Israël
Israël, en forme longue l'État d'Israël, respectivement en hébreu ?????????? et ???????? ??????????, en arabe ???????????? et ???? ???????, est un pays du Proche-Orient localisé sur la côte orientale de la Méditerranée.
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État d'Israël[1] (fr) | |||||
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Devise nationale : Aucune[2] | |||||
Langue officielle | hébreu, arabe | ||||
Capitale | voir le paragraphe capitale d'Israël |
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Plus grande ville | Jérusalem | ||||
Forme de l'État | République | ||||
- Président - Premier ministre |
Shimon Peres Benyamin Netanyahou |
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Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 148e 20 770 km2 2 % |
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Population - Totale (Juin 2010) - Densité |
Classé 94e 7 619 600 hab. 367 hab. /km2 |
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Indépendance - Déclaration |
Du Mandat des Nations Unies confié au Royaume-Uni 14 mai 1948 |
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Gentilé | Israéliens, Israéliennes | ||||
PIB (PPA) (2009) | 206, 430 milliards[3] (49e) | ||||
PIB (nominal) (2009) | 194, 825 milliards[4] (41e) | ||||
IDH (2009) | 0, 935 (élevé) (27e) | ||||
Monnaie | Nouveau shekel (NIS) (ILS ) |
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Fuseau horaire | UTC +2 | ||||
Hymne national | Hatikvah | ||||
Domaine internet | . il | ||||
Indicatif téléphonique |
+972 |
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Israël, en forme longue l'État d'Israël, respectivement en hébreu ?????????? (Yisrā'el) et ???????? ?????????? (Medīnat Yisra'el), en arabe ???????????? (Isrā'īl) et ???? ??????? (Dawlat Isrā'īl), est un pays du Proche-Orient localisé sur la côte orientale de la Méditerranée. Depuis sa création en 1948 par l'ONU, il se définit comme l'État du peuple juif, héritier de l'Israël biblique et du royaume de Judée.
L'État d'Israël est une démocratie de type parlementaire où le premier ministre, le leader de la coalition majoritaire, étant donné que les élections n'ont pas permis de dégager un parti majoritaire, tient le rôle de chef du gouvernement. La Knesset, parlement israélien, est élue au suffrage universel pour une durée de 4 ans. La Cour suprême d'Israël est la plus haute instance juridique du pays. Elle est en charge du contrôle de la constitutionnalité des lois et du contrôle juridictionnel des décisions du gouvernement.
L'économie d'Israël se classe au 41e rang mondial et son PIB/hab. fait partie des plus élevés de la région. Son indicateur de développement humain se situe au premier rang au Proche-Orient. Israël a intégré l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) depuis 2010.
Jérusalem est la capitale de l'État d'Israël, non reconnue internationalement. Tel Aviv est le centre économique et financier du jeune État, elle est aussi le cœur d'une agglomération nommé le Gush Dan qui compte plus de 3, 3 millions d'habitants. La région de Haïfa au Nord, quant à elle , forme la principale région industrielle du pays et abrite l'un de ses principaux ports.
Israël est bordé au nord par le Liban et la Syrie, à l'est par la Jordanie et la Cisjordanie et au sud ouest par l'Égypte et Gaza. Quoique de taille assez réduite, l'État d'Israël présente des caractéristiques climatiques et géographiques assez variées.
Israël est l'unique État au monde où la population est surtout juive (80 %). D'autres minorités religieuses sont aussi particulièrement présentes en Israël surtout en périphérie : musulmans (16 %), chrétiens (2 %), druze (2 %), samaritains, etc. [5]
Depuis son indépendance en 1948, l'État d'Israël a été engagé dans plusieurs conflits armés avec les pays arabes voisins et reste impliqué dans le conflit israélo-palestinien.
Nom
La première mention d'Israël apparaît sur la stèle de Mérenptah vers 1200 avant J. -C. Cette stèle comporte un hymne célébrant la paix entre l'Égypte de Merneptah et Canaan :
— Stèle de Mérenptah.
Israël y apparaît comme une population du pays de Canaan qui habitait dans une partie de la Cisjordanie centrale.
La tradition biblique rapporte l'origine de ce nom dans le livre de la Genèse, lorsque le troisième des patriarches hébreux, Jacob, est renommé Israël (Celui qui lutte avec Dieu[6]) après avoir combattu avec un ange de Dieu. Jacob étant reconnu comme le père des douze tribus qui sortirent d'Égypte, la nation biblique constituée est connue sous le nom des «enfants d'Israël» ou «Israélites».
Comme décidé dans la déclaration d'indépendance, l'État moderne créé en 1948 a pris pour nom Israël, rejetant les envisageables autres noms de Sion ou Judée[7], et ses citoyens sont israéliens.
Histoire
Origine Moderne
L'histoire de cet État s'inscrit dans le cadre de l'histoire du peuple juif et dans la continuité de l'histoire du sionisme. Son indépendance est vue par ses pères fondateurs comme la mise en œuvre des promesses de la Déclaration Balfour de 1917 et du plan de partage de la Palestine accepté par l'ONU en 1947.
Les premières années du pays sont marquées par l'arrivée des rescapés de la Shoah et d'importantes vagues d'immigration juive en provenance de nombreux pays du monde, surtout les réfugiés fuyant les pays arabes puis à partir des années 1970, les Juifs d'Union soviétique.
