devise nationale  : aucune
carte
Langues officielles Anglais, maori, langue des signes néo-zélandaise[1]
Capitale Wellington
41°17′S 174°27′E / -41.283, 174.45
Plus grandes villes Auckland, Christchurch, Manukau.
Forme de l'État Monarchie parlementaire
 - Reine
- Gouverneur général
- Premier ministre
Élisabeth II
Anand Satyanand
John Key
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 74e
268 680 km2
Négligeable
Population
 - Totale (2009)
 - Densité
Classé 120e
4 331 600[2] hab.
15 hab. /km2
Indépendance
 - Statut de dominion
- Ratification du
Statut de Westminster
du Royaume-Uni
26 septembre 1907
25 novembre 1947
Gentilé Néo-Zélandais,
Néo-Zélandaises


IDH (2006) 0.936 (Augmentation) (20)
Monnaie Dollar néo-zélandais (NZD)
Fuseau horaire UTC +12 (été +11)
Hymne national God Defend New Zealand[3]
God Save the Queen[3]
Domaine internet . nz
Indicatif
téléphonique
+64


La Nouvelle-Zélande, en anglais New Zealand, en maori de Nouvelle-Zélande Aotearoa, est un pays de l'Océanie, au Sud-Ouest de l'océan Pacifique, constitué de deux îles principales (l'île du Nord et l'île du Sud), et de nombreuses îles bien plus petites, surtout l'île Stewart et les îles Chatham.

Située à à peu près 2 000 km de l'Australie dont elle est scindée par la mer de Tasman, la Nouvelle-Zélande est particulièrement isolée géographiquement. Cet isolement a permis le développement d'une flore et d'une faune endémiques particulièrement riches et variées, allant des kauri géants aux insectes weta et en passant par les kaponga et le kiwi, ces deux derniers étant des symboles du pays.

La population est surtout d'origine européenne, alors que les Maoris forment la minorité la plus nombreuse. Les peuples non-maoris d'origine polynésienne, mais aussi les Asiatiques, représentent aussi d'importantes minorités, en particulier dans les régions urbaines.

L'histoire de ce pays est l'une des plus courtes du monde, car c'est un des derniers territoires découverts par l'Homme : en effet les Maori y sont arrivés entre 1050 et 1300[4], alors que les Européens y débarquèrent en 1642.

Ancienne colonie britannique rattachée à la Nouvelle-Galles-du-Sud jusqu'en 1840, dominion en 1907, puis totalement indépendante depuis 1947, elle maintient de forts liens avec le Royaume-Uni, ainsi qu'avec l'Australie (pays anglo-saxon le plus proche et partageant une partie de son histoire).

Le pouvoir politique est détenu par le Parlement démocratiquement élu.

La fête nationale est célébrée le 6 février pour commémorer le Traité de Waitangi entre les Maori et la Couronne britannique en 1840.

Étymologie

Si la façon dont les Maoris désignaient la Nouvelle-Zélande avant l'arrivée des Européens est inconnue, on sait qu'ils appelaient l'île du Nord Te Ika-a-Māui («le poisson de Māui»), et l'île du Sud Te Wai Pounamu («eaux de jade») ou Te Waka-a-Māui («le waka de Māui»). Jusqu'au début du XXe siècle, l'île du Nord était aussi nommée Aotearoa, fréquemment traduite comme «pays du long nuage blanc». En usage maori actuel, ce nom fait référence à tout le pays[5], [6].

Le premier nom européen de la Nouvelle-Zélande fut Staten Landt (en néerlandais Le Pays des États, selon les États généraux des Provinces-Unies, responsables pour l'administration des Pays de la Généralité dont dépendait le territoire), donné par l'explorateur néerlandais Abel Tasman, qui fut en 1642 le premier Européen à avoir vu ces îles. Tasman présuma que ces terres faisaient partie d'un continent austral découvert en 1615 au sud du continent sud-américain par Jacob Le Maire[7].

Le nom de Nouvelle-Zélande trouve ses origines chez les cartographes néerlandais de l'époque, qui baptisèrent les îles Nova Zeelandia en honneur de la province néerlandaise de Zélande. L'origine du nom pour ces îles lointaines n'est pas vraiment connue, mais il apparaît pour la première fois en 1645 et peut avoir été le choix du cartographe Johannes Blæu[8]. L'explorateur anglais James Cook anglicisera le nom en New Zealand[7], d'où vient la traduction française Nouvelle-Zélande. Le nom n'a aucun lien avec la région danoise de Seeland.

Géographie

Article détaillé : Géographie de la Nouvelle-Zélande.

Géographie physique

Photo satellite du pays prise en décembre 2002

La Nouvelle-Zélande se compose de deux îles principales, l'île du Nord et l'île du Sud, et de nombreuses autres plus petites, certaines d'entre-elles étant même assez éloignées, près du centre de l'hémisphère maritime. La superficie totale est de 268 680 km² en incluant les îles Antipodes, les îles Auckland, les îles Bounty, les île Campbell, les îles Chatham et les îles Kermadec[9], soit légèrement moins que l'Italie ou le Japon, et légèrement plus que le Royaume-Uni. Le pays couvre sur plus de 1 600 km sur son axe nord-nord-est et possède 15 134 km de côte[9]. Parmi les autres îles habitées, principales sont l'île Stewart (au sud de l'île du Sud), l'île Waiheke (dans le golfe de Hauraki), l'île Great Barrier (à l'est dudit golfe), et les îles Chatham (à l'est de l'île du Sud).

L'île du Sud (South Island) est la plus grande ; elle est partagée dans toute sa longueur par les Alpes du Sud (Southern Alps), dont le point culminant est le mont Cook avec ses 3 754 mètres d'altitude. Le mont Cook mesurait 3 764 mètres, mais une avalanche a raboté son sommet de dix mètres le 14 décembre 1991. [10] Elle possède dix-huit sommets supérieurs à 3 000 mètres.

L'île du Nord (North Island) est quelque peu montagneuse, mais marquée par le volcanisme et une activité géothermique. Son point culminant, le mont Ruapehu (2 797 m), est d'ailleurs un volcan en activité. Les paysages tourmentés et étranges de la Nouvelle-Zélande lui ont valu l'intérêt des studios de cinéma et de télévision ; son industrie du tourisme a vu un intérêt accru pour le pays après la sortie des films du Seigneur des anneaux, réalisés par Peter Jackson, lui-même néo-zélandais.

La Nouvelle-Zélande possède d'énormes ressources marines : sa zone économique exclusive est la septième plus grande du monde et recouvre quatre millions de kilomètres carrés, soit plus de quinze fois la taille de sa superficie terrestre[11]. Le pays est parsemé de lacs, en particulier l'île du Sud, mais le plus grand est le lac Taupo, dans l'île du Nord, avec 616 km². L'eau (y inclus les rivières, fleuves, lacs et glaciers) recouvre 659 km²[9].

La Nouvelle-Zélande est isolée géographiquement. Son plus proche voisin, l'Australie, est localisé à 2 000 km au nord-ouest . Les terres les plus proches sont le continent Antarctique au sud, et la Nouvelle-Calédonie, les îles Fidji et les îles Tonga au nord. Elle fait partie d'un continent nommé Zealandia, à 93 % submergé. Zealandia fait presque la moitié de la taille de l'Australie et est remarquablement longue et étroite. Il y a à peu près 25 millions d'années, un changement dans les mouvements des plaques tectoniques ont commencé à étirer Zealandia avec force. Parmi les régions submergées de Zealandia, on trouve le plateau Lord Howe, le plateau Challenger, le plateau de Campbell, la ride de Norfolk et le plateau de Chatham.