La Terre d'Israël dans l'Antiquité
La Terre d'Israël, nommée «Eretz Yisræl» en hébreu, est reconnue comme étant la terre sacrée du peuple juif depuis les temps bibliques. Selon la Torah, la Terre d'Israël fut promise aux trois patriarches du peuple juif, par Dieu, comme patrie du peuple juif. Les historiens situent cette période aux alentours du début du deuxième millénaire avant J. -C. [8] Selon la Bible, les premiers royaumes et États israélites s'établissent alors dans la région. Ces Royaumes gouverneront la région pendant un millénaire successivement interrompu par de nombreuses invasions. Les sites sacrés et les quatre villes saintes du Judaïsme, chacune associée aux 4 symboles (Jérusalem - feu, Hébron - terre, Safed - air, Tibériade - eau) [9] se situent en Terre d'Israël.
De la fin de la province de Judée à la fin de la domination mamelouke sur la Palestine
Entre la période des royaumes israélites et la conquête musulmane au VIIe siècle après J. -C., la Terre d'Israël tomba aux mains successives des Assyriens, Babyloniens, Perses, Grecs, Romains, Sassanides et Byzantins. Cependant, la population surtout juive commencera à décliner après la guerre contre l'Empire romain lors de la Première Guerre judéo-romaine entre 66-73 après J. -C. puis la seconde guerre judéo-romaine (Guerre de Kitos) [10] et la Révolte de Bar Kokhba en 132 après J. -C. qui provoquera l'exil forcé d'une majorité d'entre eux et la nouvelle appellation de la région en province de Syrie-Palestine et plus tard Palestine afin d'essayer d'effacer le lien entre le peuple juif et la Terre d'Israël[11]. En 628-629 après J. -C. , une révolte juive contre l'empereur byzantin Héraclius conduira à un massacre massif ainsi qu'à l'expulsion totale des Juifs de la région. La population juive de la région se réduisit énormément et atteignit certainement son point le plus bas. Cependant, une présence juive minoritaire se maintint continuellement.
Le centre de la population juive se déplaça de Judée (Jérusalem et région au sud de Jérusalem) en Galilée (région de Tibériade) dès le Ier siècle, suite à l'occupation romaine de Jérusalem. La Mishnah et des parties du Talmud et le Talmud de Jérusalem, qui sont , outre la Torah parmi principaux textes du judaïsme, furent composés en Israël durant cette période. En 636 après J. -C. , la Terre d'Israël fut prise par les Arabes musulmans. Le contrôle de la région échut aux Omeyyades, puis aux Abbassides. La région fut gouvernée un temps par les Croisés essentiellement francs de 1099 à 1260 date à laquelle la région tomba aux mains des Mamelouks.
La période de la domination ottomane
En 1516 sous le règne de Soliman le Magnifique, la Terre d'Israël (appelé Filistin Sancağı, Sancak de Palestine à cette époque) fit partie intégrante de l'Empire ottoman qui gouverna la région jusqu'au début du XXe siècle à l'exception de la courte invasion de troupes françaises par Napoléon dont certains disent qu'il envisagea la création d'un État juif sous protection française en Palestine[12]. La fin de l'Empire ottoman après la Première Guerre mondiale placera la région sous administration (1917) puis mandat britanniques (1922) après accord de la Société des Nations. Quoique particulièrement difficilement estimable, la population de la région entière de Palestine s'établirait aux alentours de 400 000 habitants au XIXe siècle dont 100 000 à 200 000 selon les sources de l'époque (Recensement turc et démographes contemporains) au sein des limites du futur État d'Israël en 1893[13], soit à peu près entre 4 et 9 habitants au km2 contre 357 habitants au km2 en 2009.
Peters | Cuinet | Recensement turc |
---|---|---|
92 000 habitants | 186 000 habitants | 198 000 habitants |
Le mandat britannique
Suite à la défaite de l'Empire ottoman, lors de la Première Guerre mondiale, en 1917, les Britanniques occupent la Palestine. Le Mandat britannique dura de 1917 à 1948, date du partage effectif de la Palestine entre les populations juive et arabe. La politique britannique dans la région favorisa tantôt les Juifs (essentiellement au début du mandat), tantôt les Arabes (en particulier lors de la seconde guerre mondiale) dans un jeu d'équilibre qui aboutit à l'affrontement généralisé entre les deux groupes ethniques et le rejet des britanniques par les deux camps.
L'ONU vote le Plan de Partage de la Palestine
Un premier vote a lieu le 25 novembre 1947. Il ne manque qu'une voix pour que le partage soit accepté. Puis, le 29 du même mois, l'ONU (Nations unies) vote le Plan de Partage en deux États, l'un juif, l'autre arabe. Trente-trois pays votent «pour», treize «contre», et dix s'abstiennent[14].
Indépendance de l'État d'Israël
La déclaration d'indépendance de l'État d'Israël est lue le 14 mai 1948 le dernier jour du retrait des forces britanniques, par le président de l'Agence juive, David Ben Gourion, qui devient le premier premier ministre du nouvel État.
Les pays arabes voisins lui déclarent immédiatement la guerre et l'envahissent le jour-même, officiellement dans l'objectif de mener une «guerre d'extermination» selon le discours du premier secrétaire de la Ligue arabe, Abdul Rahman Hassan Azzam[15], [16].
Le nouvel État dut par conséquent affronter les armées de 7 pays arabes lors de la guerre israélo-arabe de 1948. Après de longues périodes de combats et de trêves, divers armistices entre Israël et chacun des principaux États arabes furent signés. Dans un premier temps avec l'Égypte, le 12 février 1949 qui annexa la bande de Gaza, le Liban le 23 mars 1949 sur la ligne bleue, la Jordanie le 3 avril 1949 qui annexa la Cisjordanie et la partie est de Jérusalem et qui procéda à un échange de territoire avec Israël pour aboutir aux frontières actuelles nommées la ligne verte et enfin la Syrie le 20 juillet 1949.
Réfugiés arabes et réfugiés juifs
Pour les historiens palestiniens et arabes, mais aussi pour plusieurs historiens israéliens appartenant au groupe des nouveaux historiens, la création de l'État est marquée par l'expulsion de 800 000 Palestiniens[17], [18][réf. incomplète] essentiellement suite à la guerre civile de 1947-1948 en Palestine mandataire [6].
Pour les historiens israéliens, les réfugiés arabes (au nombre de 520 000) ont fui pour plusieurs raisons. Une majorité s'est enfuie volontairement, répondant aux appels de dirigeants arabes tels que le grand mufti de Jérusalem Amin al-Husseini, le Haut Comité arabe (organe politique central de la communauté arabe de Palestine) [19] et la Ligue arabe qui leur promettaient un retour rapide après la victoire. Une autre partie s'est enfuie, suite à l'émigration des élites et chefs locaux avant la guerre. D'autres toujours ont fui suite à la défaite[20], [21].
Suite à la création de l'État d'Israël, 900 000 réfugiés juifs des pays arabes fuient ou sont expulsés des pays arabes[19]. Parmi eux, 600 000 affluent en Israël suite à violences anti-juives et pogroms en Syrie, Égypte et Irak surtout[22], [23], [24], [25], [26].
Lors de la conférence de Lausanne de 1949, Israël proposa le retour de 100 000 réfugiés en échange de la reconnaissance de l'indépendance d'Israël[27].
Évolutions des frontières du pays
Les frontières du pays ont beaucoup évolué depuis le plan de partage de la Palestine de 1947 au gré des guerres israélo-arabes, des armistices et des traités de paix.
Certaines résolutions de l'ONU ont revêtu une importance capitale pour Israël, entre autres la résolution 181[28] qui soutient surtout la constitution d'un État juif, puis les résolutions 242 du 22 novembre 1967, suite à la guerre des Six Jours et 338 du 22 octobre 1973 du Conseil de sécurité, qui proposaient un cadre pour le règlement du conflit israélo-arabe.
Reconnaissance
À ce jour, l'Égypte, la Jordanie, la Mauritanie (Nouakchott a rompu tous ses liens diplomatiques avec Israël depuis le mois de mars 2009[29]) et l'Autorité palestinienne ont reconnu l'État d'Israël, mais pas les autres pays arabes. Parmi les autres pays musulmans, la Turquie maintient des relations diplomatiques avec Israël.
La Syrie, l'Iran et des groupes politiques hostiles comme le Hamas ne reconnaissent pas l'existence d'Israël et le désignent par les expressions «entité sioniste» et refusent officiellement tout contact avec Israël.
Organisation politique
Israël est une république parlementaire multipartite et une démocratie libérale qui a adopté le suffrage universel.
L'unique chambre de son Parlement est la Knesset dont les 120 membres siègent à Jérusalem et qui est renouvelée l'ensemble des 4 ans.
Le chef d'État est le président d'Israël qui n'a principalement qu'une fonction honorifique. Il sert à désigner le Premier ministre dans le parti ou la coalition majoritaire à la Knesset pour que ce dernier compose son gouvernement.
Israël n'a pas de constitution écrite mais s'appuie sur les principes énoncés dans la Déclaration d'indépendance de 1948 et sur les 14 lois principales adoptées par la Knesset. La Cour suprême est la plus haute instance judiciaire israélienne. Les jugements sont rendus par des juges professionnels laïcs. Des tribunaux religieux propres à chaque confession gèrent les questions matrimoniales.
Israël n'est pas membre de la Cour pénale internationale : le Statut de Rome, qui a créé cette institution, a été signé par le gouvernement israélien le 31 décembre 2000, mais n'a pas été ratifié par la Knesset.
Économie
Ce pays se distingue par sa vie culturelle riche, son économie avancée industriellement et technologiquement, et son niveau de développement qui le situe au 22e rang mondial selon l'indicateur de développement humain de l'ONU (valeur 2008[30]), soit au premier rang des pays du Moyen-Orient et au troisième rang en Asie.
L'économie israélienne est un dispositif capitaliste moderne d'un pays jeune et se définit par un secteur public assez important et un secteur de la high-tech en croissance rapide depuis plus de dix ans. Les ressources naturelles limitées du pays et le haut niveau d'éducation des Israéliens ont joué en faveur du développement des technologies de pointe. Les entreprises israéliennes, essentiellement dans ce domaine, sont particulièrement appréciées sur les marchés financiers mondiaux. Israël est le troisième pays en nombre de sociétés cotées au NASDAQ (98 entreprises cotées) après les États-Unis et la Chine (116 entreprises cotées) et reçoit de gros investissements étrangers[31]. Le pays possède le plus grand nombre de start-ups au monde et ses dépenses en Recherche et Développement sont énormes. Cependant, malgré le bon développement économique du pays, 11 % de la population vit des rations distribuées par des organisations non-gouvernementales, selon les réseaux intégrés d'information régionale (IRIN) de l'ONU[32].
Les contributions israéliennes à la science sont significatives en médecine, physique et agriculture et surtout toujours en génétique, informatique, électronique et optique. Des prix Nobel en science et en économie ont été décernés à quatre Israéliens depuis 2002. Israël figure au 6e rang mondial en matière de contribution en termes de prix Nobel par habitant[33]. Le nombre de publications scientifiques par habitant (109 publications par 10 000 personnes) [34] et de brevets déposés par habitant fait partie des plus élevés au monde.