La Nouvelle-Zélande est membre de la Polynésie et forme l'angle sud-ouest du «triangle polynésien».

Administration territoriale et territoires externes

Article détaillé : Régions de Nouvelle-Zélande.
Régions de Nouvelle-Zélande

Les premiers colons Européens divisèrent la Nouvelle-Zélande en provinces. Celles-ci furent abolies en 1876 pour que le gouvernement puisse être centralisé pour des raisons économiques. Ainsi, la Nouvelle-Zélande n'a pas de divisions administratives (provinces, États ou territoires), à part son administration territoriale. L'esprit des provinces persiste cependant, avec une rivalité marquée lors des évènements sportifs et culturels. Depuis 1876 l'administration territoriale administre les régions de Nouvelle-Zélande. En 1989 le gouvernement a totalement réorganisé l'administration territoriale, implémentant la structure actuelle à deux niveaux de conseils régionaux et autorités territoriales. En 1991, le Resource Management Act 1991 remplace le Town and Country Planning Act comme législation principale pour l'administration territoriale[12].

Aujourd'hui la Nouvelle-Zélande a douze conseils régionaux pour l'administration de l'environnement et l'infrastructure et soixante-treize autorités territoriales qui s'occupent des routes, des eaux usées, de la construction et d'autres sujets locaux. Les autorités territoriales comprennent seize conseils communaux, cinquante-sept conseils de district et le conseil du comté des îles Chatham. Quatre des conseils territoriaux (une ville et trois districts) et le conseil du comté des îles Chatham font aussi office de conseils régionaux et sont par conséquent nommés autorités unitaires. Les districts d'autorités unitaires ne sont pas des subdivisions des conseils de district régionaux, et certains sont répartis sur plusieurs conseils régionaux.

Les régions sont : Northland, Auckland, Waikato, Bay of Plenty, Gislimite[13], Hawke's Bay, Taranaki, Manawatu-Wanganui, Wellington, Tasman[13], Marlborough[13], Nelson[13], West Coast, Canterbury, Otago, Southland, et les îles Chatham[13].

Comme nation importante du Pacifique sud, la Nouvelle-Zélande travaille fréquemment avec plusieurs autres nations insulaires du Pacifique et continue son association politique avec les îles Cook, Niue et Tokelau. La Nouvelle-Zélande possède aussi la base antarctique Scott dans la dépendance de Ross. D'autres pays utilisent Christchurch et son aéroport pour ravitailler et soutenir leurs bases antarctiques, lui valant le surnom de «porte de l'Antarctique» («Gateway to Antarctica»).

Climat

La température moyenne quotidienne à Wellington — la capitale, au centre du pays — est de 5, 9 °C en hiver et 20, 2 °C en été[14]. Le climat de la Nouvelle-Zélande est globalement tempéré, océanique sur l'essentiel du pays ; les températures oscillent entre 0 °C et 30 °C. Les maxima et minima historiques sont 42, 4 °C à Rangiora (Canterbury), et -21, 6 °C à Ophir (Otago), respectivement[15]. Les conditions climatiques fluctuent énormément selon les régions, de très humide dans la région de West Coast sur l'île du Sud à semi-aride dans le bassin de Mackenzie de l'intérieur du Canterbury et subtropical humide au Northland[16]. Des principales villes du pays, Christchurch est la plus aride, ne recevant que 640 mm de précipitation par an, tandis qu'Auckland, la plus humide, reçoit presque le double. Auckland, Wellington et Christchurch ont toutes une moyenne annuelle de 2 000 heures de soleil.

Biodiversité

Deux Metrosideros excelsa (Pōhutukawa)

Dû à son long isolement du reste du monde ainsi qu'à sa biogéographie insulaire, la Nouvelle-Zélande abrite une faune et flore particulièrement spécifique. À peu près 80 % de la flore n'existe que dans le pays, dont plus de quarante genres endémiques[17]. Des 70 000 espèces terrestres du pays, uniquement à peu près 30 000 ont été décrites. Il y a 3 090 plantes, 5 800 champignons, 10 000 insectes, 2 600 arachnides, 61 reptiles [18] et 336 espèces d'oiseaux (dont 64 espèces endémiques) [19].

L'insularité a protégé cette faune et flore pendant des siècles jusqu'à l'arrivée des humains et des animaux qui voyageaient avec eux. Les Maori ont apporté avec eux le chien polynésien («kuri») et la souris polynésienne («kiore»). La seconde vague d'immigration mit fin à l'insularité de la Nouvelle-Zélande. La multiplication des échanges entre l'Europe, l'Australie et la Nouvelle-Zélande a permis la propagation d'espèces nouvelles, dont certaines invasives. Actuellement parmi les espèces introduites on trouve 33 mammifères, 33 oiseaux, 1 lézard, trois grenouilles, 20 poissons d'eau douce, à peu près 1 000 invertébrés et à peu près 6 000 plantes (dont 2 000 plantes fleurissant à l'état sauvage) [18].

Pour enrayer la perte de biodiversité en Nouvelle-Zélande, le Department of Conservation protège à peu près 30 % du territoire[20]. Ce chiffre est énorme, mais il doit être relativisé et ce pour deux raisons : dans un premier temps, la Nouvelle-Zélande est peu peuplée et , d'autre part, la majorité de ces territoires se situent au sud, de sorte que le DoC évite ainsi les conflits d'usage avec les utilisateurs du territoire. Ces mesures associées à des programmes de recherche particulièrement ambitieux commencent à porter leurs fruits.

Flore

Avant l'arrivée des humains à peu près 80 % des terres étaient recouvertes de forêt. Les deux principaux types de forêt qu'on rencontre actuellement sont celles peuplées surtout de podocarpes et/ou de kauri géants, et dans les régions à climat plus frais par les Nothofagus, genre d'arbres proche des hêtres de l'hémisphère nord. Les autres types de végétation sont celles des plaines et des régions subalpines, mais aussi les arbustes entre les plaines et les forêts. Les fougères du pays sont aussi particulièrement connues (une espèce, Cyathea dealbata, étant devenue symbole du pays mais aussi de son équipe nationale de rugby à XV) de même que les surprenantes mégaherbes des îles sub-antarctiques du pays.

Faune

Weta femelle

Les forêts furent jadis habitées par diverses espèces de mégafaune, dont plusieurs oiseaux incapables de voler, comme le moa.

Aujourd'hui plusieurs autres oiseaux, dont le kiwi, le kakapo et le takahé, sont en danger d'extinction. Il y a d'autres oiseaux notables : l'aigle géant de Haast (éteint), le nestor superbe («kākā» en maori), le kereru et le kéa. Les reptiles sont représentés par les scinques, les geckos, et les tuataras. Il y a également quatre espèces de Leiopelma et une seule espèce d'araignée venimeuse, la katipo, rare et habitant les régions côtières ; il n'y a aucune espèce de serpent en Nouvelle-Zélande.

Il y a énormément d'espèces endémiques d'insectes, dont une, le weta, peut devenir aussi grande qu'une souris et représente l'espèce d'insecte la plus lourde du monde. Quant aux 29 espèces de poisson, 90 % sont endémiques et la majorité sont petites et discrètes ; uniquement trois peuvent peser plus de deux kilos : deux espèces d'anguille et le kokopu géant (une autre grande espèce, le grayling, s'est éteinte au début du XXe siècle) [21].