Israël arrive en tête au classement mondial en matière de dépense annuelle pour la recherche et le développement avec un taux de 4, 7 % de son PIB[35]. Les financement de cette recherche proviennent essentiellement du privé contrairement aux autres pays développés.
En 2010, Israël a officiellement rejoint l'OCDE en vue des progrès économiques et réformes réalisés[36].
Géographie
Israël est localisé sur la rive est de la Méditerranée, bordé au nord par le Liban, au nord-est par la Syrie, à l'est par la Jordanie et au sud-ouest par l'Égypte.
Le territoire souverain d'Israël, qui exclut les territoires capturés lors de la guerre des Six Jours, est d'environ 20 770 km2, dont à peu près 2 % est occupé par des lacs. Le territoire sous juridiction israélienne, qui inclut la totalité de Jérusalem et les hauteurs du Golan atteint 22 072 km2. La superficie totale sous contrôle israélien direct ou partielle, qui comprend aussi les territoires palestiniens de Cisjordanie et exclut Gaza, mesure au total 27 799 km2.
En dépit de sa taille assez réduite, Israël regroupe des spécificités géographiques variées allant du désert du Néguev au sud jusqu'aux pentes et monts de Galilée et du Golan tout au nord. La plaine côtière israélienne sur les rives de la Méditerranée accueille à peu près 70 % de la population totale du pays. À l'est des collines centrales de Samarie coule le Jourdain qui part du lac de Tibériade au nord pour se jeter plus au sud dans la Mer Morte, le point le plus bas sur Terre, localisé au sud-est de Jérusalem. Plus au sud de cette mer saturée en sel, la vallée de l'Arabah ou Haarava au climat sec et aride, se prolonge jusqu'au Golfe d'Eilat en Mer Rouge, refuge d'une importante vie aquatique due à la présence de nombreux récifs et coraux.
Il existe des particularités uniques à Israël ainsi qu'à la péninsule du Sinaï, ce sont les «makhteshim» ou cratères créés par l'érosion. Le plus grand makhtesh du monde est le cratère du Ramon dans le Néguev qui mesure 40 km de long sur 8 km de large. Un rapport environnemental récent[Lequel ?] sur le bassin méditerranéen indique qu'Israël détient la plus grande variété d'espèces de plantes répertoriées au kilomètre carré de l'ensemble des pays méditerranéen.
Le climat des zones côtières peut être particulièrement différent de celui des zones montagneuses du pays, en particulier pendant les mois d'hiver. Les régions de Tel Aviv et Haïfa ont un climat typiquement méditerranéen avec des hivers doux et pluvieux et des étés chauds et humides. Les montagnes au nord sont par contre fréquemment enneigées l'hiver, et Jérusalem peut aussi connaître des chutes de neige.
La température la plus élevée du continent asiatique (53, 7 °C) a été atteinte en 1942 au Kibboutz (village associatif) de Tirat Zvi au nord du Jourdain. De mai à septembre, les journées de pluies sont assez rares. Les faibles ressources hydriques de l'État d'Israël l'ont contraint particulièrement tôt à prendre des mesures visant à faciliter les technologies limitant la consommation d'eau[37]. Israël produit une partie croissante de son eau par des procédés de désalinisation. Le fort ensoleillement a aussi favorisé l'implantation d'incubateurs technologiques sur les énergies solaires ce qui place Israël parmi les nations les plus avancées dans ce domaine tant par la consommation par habitant que par le développement technologique dans ce domaine[38], [39]. Un projet de très grande centrale solaire mondiale est aujourd'hui envisagé dans le Néguev.
Capitale d'Israël
La désignation par la loi israélienne de Jérusalem comme capitale est contestée aujourd'hui par la quasi-totalité de la communauté internationale. Cette position date des débuts de l'histoire d'Israël, lorsque en 1949 Israël décide que sa capitale est la partie ouest de Jérusalem[40] et y installe le gouvernement et la Knesset. La communauté internationale n'accepte pas cet état de fait qui ne tient pas compte des recommandations de l'ONU et les ambassades sont en conséquence à Tel Aviv ou même dans d'autres villes (jusqu'en 1973, il y avait cependant à Jérusalem quelques ambassades africaines et jusqu'en 1980 y siégeaient aussi 13 ambassades de pays de l'Amérique latine et des Pays-Bas). La proclamation de Jérusalem réunifiée comme capitale, suite à la guerre des Six Jours, n'est pas plus acceptée car l'annexion n'est pas reconnue par la communauté internationale. La désignation de Jérusalem ou de Tel Aviv comme capitale a fait l'objet de controverses médiatiques[41].
Position des institutions internationales
Les principaux organismes internationaux (surtout l'ONU[42]) ne reconnaissent aucune capitale pour Israël. La résolution 478 du Conseil de sécurité des Nations unies déclare «nulle et non avenue» la loi principale adoptée par l'État israélien définissant Jérusalem capitale éternelle et indivisible[43].
Position des différents États et organismes nationaux
- Allemagne : L'Allemagne constate qu'Israël considère Jérusalem comme sa capitale mais constate aussi une non reconnaissance par conséquent par la communauté internationale[44].
- Canada : pas de capitale définie[45].
- Chine : pas de capitale définie[46]
- Danemark : pas de capitale définie[47].
- Espagne : pas de capitale définie[48]
- États-Unis : Jérusalem[49].
- France : La position française précise : «L'État d'Israël a fixé sa capitale à Jérusalem, malgré l'absence d'accord international sur le statut de cette ville.»[50]. Dans une déclaration au Figaro publiée le 30 novembre 2009, le ministre des affaires étrangères français, Bernard Kouchner, déclare : «Pour nous, Jérusalem doit être, à la fois la capitale de l'État d'Israël et du futur État palestinien»[51]. L'ambassade française est néanmoins demeurée installée à Tel Aviv.
- Inde : La position indienne précise : «Jérusalem, proclamée comme capitale indivisible d'Israël mais cela n'a pas reçu une acceptation internationale»[52].
- Royaume-Uni : La position britannique précise : «Israël soutient que sa capitale est Jérusalem, une revendication non reconnue par la communauté internationale»[53].
- Suisse : cite les deux villes (Jérusalem et Tel Aviv) comme capitales[54]
- OLP[55] : L'OLP affirme qu'Israël n'a aucun droit sur Jérusalem («The Isræli claim to sovereignty over Jerusalem has no substance. ») dont elle demande qu'elle devienne la capitale de la Palestine.
- Union européenne : le 8 décembre 2009, l'Union européenne nomme Israël à partager Jérusalem comme capitale conjointe de deux États hébreu et palestinien. Les Vingt-Sept assurent qu'ils «ne reconnaîtront aucun changement autre que négocié» au statut d'avant 1967[56]. Un rapport confidentiel de l'Union européenne daté du 15 décembre 2008[57], accuse Israël d'utiliser le développement de la colonisation, la construction du mur de séparation, la planification des voies de circulation, l'instauration du régime des permis de résidence et de déplacements imposés aux Palestiniens pour «poursuivre activement l'annexion illégale de Jérusalem-Est»[58], [59].
Territoire
L'État d'Israël est divisé en 6 districts qui sont eux-mêmes divisés en 15 sous-districts, comprenant 50 régions naturelles[60].
Depuis son indépendance, Israël a planté au total plus de 240 millions d'arbres et 4 % de sa surface est dorénavant boisée ce qui fait d'Israël l'un des deux seuls États à avoir davantage d'arbres au tournant du XXIe siècle qu'au début du XXe siècle (3 500 acres de forêts en 1901 contre 213 000 acres en 2009) [61], [62].
Frontières
Israël partage ses frontières avec le Liban au Nord, avec la Syrie au Nord-Est , la Jordanie et la Cisjordanie à l'Est , et avec l'Égypte et la bande de Gaza au Sud-Ouest . Il possède un littoral sur la mer Méditerranée à l'Ouest et dans le golfe d'Aqaba au Sud.
Les frontières d'Israël ne sont pas définies et reconnues par la totalité de la communauté internationale. Elles ont évolué au cours de son existence et sont contestées par certains pays. Leur évolution historique, le droit international, les revendications politiques et historiques les concernant sont un sujet complexe et controversé.
Depuis que la bande de Gaza n'est plus occupée par Israël, restent en dispute la Cisjordanie, le plateau du Golan (revendiqué par la Syrie) et les Fermes de Chebaa (revendiquées depuis 2000[63] par le Liban mais faisant partie aussi du plateau du Golan conquis en 1967, lors de la Guerre des Six Jours contre la Syrie). Israël occupe humainement et militairement certaines zones territoriales attribuées aux Palestiniens de Cisjordanie malgré la résolution 242 de l'ONU tandis que cette résolution n'affirme pas explicitement le retrait total de ce territoire dans sa version anglaise («retire from occupied territories») mais l'exige dans sa version française («retrait des territoires occupés»). Les résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU définissent comme frontières entre Israël et la Palestine celles de la fin de guerre de 1949 qu'on nomme la «ligne verte». Ce sont les frontières antérieures à la guerre de 1967.
Armée
L'armée israélienne, connue sous son acronyme hébreu Tsahal (pour Tsva Hagannah LeIsræl, Force de défense d'Israël), s'est constituée en mai 1948, à la place des organisations armées antérieures dont la principale était la Haganah. Elle comprend actuellement l'ensemble des corps d'armée dont l'armée de l'air, la marine et des services secrets (Mossad et Shabak). L'armement d'Israël est hautement particulièrement élaboré et développé en grande partie en Israël par des sociétés comme Elbit Systems ou Isræli Military Industries (IMI). La série de chars Merkava, dont la dernière en date est le Merkava MK-4, est essentiellement développée et produite en Israël. L'armement est quelquefois importé, des États-Unis surtout. Tsahal possède à peu près 750 avions de chasse dont la majorité sont des F-15 et F-16. Selon plusieurs sources[Lesquelles ?], Tsahal devrait se doter de F-22 et de F-35, les avions dernier cri des États-Unis. [réf. nécessaire]
En 2008, Israël est devenu le 4e exportateur d'armes au monde derrière les États-Unis, la Chine et la France. Elle exporte essentiellement des dispositifs électroniques et équipements militaires de haute technologie : drones, satellites et radars, essentiellement, dont ses industries se sont fait une spécialité sur un marché particulièrement concurrentiel. Fin 2008, les exportations ont atteint 6, 3 milliards de dollars, en constante progression. [7]. Les importations d'armes se maintiennent à 2, 5 - 3 milliards de dollars depuis plusieurs années[Quand ?]. Le budget de l'armée israélienne est le 4e de la région du Proche-Orient (derrière l'Arabie saoudite, l'Irak et la Turquie). Il atteint 13, 3 milliards de dollars (fin 2008). [8]
La plupart des Israéliens sont nommés à l'âge de 18 ans pour servir dans l'armée (3 ans pour les hommes, 2 ans pour les femmes). Sont exemptés : les Arabes israéliens (pour éviter d'envisageables conflits d'intérêts) et les Juifs haredim qui bénéficient d'un sursis militaire renouvelable l'ensemble des six mois s'ils prouvent qu'ils étudient la Torah à plein temps. Pour les Haredim, les contraintes de ce sursis les empêchent de sortir du pays plus d'une fois par an pour une durée de 30 jours, mais aussi de travailler légalement ne serait-ce qu'à temps partiel. L'obtention de ce sursis par les jeunes étudiants de Torah était l'une des conditions du statu quo religieux concédé par Ben Gourion et qui a tenu jusqu'aux années 1980.