On a longtemps pensé que, à part trois espèces de chauve-souris (dont une éteinte), il n'y avait jamais eu de mammifères terrestres dans le pays. Cependant, en 2006, des scientifiques ont trouvé des os appartenant à un animal terrestre éteint depuis longtemps, de la taille d'une souris, dans la région d'Otago sur l'île du Sud[22].

Histoire

Article détaillé : Histoire de la Nouvelle-Zélande.

Chronologie jusqu'au Dominion

Avant les Européens

La Nouvelle-Zélande fait partie des territoires les plus tardivement peuplés : les premiers colons sont des Polynésiens de l'est (îles de la Société, îles Cook, les îles australes de Polynésie française[23]) qui arrivent certainement entre 1200 et 1300 après J. -C., naviguant dans des waka avec l'aide des dispositifs météorologiques subtropicaux[24] ou des oiseaux migrateurs ou des baleines[25], [26], et établissent la culture autochtone Maori[27]. C'est vers la même époque que d'autres groupes de Polynésiens s'installent aux îles Kermadec et l'île Norfolk ; ce n'est que plusieurs siècles plus tard[24] qu'ils coloniseront les îles Chatham, y développant leur propre culture Moriori[28], [29].

La date de l'arrivée des premiers Maori fluctue selon les sources, mais la majorité s'accordent sur le siècle entre 1250 et 1350[30], [31]. L'historien néo-zélandais Michæl King suggère le XIIIe siècle[32], tandis qu'un autre historien néo-zélandais, James Belich, suggère le milieu du XIème[33].

Ils arrivent au nord de l'île du Nord[25] et rencontrent les forêts tempérées et des espèces qu'ils n'avaient pas vu jusque là dans les îles à climat plus doux d'où ils étaient originaires (la moa, l'aigle de Haast, la weta... ). Ils introduisent le chien et le rat polynésien («kiore»), le taro, la variété de patate douce nommée kumara, le mûrier à papier et l'épinard hawaïen[23].

Les iwi (tribus) se divisent en hapu (clans) qui peuvent se disputer ou se combattre, mais coopèrent en cas d'hostilité de la part d'un autre iwi à l'encontre du leur. Les hapu, comportant jusqu'à plusieurs centaines de personnes, sont eux-mêmes divisés en whanau (parentèle) [34], actuellement un concept culturel toujours particulièrement respecté des Maori ainsi qu'à la base de la structure de leur société[35]. Les iwi et hapu pouvaient se modifier sous l'effet des conflits (spécifiquement sur les ressources exploitables), de l'élargissement ou diminution du nombre de membres, des fusions... [36] Leurs noms pouvaient venir d'un illustre ancêtre (femme ou homme), d'un évènement marquant dans leur histoire, ou alors du nom des chefs des groupes ayant décidé de resserrer leurs liens et de fusionner[37].

Les premiers Européens

L'île d'Urville, refuge des premiers explorateurs

Les premiers explorateurs Européens qu'on sait avoir abordé la terre néo-zélandaise sont Abel Tasman, qui arrive de Batavia en 1642, et son équipage (dont Franz Jacobszoon Visscher, pilote-major, et Isaac Gilsemans, qui fera les premiers dessins de la Nouvelle-Zélande[38]), sur les navires Heemskerck et Zeehæn[39]. Plusieurs d'entre eux sont tués par des Maori le 19 décembre de la même année, dans ce qui est actuellement la baie Golden, que Tasman appellera Moordenærs Bay («Baie des Assassins») [39]. Quelques jours après leur mort, Tasman écrira dans son journal que c'étaient «de particulièrement belles terres»[40] ; ils auraient vu, entre autres régions, les Alpes du Sud[38]. Ils s'arrêtent à l'île d'Urville, où Tasman se doute de l'existence du détroit de Cook, mais dut renoncer à explorer les environs en raison du mauvais temps[38].

Aucun autre Européen ne visite la Nouvelle-Zélande jusqu'au voyage de 1768-1771 du capitaine James Cook à bord de l'Endeavour. Envoyé par le gouvernement britannique, il arrive en 1769 et cartographie presque toute la côte en prenant soin de décrire en détail les terres qu'il explore, que ce soit en Australie ou en Nouvelle-Zélande, pour une éventuelle colonisation[41]. Ces cartes particulièrement détaillées seront longtemps utilisées par les explorateurs[42]. Joseph Banks l'accompagnera et dessinera la faune et flore du pays avec Daniel Solander, botaniste, et plusieurs autres dessinateurs ; il ne retournera pas en Nouvelle-Zélande, mais conservera un grand intérêt pour le pays jusqu'à sa mort en 1820[43].

Cook retournera à deux reprises, utilisant la Nouvelle-Zélande comme base pour ses explorations de la côte australienne une fois compris que la Nouvelle-Zélande ne faisait pas partie du continent Terra Australis Incognita[44]. Ayant l'esprit plus ouvert à propos des autochtones des pays qu'il visita, que la majorité de ses concitoyens, essayant de communiquer avec eux, il les présentera à ses supérieurs comme «les possesseurs naturels et légaux des terres qu'ils habitent»[45], [43].

Sur les traces de Cook, on trouve George Vancouver et William Broughton qui partent ensemble à bord des navires Discovery et Chatham ; Vancouver découvrira les Snares et Broughton les îles Chatham en novembre 1791. En février 1793, l'Italien Alessandro Malaspina, commandant d'une expédition espagnole de deux navires, explorera légèrement la région, mais dressera peu de cartes. 1820 voit l'arrivée de Fabian von Bellingshausen, commandant deux navires russes, Mirny et Vostok, et qui s'arrêtera à Queen Charlotte Sound avant de continuer vers sa destination, l'Antarctique[42]. Les Français seront aussi présents dans la région, De Surville la même année que Cook (il rencontrera énormément de difficultés et accidents et tuera des Maori), Du Fresne (au début en bons termes avec les Maori, mais la fin de l'expédition se soldera par un massacre d'Européens et de Maori), D'Entrecasteaux, Duperrey et D'Urville[46].

Il sera suivi par de nombreux navires de chasse à la baleine, et au phoque, mais aussi de divers marchands. Ils échangeaient des produits et des vivres européens, en particulier des outils métalliques et des armes, contre du bois, des vivres, des artefacts et de l'eau des Maori. Quelquefois les Européens échangèrent leurs produits contre des relations sexuelles[47]. Chez les Maori, l'agriculture et la guerre furent transformées par l'arrivée de la pomme de terre et du mousquet, les Guerres des mousquets qui en résultèrent cessèrent lorsque ces armes furent plus équitablement réparties parmi les Maori. Les missionnaires chrétiens arrivent en Nouvelle-Zélande au début du XIXe siècle, convertissant progressivement la population maori, mal soutenue par leur foi face à l'invasion de la civilisation occidentale et les maladies européennes pour lesquelles ils n'avaient pas d'immunité[48].

Les iwi deviennent progressivement plus importants que les hapu, car moins nombreuses et par conséquent plus faciles à gérer pour les Européens, et partout en Nouvelle-Zélande, les Maori se déplacent, certains pour profiter du commerce avec les Européens et d'autres pour les éviter[49].

Le Traité de Waitangi

Signature du Traité de Waitangi

De 1788 à 1840, les îles de Nouvelle-Zélande font officiellement partie de la Nouvelle-Galles-du-Sud (Australie). Se rendant compte du caractère désordonné de la colonisation européenne en Nouvelle-Zélande et de l'intérêt croissant de la France pour ce territoire, le gouvernement britannique envoie William Hobson proclamer la souveraineté britannique et négocier un traité avec les Maori. Le Traité de Waitangi est signé dans la Bay of Islands le 6 février 1840[50]. Ce traité est écrit rapidement et dans la confusion ; on se dispute toujours sur la traduction du document en maori. Le traité est vu comme l'acte fondateur de la Nouvelle-Zélande comme nation et comme la charte garantissant les droits des Maori.

En 1839 la population totale non-Maori était de 2 000 personnes ; en 1852 elle était de 28 000[51]. À partir de 1840, un nombre grandissant de colons européens émigrent en Nouvelle-Zélande, encouragés par les efforts de la New Zealand Company , qui fondera Wellington légèrement avant la signature du Traité ; dans les deux années qui suivent sont fondées Wanganui, Nelson, et New Plymouth. Otago sera fondé en 1848 et Christchurch en 1850[50]. Dans les années 1850 la plus grande partie de l'intérieur de l'île du Nord était connue des Européens ; on attendra les années 1860 et l'arrivée des orpailleurs pour connaître la géographie de l'île du Sud[50]. Deux-tiers des immigrants viendront du sud de l'Angleterre ; peu de personnes d'autres nationalités y émigreront : 281 Allemands à Nelson en 1843-44, 100 Français à Akaroa en 1840, des Écossais (spécifiquement de Glasgow et Édimbourg) en Otago... Moins de 2 % viendront d'Irlande[52].

Au début les Maori se lancent avec joie dans le commerce avec ceux qu'ils appelaient «Pakeha», et de nombreux iwi (tribus) deviennent riches. Mais les conflits se multiplient avec l'augmentation du nombre de colons, pour aboutir aux guerres néo-zélandaises des années 1860 et 1870, qui provoquent la perte largement de terres par les Maori. Le détail et l'interprétation de la colonisation européenne et de l'acquisition des terres maori demeurent actuellement controversés. Globalement, la population maori passera de 80 000 à 42 000 personnes entre les années 1840 et 1891[49].

De l'autonomie à l'indépendance

Tūkaitote, la pa de Te Wherowhero, premier roi Maori (1857-1860).
Charrette à bouvillons, Cheviot, circa 1880
Voitures, Newmarket, Auckland, circa 1950

En 1854, le premier Parlement de Nouvelle-Zélande, établi par le Parlement britannique, à travers la New Zealand Constitution Act de 1852, conduit le pays vers une autonomie partielle, et vers la fin du siècle, elle sera entièrement autonome. Cette période verra une explosion démographique, puisqu'en 1870 la population non-Maori atteindra 250 000 tandis qu'en 1853 elle était de 30 000[53].

En 1893, elle est le premier pays à donner le droit de vote aux femmes. La Nouvelle-Zélande devient un dominion indépendant en 1907 et le pays est entièrement indépendant en 1947 lors de la ratification du Statut de Westminster de 1931 ; en pratique le Royaume-Uni avait cessé depuis longtemps de jouer un quelconque rôle dans la politique du pays. Plus elle devenait indépendante politiquement, plus elle le devenait aussi économiquement : dans les années 1890, la réfrigération dans le transport des produits commerciaux autorise la Nouvelle-Zélande de baser toute son économie sur l'exportation de la viande et de produits laitiers vers le Royaume-Uni.

La Nouvelle-Zélande est un membre enthousiaste de l'Empire colonial britannique, envoyant des hommes lutter dans la Deuxième Guerre des Bœrs et la Première et Deuxième Guerre mondiale ; elle le soutient aussi lors de la crise du canal de Suez. Le pays fait partie de l'économie mondiale et souffre comme les autres au cours de la Grande Dépression des années 1930. Cette dépression mène à l'élection du premier gouvernement travailliste, qui établit un État-providence et une économie protectionniste.

La Nouvelle-Zélande entre dans une période de prospérité grandissante après la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Cependant, certains problèmes sociaux se développent en même temps. Les Maori commencent à migrer vers les villes et abandonnent progressivement leur mode de vie traditionnel : en 1936, 83 % habitaient en région rurale et 17 % en ville ; en 1986, les pourcentages étaient presque inversés avec 80 % des Maori en ville[49]. Le recensement de 2001 révèle que 20 % des Maori ne connaissent pas leur iwi d'origine, et énormément de ceux qui s'en souviennent ne connaissent pas leur hapu[49]. La jeunesse maori n'ayant connu que la ville, se sentait détachée de leur culture et de leur famille, isolée dans la pauvreté urbaine, et se rebella en créant et rejoignant des gangs[54], mais également des groupes culturels, de soutien et d'éducation sur la culture maori pour accompagner tous ceux voulant reconnecter avec leurs origines[55]. On construira des maræ urbains ouverts à tous, Maori ou Pakeha[56].

Le mouvement de protestation maori se forme, critiquant l'eurocentrisme et cherchant une meilleure reconnaissance de la culture maori et du traité de Waitangi, qu'ils considéraient trahi[55]. En 1975 est créé le Tribunal de Waitangi, qui enquête sur les violations du traité dès 1985. Comme dans les autres pays développés, les mœurs et le comportement politique changent pendant les années 1970 ; le commerce avec le Royaume-Uni est fragilisé par son adhésion à la Communauté européenne. De grands changements économiques et sociaux ont lieu dans les années 1980 sous le quatrième gouvernement travailliste, en particulier par la politique du ministre des finances, Roger Douglas.

Aujourd'hui, l'économie de la Nouvelle-Zélande étant moins forte que celle de l'Australie et d'autres nations développées[57], on voit une fuite des cerveaux de jeunes Néo-Zélandais vers l'Australie surtout (35 300 de septembre 2006 à septembre 2007[58]), mais également le Royaume-Uni et d'autres pays anglophones ; c'est aussi le cas des Maori[59]. Dans la même période, on a vu 13 579 Australiens migrer en Nouvelle-Zélande[58].

Un tremblement de terre d'une magnitude de 7, 0 touche Christchurch le 4 septembre 2010, faisant deux blessés graves et endommageant deux maisons sur trois[60].

Politique

Article détaillé : Politique de la Nouvelle-Zélande.

Gouvernement

La Nouvelle-Zélande est une démocratie parlementaire indépendante et officiellement une monarchie constitutionnelle. Le monarque du Royaume-Uni, aujourd'hui Élisabeth II, est le chef d'État comme monarque de Nouvelle-Zélande. En son absence, elle est représentée par un Gouverneur général, poste occupé aujourd'hui par Anand Satyanand. La reine «règne mais ne gouverne pas»[61] ; elle n'a aucune influence politique, sa fonction étant en particulier symbolique[62].

Il n'y a pas de constitution écrite ; le Constitution Act 1986 est le principal document formel qui traite de la structure constitutionnelle du pays ; le premier Constitution Act date de 1852[63]. Le gouverneur général a le pouvoir de nommer et de limoger le Premier ministre et de dissoudre le Parlement. Il est aussi à la tête du Conseil exécutif, un comité formel consistant en l'ensemble des ministres de la Couronne. Les membres du Conseil doivent être membres du Parlement, et la plus grande partie sont au cabinet. Le cabinet est l'organe exécutif le plus haut positionné ; il est dirigé par le Premier ministre, qui est aussi le leader parlementaire du parti ou de la coalition au pouvoir.