L'OTAN et l'armée israélienne participe régulièrement à des exercices et des manœuvres communes visant à adopter les standards de l'OTAN et tester son intégration.
Israël n'a pas signé le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. La position officielle israélienne a toujours été de ne pas confirmer ni infirmer les spéculations relatives à sa possession de l'arme atomique. Cependant, le lundi 11 décembre 2006, lors d'une interview de la chaîne de télévision allemande N24 à propos des ambitions nucléaires iraniennes, Ehud Olmert déclarait : «Pourriez-vous dire que c'est la même chose que pour l'Amérique, la France, Israël et la Russie ?[64]». Jusque là, le 6 décembre 2006, Robert Gates, nouveau secrétaire d'État à la défense américain déclarait lors de son audition au Sénat : «l'Iran est entouré de pays pourvus de l'arme nucléaire : le Pakistan à l'est , Israël à l'ouest…». Ces deux déclarations entraînèrent un démenti d'Ehud Olmert, rappelant la position d'Israël sur le sujet : «Israël ne sera pas le premier pays à introduire l'arme nucléaire au Proche-Orient. C'était notre position, c'est notre position, cela restera notre position. [65]»
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Démographie
Israël a une population de 7 619 600 habitants au 30 juin 2010, parmi lesquels 76 % de Juifs (5 750 900 habitants) et 20 % d'Arabes israéliens (1 555 300 habitants) (essentiellement musulmans, mais également une minorité chrétienne), auxquels il faut ajouter 313 500 nouveaux immigrants qui sont enregistrés au Ministère de l'Intérieur comme «non-Juifs» et qui forment 4 % de la population israélienne. Les travailleurs étrangers qui vivent en Israël ne sont pas inclus dans ces données et sont estimés à 150 000[66], [67].
La population israélienne croît régulièrement à un rythme annuel de 1, 8 %/an depuis plusieurs années ce qui la situe bien au-dessus du taux de croissance américain ou européen[68].
Israël est l'unique pays au monde avec une majorité juive. La population juive d'Israël est venant du monde entier : on distingue les «sabras» (nés en Israël, de parents immigrés récents ou dont la famille vivait depuis des siècles en Palestine) des immigrés récents qui ont fait leur aliyah («montée», c'est-à-dire retour : une grande partie vient de l'ancienne URSS, mais également de France, des États-Unis, d'Argentine, etc. ).
Israël comprend aussi des Druzes d'expression arabe, une communauté circassienne et une très petite communauté arménienne. Au contraire de la grande majorité des Arabes israéliens, les Druzes et les Circassiens ont choisi de ne pas être exemptés du service militaire ; il est à noter que de nombreux Arabes Bédouins et certains autres Arabes chrétiens et même musulmans, servent comme volontaires dans l'armée régulière.
Les nouveaux immigrants, arrivés en Israël en 2005, sont au nombre de 22 500, contre 22 000 l'année précédente. Parmi eux, 9 300 sont venus des ex-pays de l'Union soviétique, 3 700 d'Éthiopie, 3 000 de France, et 2 600 des États-Unis.
Répartition urbaine et rurale de la population
45 % de la population d'Israël réside dans des villes de plus de 100 000 habitants, soit 3 100 000 personnes.
On compte 6 villes de plus de 200 000 habitants. Plus d'un quart de la population du pays réside dans ces villes :
- Jérusalem - aujourd'hui[Quand ?] première ville d'Israël, avec 773 000 habitants contre 84 000 en 1948 ;
- Tel Aviv - cœur d'une métropole en forte croissance totalisant plus de 3, 3 millions d'habitants, Tel Aviv compte aujourd'hui[Quand ?] 403 700 habitants, soit 5 % de la population globale d'Israël ;
- Haïfa - troisième ville du pays, avec 265 600 habitants contre 98 600 en 1948. Tout comme Tel Aviv, son aire métropolitaine connaît une croissance importante : elle dépasse 1 million d'habitants ;
- Rishon LeZion - quatrième ville du pays avec d'avantage de 228 200 habitants (2009), tandis qu'elle en comprenait 11 000 lors de la création de l'État d'Israël ;
- Petah Tikva - ville localisée dans la banlieue est de Tel Aviv, elle compte désormais 209 600 habitants. Elle est le siège social du groupe pharmaceutique Teva, leader mondial dans le domaine du générique ;
- Ashdod - Ville portuaire en particulièrement fort développement au sud de Tel Aviv 206 400 habitants.
Huit autres villes d'Israël ont des populations comprises entre 100 000 habitants et 200 000 habitants. La majorité d'entre elles sont des localités périphériques de Tel Aviv[69], [70] :
- Beersheva, la capitale du sud d'Israël compte 194 300 habitants fin 2009. Elle est le noyau d'une agglomération de plus d'un demi million d'habitants.
- Holon : 184 700 habitants
- Netanya : 183 200 habitants
- Bnei Brak : 154 400 habitants
- Ramat Gan : 145 000 habitants
- Bat Yam : 130 000 habitants
- Rehovot : 112 700 habitants
- Ashkelon : 111 900 habitants.