Le Parlement de Nouvelle-Zélande n'a qu'une chambre, la Chambre des représentants, qui réunit normalement 120 députés[64]. L'ancienne chambre haute, le Conseil législatif, a été abolie en 1951. Les élections législatives se tiennent l'ensemble des trois ans sous une forme de scrutin proportionnel plurinominal nommé représentation proportionnelle mixte, introduite en 1993 suite à un référendum[64]. Les élections législatives de 2005 ont amené la création d'un siège supplémentaire (overhang) au Parlement, occupé par le Parti maori ; en effet, il a obtenu plus de sièges au scrutin par circonscription que son score au scrutin par liste lui en aurait donnés (cf. le dispositif de calcul en représentation proportionnelle mixte).

John Key, 38e et actuel Premier ministre de Nouvelle-Zélande depuis 2008

Le Premier ministre est aujourd'hui, depuis 2008, John Key, chef du Parti national (centre-droit) qui a remporté les élections législatives du 8 novembre 2008, mettant fin à neuf ans de domination des travaillistes d'Helen Clark. Le Parti national gouverne en coalition avec l'Association des consommateurs et des contribuables de Nouvelle-Zélande (ACT New Zealand, parti libéral classique), du Parti māori et du parti Futur uni (centre).

Le leader de l'opposition est Phil Goff, chef du Parti travailliste (centre-gauche) et ancien ministre des Affaires étrangères (1999-2005) puis de la Défense (2005-2008) d'Helen Clark. Le parti ACT et le Parti maori sont aussi dans l'opposition. Le parti Vert (gauche écologiste) et le Parti progressiste (gauche) sont aussi des adversaires de l'actuelle majorité.

Le Parlement à Wellington

Le tribunal supérieur est la Cour Suprême de Nouvelle-Zélande, depuis le Supreme Court Act 2003, qui a aboli la possibilité d'appel au comité judiciaire du Conseil privé de Londres[65]. La présidente de la Cour suprême est la Dame Sian Elias. Le dispositif judiciaire inclut aussi la Haute Cour et la Cour d'appel mais aussi des cours inférieures.

C'est l'unique pays au monde où l'ensemble des postes de premier rang ont déjà été occupés par des femmes : les reines Victoria (1840-1901) puis Élisabeth II (depuis 1952)  ; deux anciennes gouverneure générale, les dames Catherine Tizard (1990-1996) et Silvia Cartwright (2001-2006)  ; les anciens Premiers ministres Jenny Shipley (1997-1999) et Helen Clark (1999-2008)  ; la présidente (speaker) de la Chambre des représentants Margaret Wilson (2005-2008)  ; et la présidente (Chief Justice) de la Cour suprême, la dame Sian Elias (depuis 1999) [66]. La Nouvelle-Zélande est aussi le premier pays à avoir donné aux femmes le droit de vote, en 1893[64]. Au 30 novembre 2009, elle se positionne comme le 16e pays à la plus forte proportion de femme parlementaire (41 députées sur 122 sièges à la Chambre des représentants, soit un peu plus d'un tiers) [67].

Ce qu'on appelle le «Royaume de Nouvelle-Zélande» (Realm of New Zealand) inclut les îles Cook et Niue, autonomes, mais en association libre, Tokelau, et la dépendance de Ross (la revendication territoriale de la Nouvelle-Zélande en Antarctique).

Relations internationales et forces militaires

HMNZS Endeavour

La Nouvelle-Zélande est spécifiquement en pointe sur les sujets touchant à l'écologie, les droits de l'homme et le libre-échange, en particulier en agriculture.

Elle est membre des organisations géopolitiques suivantes : l'APEC, East Asia Summit, le Commonwealth, l'OCDE, et les Nations unies. Elle a signé de nombreux accords de libre-échange, dont principal est le Closer Economic Relations avec l'Australie.

Pendant son premier siècle d'existence, la Nouvelle-Zélande s'alignait sur le Royaume-Uni en politique étrangère. Elle déclare la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939 ; le Premier ministre de l'époque, Michæl Savage, proclama «Où elle va, on va ; où elle est , nous sommes.»[68]. Cependant, la guerre finie, l'influence des États-Unis s'accroît ; en même temps la Nouvelle-Zélande commence à ressentir plus clairement son identité nationale. Elle signe le traité de l'ANZUS (Australia, New Zealand, United States Security Treaty) en 1951 et envoie des troupes participer aux guerres de Corée et du Viêt Nam. Le Royaume-Uni se replie de plus en plus sur l'Europe suite à la crise du canal de Suez. La Nouvelle-Zélande se voit ainsi forcée de développer de nouveaux marchés après que le Royaume-Uni a rejoint la Communauté européenne en 1973[69].

La Nouvelle-Zélande est habituellement proche des positions de l'Australie, dont la politique étrangère prenait une tendance historique identique. De nombreuses îles dans le Pacifique, dont les Samoa, ont à leur tour suivi la direction de la Nouvelle-Zélande. L'influence américaine sur la Nouvelle-Zélande diminue après l'échec de la guerre du Viêt Nam. Les relations avec la France se sont détériorées suite à l'affaire du Rainbow Warrior et des essais nucléaires dans l'océan Pacifique.

Le traité ANZUS prévoyait une coopération militaire complète entre la Nouvelle-Zélande, l'Australie et les États-Unis, mais ce n'est plus le cas. En février 1985, la Nouvelle-Zélande refusa de donner accès à ses ports aux navires nucléaires ou transportant des armes nucléaires. Le pays devient territoire dénucléarisé en juin 1987, le premier État occidental à le faire[70], [71], [72]. En 1986, les États-Unis annoncent la suspension de ses obligations définies par le traité avec la Nouvelle-Zélande. Le New Zealand Nuclear Free Zone, Disarmament, and Arms Control Act 1987 interdit l'installation d'armes nucléaires sur le territoire mais aussi l'entrée dans les eaux territoriales néo-zélandaises de navires nucléaires ou portant des armes nucléaires. Cette législation reste une source de controverse et forme la base du refus constant de la suspension du traité demandée par les États-Unis.

En plus des nombreuses guerres entre les iwi (tribus), et entre les colons britanniques et les iwi, la Nouvelle-Zélande a participé à la Deuxième Guerre des Bœrs, les Première et Seconde guerres mondiales, la guerre de Corée, le Malayan Emergency (et a envoyé des troupes et des avions dans le conflit qui en découla avec l'Indonésie), la guerre du Viêt Nam, la guerre du Golfe, la guerre d'Afghanistan, et a envoyé une unité d'ingénieurs militaires perfectionner l'infrastructure irakienne pendant une année lors de la guerre en Irak.

La New Zealand Defence Force comprend trois branches : la New Zealand Army, la Royal New Zealand Navy, et la Royal New Zealand Air Force. Le pays considère que ses besoins en défense nationale doivent être modestes ; il a démantelé ses capacités de combat aérien en 2001. La Nouvelle-Zélande a envoyé des troupes dans plusieurs missions de maintien de la paix récentes, tant régionales qu'internationales : à Chypre, en Somalie, en Bosnie-Herzégovine, au Sinaï, en Angola, au Cambodge, à la frontière Iran-Irak, à l'île Bougainville, au Timor oriental, ainsi qu'aux îles Salomon[73].

Démographie

Article détaillé : Démographie de la Nouvelle-Zélande.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
Portrait de famille datant de 1891

Lors du recensement de 2006, tenu le 7 mars, Statistics New Zealand a trouvé 4 186 900 personnes habitant la Nouvelle-Zélande, dont 2 049 500 hommes et 2 137 400 femmes[74]. En décembre 2007, la population du pays augmentait d'une personne l'ensemble des 10 minutes et 23 secondes : une naissance l'ensemble des 8 minutes et 49 secondes, un décès l'ensemble des 19 minutes et 35 secondes, et un immigrant l'ensemble des 29 minutes et 26 secondes[75].

Environ 78 % de la population dit s'être identifié avec des groupes ethniques européens ; ils sont collectivement nommés Pakeha. Le terme se réfère aux Néo-Zélandais d'origine européenne, bien que des Maori l'emploient à propos de l'ensemble des non-Maori.

La plupart des Néo-Zélandais d'origine européenne a des ancêtres britanniques ou irlandais, mais il y a eu une immigration importante des Pays-Bas, de la Dalmatie[76], de l'Italie et de l'Allemagne, ainsi qu'une immigration européenne indirecte par l'Australie, l'Afrique du Sud, et l'Amérique du Nord. Selon les prévisions du recensement de 2001, en 2021 les enfants d'origine européenne compteront pour 63 % de la population mineure, comparé avec 74 % en 2001[77].

Les Maori forment l'ethnie non-européenne principale, soit 14, 6 % de la population lors du recensement de 2006. Les personnes peuvent s'identifier avec plus d'un groupe ethnique sur les recensements nationaux ; 53 % des Maori s'identifièrent comme seulement d'origine maori[78].

Les personnes revendiquant des origines asiatiques forment 9, 2 % de la population en 2006, une augmentation énorme depuis 2001, où ils étaient 6, 6 %[79]. En outre, 6, 9 % de la population dit avoir des origines polynésiennes non-maori, mélanésiennes ou micronésiennes, une augmentation de 0, 4 % depuis 2001[80].

Les politiques d'immigration de la Nouvelle-Zélande sont assez souples et accueillantes ; le gouvernement s'est engagé à augmenter la population d'un pour cent par an. Vingt-trois pour cent de la population est née à l'étranger, soit 879 543 personnes lors du recensement de 2006[81]. En 2004-2005, le service d'immigration du pays comptait accueillir 45 000 personnes, soit 1, 5 % de la population. En première place des régions dont sont originaires les immigrants on trouve, ex æquo, l'Irlande/le Royaume-Uni et l'Asie, l'ensemble des deux à 28, 6 % des immigrants[81]. Des Asiatiques, les Chinois sont les plus nombreux[81].

Toujours selon le recensement de 2006, le Christianisme est la religion la plus commune en Nouvelle-Zélande, soit 55, 6 % de la population[82] ; 34, 7 % se déclarèrent sans religion. Les principales subdivisions chrétiennes sont l'anglicanisme, le catholicisme, le presbytérianisme et le méthodisme ; on trouve aussi des personnes se reconnaissant dans les églises pentecôtiste, baptiste, ou mormone. Le mouvement chrétien Ratana trouve des fidèles parmi les Maori. Parmi les religions non-chrétiennes les plus communes, on trouve l'hindouisme, le bouddhisme et l'islam[82].

La religion ne joue cependant pas un rôle important dans la politique : les partis ouvertement chrétiens (dont Christian Heritage et Destiny) étant peu populaires. Les opinions religieuses des dirigeants politiques, bien que le plus souvent connues, sont reconnues comme étant de nature privée.

Une observation fréquemment faite est que le nombre des Néo-Zélandais est surpassé par le nombre de moutons. Vrai depuis le début de la colonisation, l'écart entre la population humaine et ovine est néanmoins passé de 20 à 8 moutons par personne[83], [84].

Économie

Article détaillé : Économie de la Nouvelle-Zélande.

La Nouvelle-Zélande est un pays industrialisé avec un PIB de 106 milliards de dollars américains (en parité de pouvoir d'achat). Le niveau de vie est élevé, avec un PIB par personne de 24 943 USD en 2006 (la même année le PIB par personne des États-Unis était de 44 190 USD et celui de l'Espagne 27 767) USD[85].

Structure de l'économie

Le secteur tertiaire est le secteur principal de l'économie néo-zélandaise (68, 8 % du PIB), suivi du secteur secondaire (26, 9 %) et du secteur primaire (4, 3 %) [9].

La Nouvelle-Zélande est un pays particulièrement dépendant de son commerce extérieur, en particulier dans le domaine de l'agriculture. Les exportations comptent pour à peu près 24 % de sa production[9], ce qui est assez élevé (ce rapport est d'environ 50 % pour plusieurs petits pays européens) [86]. Ceci la rend sensible aux cours internationaux des produits et l'expose aux récessions économiques. Ses principales exportations concernent l'agriculture, l'horticulture, la pêche et l'industrie forestière, qui représentent à elles seules à peu près la moitié des exportations. Elle exporte essentiellement à l'Australie (20, 5 %), aux États-Unis (13, 1 %), au Japon (10, 3 %), à la Chine (5, 4 %), et au Royaume-Uni (4, 9 %) [9].

Le tourisme joue un rôle important dans l'économie néo-zélandaise, soit 12, 8 milliards de dollars au PIB du pays et presque 200 000 personnes à temps plein, soit 9, 9 % de la population active du pays[87]. Le ministère du tourisme de la Nouvelle-Zélande prévoit une augmentation de 4 % du nombre de touristes dans les six années à venir[88].

Revenus et bien-être

En 2006, le revenu médian des ménages néo-zélandais (corrigé en parité de pouvoir d'achat) était inférieur de 17 % à celui des ménages américains[89]. Depuis 2000, ce revenu a nettement augmenté., la Nouvelle-Zélande et l'Australie ayant beaucoup échappé à la récession économique du début des années 2000 qui a affecté la majorité des autres pays avancés. Cette croissance du revenu médian, couplée avec sa décroissance aux États-Unis, a entraîné un rétrécissement sensible de l'écart entre les deux pays.

Période Revenu par ménage
en PPA 2006 (en US)
Nombre de personnes
par ménage
Croissance (%)
États-Unis 2000-2006 48 201[90] 2, 6[91] -2, 0[92]
Nouvelle-Zélande 2000-2007 39 937[93] 2, 7[94] +24, 2[95], [96]
Australie 2001-2006 38 420[97] 2, 6[98] +13, 2[99], [100]


Malgré un PIB par habitant moins élevé que dans d'autres pays développés, les Néo-Zélandais sont plus satisfaits de leur vie. La Nouvelle-Zélande a été classée 20e sur l'indice de développement humain de 2006 et 15e sur l'indice de qualité de vie 2005 du magazine The Economist[101]. Le pays a aussi été classé premier en satisfaction de vie et cinquième sur l'indice général de prospérité 2007 du Legatum Institute[102], [103]. Le sondage 2007 sur les meilleures villes du monde pour y vivre de Mercer classe Auckland en 5e position et Wellington en 12e[104].

Histoire économique récente

Les Néo-Zélandais ont historiquement profité d'un niveau de vie élevé basé sur les relations privilégiées avec le Royaume-Uni, et du marché commercial stable qui en découlait. L'économie néo-zélandaise était bâtie sur une gamme restreinte de produits primaires, dont la laine, la viande et les produits laitiers. La forte demande de ces produits permis de longues périodes de prospérité économique, surtout lors du boom de l'industrie lainière de 1951.