La population rurale représente 571 600 personnes de la totalité de la population israélienne (soit 8 %). Parmi elles, 118 000 personnes résident en kibboutz, soit 2 % de la population, tandis qu'elles en formaient 6 % de celle-ci en 1948. La croissance est particulièrement nette ces dernières années
Répartition géographique de la population
Israël est divisé en 7 districts[68] (en hébreu : mehoz ????, au pluriel : mehozot ??????) :
- District de Jérusalem : 918 300 habitants
- District nord : 1 248 000 habitants
- District centre : 1 786 900 habitants
- District de Tel Aviv : 1 233 400 habitants
- District de Haïfa : 884 000 habitants
- District sud : 1 060 000 habitants
- Judée et Samarie : 296 400 habitants
Langues et Culture
Langues officielles
En plus des deux langues officielles, l'hébreu et l'arabe[71] (deux langues sémitiques), l'anglais écrit est fréquemment utilisé pour favoriser la vie des touristes, alors que le russe est toujours particulièrement beaucoup utilisé par les immigrants venus récemment de l'ex-URSS. Il faut aussi ajouter que près d'un million d'Israéliens (près de 20 % de la population[72]) sont francophones parce que venus des anciens territoires français d'Afrique du Nord et malgré cela, Israël n'a jamais été admis dans l'organisation de la Francophonie[73] du fait de la menace de veto libanais en cas de dépôt de candidature[74].
Journaux israéliens
- Haaretz, quotidien progressiste
- Maariv, quotidien populiste
- Yediot Aharonot, quotidien populaire à grand tirage, reconnu pour ses enquêtes d'investigation
- Isræl Hayom, premier quotidien gratuit
- The Jerusalem Post, quotidien anglophone de droite ; avec une édition hebdomadaire en français
- Hazofe , quotidien du courant sioniste religieux
- Globes , quotidien économique
- Hachavoua , hebdomadaire du courant Haredi
- Hamodia , quotidien du courant Haredi, existe aussi un hebdomadaire en anglais et en français
- Yated Neeman, quotidien du courant Haredi,
- Hamevasser, quotidien du courant Haredi.
Littérature
Principaux musées, mémoriaux et sites archéologiques
Situés à Jérusalem
- Musée d'Israël
- Le Mémorial de Yad Vashem
- Chamber of the Holocaust (Martef HaShoah), sur le Mont Sion
- Le Musée Rockefeller
- Le Musée Herzl
- Le Musée de l'Art islamique
- Bible Lands Museum
Situés à Tel Aviv
- Le Musée de la Haganah
- Le Musée d'Art Moderne
- Le Musée des Antiquités de Tel Aviv-Jaffa
- La Maison de la Diaspora
- Le Musée d'Eretz Isræl
Dans le désert du Néguev
- Le Musée des Bédouins et de la culture bédouine
Sites archéologiques d'Israël
Dans le sud d'Israël
- Les piliers du roi Salomon, dans le site archéologique de Timna
Fêtes nationales israéliennes
Date | Nom français | Nom hébreu | Dates envisageables dans le calendrier grégorien |
---|---|---|---|
1 Tishri | Nouvel-An | Roch Hachana | entre le 6 septembre et le 5 octobre |
10 Tishri | Jour du Grand Pardon | Yom Kippour | entre le 15 septembre et le 14 octobre |
15 Tishri | Fête des cabanes | Souccot | entre le 20 septembre et le 19 octobre |
22 Tishri | Assemblée du huitième jour | Chemini Atseret | entre le 27 septembre et le 26 octobre |
25 Kislev | Fête des lumières | Hanoucca | entre le 27 novembre et le 27 décembre |
15 Nissan | Pâque juive | Pessa'h | entre le 27 mars et le 25 avril |
21 Nissan | Pâque juive | Pessa'h | entre le 2 avril et le 1er mai |
5 Iyar | Jour de l'Indépendance | Yom Ha'atzmaout | entre le 16 avril et le 15 mai |
6 Sivan | Fête des semaines | Chavouot | entre le 16 mai et le 14 juin |
Codes
Israël a pour codes :
- IL, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2,
- IL, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,
- IS, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2,
- ISR, selon la liste des codes pays du CIO,
- ISR, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3,
- ISR, selon la norme ISO 3166-1 alpha-3 (liste des codes pays).
Notes et références
- En français, le nom Israël s'écrit et s'épelle sans l'article défini («le» ou «la») et s'accorde au masculin.
- Voir Voici Israël : Symboles nationaux sur Ambassade d'Israël en France. Consulté le 26 mars 2009.
- PIB à parité de pouvoir d'achat, selon le Fonds monétaire international (FMI).
- PIB nominal, selon le Fonds monétaire international (FMI).
- (en) The Central Bureau of Statistics (Isræl) .
- Genèse 32 :29 sur sefarim. fr, Akadem multimédia.
- (en) «Popular Opinion», dans The Palestine Post, 7 décembre 1947, p. 1 [ texte intégral (page consultée le 6 septembre 2009) ].
- La Bible dévoilée, Les nouvelles révélations de l'archéologie, Esprit & Vie no 67 / octobre 2002 - 1re quinzaine, p. 3-6.
- Cécile Pilverdier, «Histoire : l'ancien Yishouv» sur Un écho d'Israël, 6 février 2008.
- (en) Kitos War - Everything on Kitos War (information, latest news, articles, …) .
- (en) Where did the name Palestine come from?, Palestine Facts.