Cependant, l'entrée du Royaume-Uni dans la Communauté européenne en 1973 met un terme à ses relations économiques étroites. Pendant les années 1970, d'autres facteurs, dont les chocs pétroliers, diminuent la vitalité de l'économie néo-zélandaise, qui était parvenue à dépasser le niveau de vie de l'Australie et de l'Europe occidentale[105]. Ces évènements aboutissent à une longue et grave crise économique, plaçant le niveau de vie des Néo-Zélandais au-dessous de ceux de l'Australie et de l'Europe occidentale, si quoiqu'en 1982, la Nouvelle-Zélande avait le PIB par personne le moins élevé de l'ensemble des pays développés sondés par la Banque mondiale[106].

Depuis 1984, plusieurs gouvernements ont opéré d'importantes réformes structurelles, transformant l'économie protectionniste et régulée en une économie libéralisée et adoptant le libre-échange. Ces changements sont connus sous le nom de «Rogernomics» et «Ruthanasia» selon les ministres de l'économie de l'époque, Roger Douglas et Ruth Richardson. La récession induite par le krach d'octobre 1987 couplée au choc des réformes entraîne une hausse du chômage dans le pays, qui atteint 10 % de la population active au début des années 1990. Les réformes réalisées autorisent l'économie de se remettre rapidement durant les années 1990, avec une croissance du PIB par habitant plus élevée que celle des autres pays de l'OCDE, et le taux de chômage devient le second plus faible des vingt-sept pays «riches» de l'OCDE (3, 5 % en septembre 2007) [107], [108].

Les objectifs du gouvernement actuel en matière d'économie sont de continuer à faire des accords de libre-échange et de créer une économie du savoir. En 2004, il ouvre des pourparlers pour une zone de libre-échange avec la Chine, devenant ainsi l'un des premiers pays à ce faire. Les défis économiques actuels de la Nouvelle-Zélande sont un déficit de balance courante de 8, 2 % du PIB[109], le lent développement des exportations non-alimentaires, et la croissance lente de la productivité. La Nouvelle-Zélande a subi des «fuites des cerveaux» depuis les années 1970[110] où les jeunes diplômés partaient, fréquemment de manière définitive, travailler en Australie, au Royaume-Uni ou aux États-Unis. Le «style de vie kiwi» et la famille ou whanau sont des facteurs qui incitent certains au retour, alors que des considérations économiques, culturelles et de carrière personnelle en poussent d'autres à partir et ne pas revenir[111]. On constate aussi une augmentation de jeunes diplômés étrangers venant de pays en développement et qui s'installent de manière permanente en Nouvelle-Zélande[112].

La situation économique de la Nouvelle-Zélande devrait évoluer énormément dans les années à venir suite au traité que son gouvernement a signé avec la Chine sur le libre échange le 7 avril 2008. Cet accord est principal du genre signé entre la Chine et un pays du monde occidental.

Le traité libéralise et favorise les échanges de biens et services, il va permettre de perfectionner l'environnement des entreprises et faciliter la coopération entre les deux pays dans un large éventail de secteurs économiques.

Il a soulevé nombre de polémiques, critiqué surtout par le Green Party of Aotearoa New Zealand et le Parti maori[113], [114] sur le résultat attendu (essor de l'économie néo zélandaise permettant au pays d'acquérir une nouvelle indépendance face aux États-Unis ou à l'Australie).

Agriculture

Moutons à Whitecliffs

L'agriculture a été et reste l'industrie d'exportation principale de la Nouvelle-Zélande [115]. Dans l'année allant de juin 2006 à juin 2007, les produits laitiers comptaient pour à peu près 21 % du total des exportations, soit 7, 5 milliards de dollars. La viande comptait 13, 2 %, le bois 6, 3 %, les fruits 3, 5 % et la pêche 3, 3 %.

Environ un sixième des exportations néo-zélandaises sont des produits provenant de vaches laitières : poudre de lait, fromage, beurre et mélange protidique. Il y a plus de 4 millions de vaches laitières, essentiellement dans l'île du Nord (spécifiquement dans les régions de Waikato et Taranaki). La laine, jadis l'exportation principale dominant l'économie, est moindre depuis les années 1960 et la baisse des prix ; actuellement la moitié des exportations de viande, qui compte un dixième des exportations totales, sont de viande ovine. Les élevages de mouton sont essentiellement localisés dans la région de Canterbury[115]. Le bétail est rarement logé à l'intérieur d'édifices, étant le plus souvent laissé dans les pâturages, où on peut leur apporter du foin et d'autres denrées en complément, en particulier en hiver. La période de croissance de l'herbe fluctue selon la saison, la région et le climat, mais est le plus souvent de 8 à 12 mois. Le bétail est aussi maintenu dans des enclos, avec clôture électrique, autour de la ferme. L'apparition des agneaux et des veaux est planifiée pour se produire au printemps, profitant de la repousse de l'herbe.

Dans les années 1970 on essaya de diversifier l'agriculture, menant à l'établissement d'élevages de cerf, chèvre et porc ; dans les années 1990 l'élevage de chèvre et de porc décline ; le cerf est élevé en particulier dans le Canterbury et le Southland. L'élevage de poule est important au niveau national. En 2000 il y eut 5 000 fermes d'apiculture produisant en tout 9 000 tonnes de miel[115].

En ce qui concerne les plantes utiles, le blé et l'orge dominent le marché national ; ils sont cultivés en particulier au Canterbury. Parmi les fruits principaux on trouve la pomme (spécifiquement dans Hawke's Bay, le kiwi (Bay of Plenty), le raisin et les avocats (Bay of Plenty et Northland). La viticulture devient de plus en plus importante, les régions pionnières étant Marlborough, Hawke's Bay et Gislimite. En 2001 il existait 382 vignobles, dont les exportations atteignirent 200 miliions[115].

Culture

Article détaillé : Culture de la Nouvelle-Zélande.
Gravure maori

Une grande part de la culture contemporaine néo-zélandaise a des racines britanniques, mais cette culture «kiwi» a aussi vu des apports des cultures américaine, australienne et maori, avec d'autres cultures européennes et asiatiques et polynésiennes non-maori. De grandes fêtes sont tenues chaque année à Auckland et Wellington pour fêter Diwali et le Nouvel An chinois, mais aussi le plus grand festival polynésien du monde, Pasifika [116]. Les liens culturels entre la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni et l'Irlande sont maintenus par une langue commune et une migration constante entre ces pays, en particulier en ce qui concerne les étudiants néo-zélandais passant une année à l'étranger lors de leurs études universitaires. La musique et la cuisine de la Nouvelle-Zélande sont identiques à celles du Royaume-Uni et des États-Unis, quoiqu'avec des détails spécifiques du Pacifique. C'est aussi le cas en gastronomie, où le pays a cependant plusieurs plats connus, dont la pavlova et le biscuit ANZAC, des desserts, et la soupe de kumara (une espèce de patate douce).

La culture maori a énormément changé depuis l'arrivée des Européens, surtout depuis l'introduction du christianisme au début du XIXe siècle, qui changea profondément jusqu'à la vie de l'ensemble des jours. Cependant, la vision que les Maori vivent actuellement comme les Pakeha n'est que superficielle. La culture maori est en effet particulièrement différente, par exemple en ce qui concerne les maræ et leur rôle dans la vie communale et familiale. Comme jadis, on fait des karakia (prières) pour s'assurer du succès d'un projet, mais actuellement ce sont le plus souvent des prières chrétiennes. Les Maori considèrent toujours leur allégeance aux groupes tribaux comme une part principale de leur identité ; c'est ainsi que les liens de parenté maori ressemblent à ceux des autres cultures polynésiennes.

Les arts, chants et danses respectant les traditions redeviennent populaires à partir de la fin du XXe siècle, en particulier le kapa haka (chant et danse), la gravure sur bois et le tissage. L'architecture maori connaît aussi une hausse de popularité. Les Maori maintiennent aussi leurs liens avec la Polynésie, comme en atteste la popularité grandissante de waka ama (courses de waka), actuellement un sport international impliquant des équipes de tout le Pacifique.

L'usage du «reo māori», jadis limité à des régions isolées dans l'après-guerre, voit une certaine renaissance, en partie grâce aux écoles d'immersion complète en langue maori et la chaîne de télévision Māori Television.

L'industrie cinématographique a débuté au cours des années 1920, mais ce n'est qu'à partir des années 1970 qu'apparaît un authentique cinéma néo-zélandais [117]. Des films tels que Sleeping Dogs et Goodbye Pork Pie connaissent un immense succès et lancèrent les carrières de Sam Neill, Geoff Murphy et Roger Donaldson. Au début des années 1990, plusieurs films néo-zélandais eurent une immense audience internationale et emportèrent plusieurs prix prestigieux : La Leçon de piano de Jane Campion (Oscar, Palme d'or), L'Âme des guerriers de Lee Tamahori, et Créatures célestes de Peter Jackson. À la fin des années 1990 et au début années 2000, Jackson mettra en scène la trilogie du Seigneur des anneaux (Oscar du meilleur film et plusieurs autres) en Nouvelle-Zélande, son pays natal, utilisant des acteurs et une équipe presque entièrement néo-zélandais. Les lieux du tournage sont actuellement particulièrement fréquentés par les touristes. Énormément de productions non-néo-zélandaises ont aussi été filmées dans le pays, que ce soit pour Hollywood ou Bollywood.

Les médias de Nouvelle-Zélande sont dominés par quelques entreprises, la majorité étrangères. Le Broadcasting Standards Authority et le New Zealand Press Council peuvent faire des enquêtes suite à des allégations de non-neutralité et d'incorrectitude dans la presse ainsi qu'à la télévision. Ceci, combiné aux dures lois contre la diffamation, font que les médias néo-zélandaises sont plutôt modérés et impartiaux. La télévision néo-zélandaise est dominée par des émissions américaines, avec des émissions australiennes et néo-zélandaises.

Parmi les symboles de la Nouvelle-Zélande (non-officiels, puisque le gouvernement n'en a pas désigné), on trouve le koru (Cyathea dealbata, une fougère utilisée pour le logo des All Blacks), le kiwi, un arbre nommé «pōhutukawa rouge» (Metrosideros excelsa), et le «kōwhai jaune» (Sophora) [1].

Sport

Article détaillé : Sport en Nouvelle-Zélande.
Les All Blacks faisant le haka
Kayak dans les Marlborough Sounds, Marlborough

Le sport joue un rôle majeur dans la culture néo-zélandaise, en particulier le rugby à XV. Parmi les autres sports particulièrement populaires, on trouve le cricket, le football, le rugby à XIII, le basket-ball et le Boulingrin, mais aussi le golf, le tennis, le cyclisme, le hockey sur gazon, le ski, le snowboard, le softball et plusieurs sports nautiques, dont le surf, le nautisme, le kayak, le surf lifesaving et l'aviron (sport) [118], [119] Elle est aussi reconnue pour son bon ratio médailles-population aux Jeux olympiques et du Commonwealth.

Le rugby à XV est particulièrement étroitement lié à l'identité nationale néo-zélandaise[120], [119]. L'équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV, surnommée les «All Blacks», a les meilleures statistiques de victoires de l'ensemble des équipes nationales. Elle a accueilli la première Coupe du monde de rugby à XV, qu'elle remporta, et accueillera la Coupe du monde de 2011. Le Ka mate, une danse guerrière respectant les traditions maori, est exécutée par les joueurs juste avant le début de chaque match.

Le cricket est reconnu comme le principal sport estival de la Nouvelle-Zélande[121] et l'équipe de Nouvelle-Zélande de cricket (surnommée les «Black Caps»), est le plus fréquemment dans les quatre meilleures équipes du monde dans les deux formes du jeu, test cricket et One-day International. Elle accueillera, en association avec l'Australie, la Coupe du monde de cricket de 2015.

La Nouvelle-Zélande est aussi l'une des nations les plus performantes dans le domaine de la voile, en particulier dans les courses autour du monde et de longue distance. Team New Zealand a gagné la Coupe de l'America en 1995 et 2000[122].

Le netball est le principal sport féminin : l'équipe nationale, les Silver Ferns, a été plusieurs fois championne du monde. En équitation, on connaît en particulier Mark Todd, dit le «Cavalier du Siècle». Parmi les autres personnalités du sport néo-zélandais, on trouve Sir Richard Hadlee (cricket), Jonah Lomu (rugby à XV), Sir Peter Blake (nautisme) et Michæl Campbell (golf).

La Nouvelle-Zélande est reconnue par certains comme une destination de sport extrême et tourisme d'aventure. Sa réputation en sport extrême vient de l'établissement de la première organisation de saut à l'élastique du monde, sur le pont de Kawarau près de Queenstown dans l'île du Sud en 1986. Le zorbing est un sport extrême venant du pays.

Classements internationaux

Classements politiques et économiques
Freedom in the World 2007 : libre, classée n°1 en politique et libertés publiques[123]
Liberté de la presse 2007 : 15e[124]
PIB par personne 2006 : 28e 26 200[9]
Indice de développement humain 2007/2008 : 19e[125]
Égalité de revenus : 53e
Alphabétisation 2003 : 99, 0 %[9]
Chômage 2006 : 42e plus bas (3, 80 %) [9]
Global Peace Index : 1er (en 2009) [126]
Corruption 2007 : 1re nation la moins corrompue (9, 4), ex-æquo avec le Danemark et la Finlande[127]
Liberté économique : 9e (1, 84)
Classements santé
Taux de fécondité 2007 : 140e plus fertile, à 1, 79 enfants par femme[9]
Taux de natalité 2007 : 140e en nombre de naissances, à 13, 61 pour chaque 1 000 personnes[9]
Mortalité infantile 2007 : 192e, à 5, 67 pour chaque 1 000 naissances[9]
Taux de mortalité 2007 : 115e plus élevé, à 7, 54 pour chaque 1 000 personnes[9]
Espérance de vie 2007 : 13e plus long, à 78, 96 ans (75, 97 pour les hommes, 82, 08 pour les femmes) [9]
Taux de suicide 1998 : 19, 8 (31, 2 hommes et 8, 9 femmes) pour chaque 100 000 personnes[128]
Taux de VIH/Sida 2003 : 149e plus élevé, à 0, 10 % (soit 1 400 personnes, avec moins de 200 morts par an) [9]
Autre
Émissions de dioxyde de carbone par habitant 2004 : 7, 7 tonnes par personne[125]
Consommation d'électricité 2005 : 48e plus élevé, à 38 550 000 000 kWh[9]
Utilisateurs d'internet 2006 : 3, 2 millions[9]
Consommation de bière : 16e plus élevé, à 77 litres par personne
Environmental Performance Index  : 1re de 80 pays, à 88 %[129]
Global Prosperity Index  : 5e[102], [103]
Égalité des sexes 2007/2008 : 11e de 93 pays[125]

Codes

La Nouvelle-Zélande a pour codes :

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article en anglais intitulé «New Zealand» (voir la liste des auteurs)

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Voir aussi

Bibliographie

Liens externes


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