- Patrice Bret, «Autour de l'expédition d'Égypte» sur Annales historiques de la Révolution française.
- (en) Population of Ottoman and Mandate Palestine - Statistical and Demographic Considerations - The Population of Palestine Prior to 1948, sur MidEast Web.
- Élie Barnavi, Une histoire moderne d'Israël, Flammarion, 1988, p. 298.
- (en) How did neighboring Arab countries react?.
- Voir aussi Abdul Rahman Hassan Azzam sur la Wikipédia anglophone.
- Dominique Vidal et Sébastien Boussois, Comment Israël expulsa les Palestiniens (1947-1949) , Éditions de l'Atelier, Éditions ouvrières, 2007. [réf. incomplète]
- Ilan Pappé, The ethnic cleansing of Palestine, Oneworld Publications Limited, 2007. [réf. incomplète].
- (en) The Palestinian Refugees, sur MidEast Web, modifié le 10 août 2008.
- L'expulsion des Palestiniens revisitée par des historiens israéliens par Dominique Vidal, Le Monde diplomatique, décembre 1997.
- Voir la section sur Why did the refugees leave? de l'article (en) The Palestinian Refugees, sur MidEast Web, modifié le 10 août 2008.
- [1]
- [2]
- [3]
- [4]
- [5]
- Voir Conférence de Lausanne de 1949 (en) .
- Résolution 181.
- Israël ferme son ambassade à la demande de Nouakchott, France24. com, publié le 6 mars 2009.
- PNUD : (en) 2008 Statistical Update - Isræl - The Human Development Index - going beyond income.
- (en) China surpasses Isræl in US exchange listings, publié le 2 novembre 2009.
- ISRAËL : Près de 200 000 familles israéliennes ont faim, Irinnews, publié le 13 avril 2007.
- News : Israël - en Nobel Par million d'habitants Israël se trouve en 6e position après la Suisse, Norvège, Autriche, GB, Allemagne, Hollande, USA et France, IsrælValley, publié le 8 octobre 2009.
- (en) Mideast Outpost : BOYCOTT ISRÆL? DO IT PROPERLY.. , article du 31 décembre 2004, consulté le 18 janvier 2009.
- News : Israël recherche - Israël remporte pour la 15e année consécutive le ratio des plus fortes dépenses mondiales en R&D. , IsrælValley, publié le 23 août 2008.
- Réformer l'enseignement et accroître l'emploi, deux enjeux clés pour la croissance économique d'Israël à long terme, document publié le 20 janvier 2010 sur le site de l'OCDE.
- (en) FOCUS on Isræl : Development of Limited Water Resources - Historical and Technological Aspects, Ministère des affaires étrangères israélien, publié le 20 septembre 2003.
- (en) Isræli Solar Gets Its Moment in the Sun, article Business week, publié le 2 novembre 2009.
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- (en) David Ben Gourion, «Statements of the Prime Minister David Ben-Gurion Regarding Moving the Capital of Isræl to Jerusalem», Knesset, 12 mai 1949. Consulté le 15 mai 2008.
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- Sur le site officiel de l'ONU [pdf].
- Résolution 478 du Conseil de sécurité de l'ONU [pdf].
- (en) Isræl sur le site du Ministère des affaires étrangères allemand, janvier 2009. Consulté le 26 mai 2009.
- Affaires étrangères - Le Canada dans le monde : Information sur les pays et les régions
- (en) spokesperson on Sharon's declaration of Jerusalem to be the capital of Isræl, publié le 13 février 2001.
- Site de l'ambassade de Danemark à Tel Aviv.
- (es) Isræl [pdf] sur le site du ministère des affaires étrangères espagnol, septembre 2008. Consulté le 26 mai 2009.
- La CIA nuance cette position : «Israël a proclamé Jérusalem comme sa capitale mais les États-Unis maintiennent leur ambassade à Tel Aviv». Voir (en) CIA - The World Factbook -- Isræl sur le site de la CIA, 23 avril 2009. Consulté le 7 mai 2009.
- Présentation d'Israël sur le site du ministère des affaires étrangères, 6 avril 2009. Consulté le 7 mai 2009.
- Kouchner : «Les dirigeants iraniens perdent du temps» sur Le Figaro, 30 novembre 2009.
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- Une analyse géopolitique de la déclaration d'Olmert : «La reconnaissance de la détention de l'arme nucléaire par Israël nuira au régime de non-prolifération», publiée le 13 décembre 2006.
- Paru dans Libération du 13 décembre 2006 http ://www. dissident-media. org/infonucleaire/news_netanyahu. html
- (en) Statistical Abstract of Isræl 2009 - No. 60 Subject 2 - Table No. 7.
- (en) Time Series - Population of Isræl.
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- Israël en bref sur mfa. gov. il, Ministère israélien des Affaires Étrangères. Mis en ligne le 15 décembre 2008, consulté le 7 juillet 2010.
- Abdelkarim Chankou, «Israël, francophone ou pas ?» sur emarrakech. info, 30 janvier 2007. Consulté le 7 juillet 2010.
- Dan Assayah, «Israël aux portes de la Francophonie ?», Chambre de commerce franco-israélienne, 23 septembre 2006.
- Karin Holter et Ingse Skattum, La francophonie actuellement : réflexions critiques, L'Harmattan, 2008, 196 p. (ISBN 2296062512) [lire en ligne] [présentation en ligne], p. 22.
Voir aussi
Liens externes
- (he) Site officiel du gouvernement israélien, aussi accessible en anglais ou en arabe
- Cartes d'Israël
- Wikimédia Atlas : Israël
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