Sao Tomé-et-Principe
Sao Tomé-et-Principe, São Tomé-et-Príncipe ou São Tomé e Príncipe, en forme longue la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe ou la République démocratique de São Tomé e Príncipe, en portugais São Tomé e Príncipe...
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República Democrática de São Tomé e Príncipe (pt) | ||||||
République démocratique de Sao Tomé-et-Principe (fr) | ||||||
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Devise nationale : Unidade, Disciplina, Trabalho (Unité, discipline, travail) |
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Langue officielle | Portugais, Créole | |||||
Capitale | Sao Tomé |
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Plus grande ville | Sao Tomé | |||||
Forme de l'État | République | |||||
- Président de la République - Premier ministre |
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Superficie - Totale - Eau (%) |
Classé 169e 1 001 km2 Négligeable |
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Population - Totale (2009) - Densité |
Classé 174e 212 679 hab. 206 hab. /km2 |
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Indépendance - Date |
du Portugal 12 juillet 1975 |
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Gentilé | Santoméen
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Monnaie | Dobra (STD ) |
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Fuseau horaire | UTC +0 | |||||
Hymne national | Independência total | |||||
Domaine internet | . st | |||||
Indicatif téléphonique |
+239
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Sao Tomé-et-Principe, São Tomé-et-Príncipe ou São Tomé e Príncipe, en forme longue la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe ou la République démocratique de São Tomé e Príncipe, en portugais São Tomé e Príncipe et República Democrática de São Tomé e Príncipe, fait partie des plus petits pays d'Afrique, qui occupe un archipel de l'Atlantique Sud localisé dans le golfe de Guinée à 350 km des côtes du Gabon. Il est constitué de deux îles principales, Sao Tomé et Principe, et d'une quinzaine d'îlots. La totalité du territoire couvre une superficie d'environ 1 000 km2. Le relief volcanique culmine à plus de 2 000 m, le climat est de type équatorial. L'agriculture – et surtout la production de cacao – conserve une place importante, mais l'exploitation attendue des hydrocarbures et le potentiel touristique ont fait naître de grands espoirs dans un pays pauvre qui reste beaucoup tributaire de l'aide internationale. Sao Tomé-et-Principe est une ancienne colonie du Portugal, indépendante depuis 1975, et sa langue officielle est le portugais.
Appellation
Le portugais São Tomé e Príncipe veut dire littéralement Saint-Thomas-et-Prince. Les appellations Saint-Thomas-et-Prince et Saint-Thomas-et-Île-du-Prince sont désormais peu usitées en français. L'Organisation des Nations unies, la commission de toponymie de l'Institut géographique national français et l'Institut national de la statistique et des études économiques français (INSEE) utilisent Sao Tomé-et-Principe[1]. Le Petit Robert donne São Tomé-et-Príncipe[2]. L'Union européenne préconise São Tomé e Príncipe[3].
Histoire
L'île de São Tomé est découverte le jour de la Saint Thomas, le 21 décembre 1471, par les navigateurs portugais João de Santarem et Pedro Escobar.
Au cours du XVe siècle, des colons portugais viennent s'y installer, amenant avec eux des esclaves qui travailleront dans les plantations de canne à sucre.
L'archipel prend son indépendance le 12 juillet 1975, avec le président Manuel Pinto da Costa qui installe alors un régime marxiste de parti unique. En 1990, le multipartisme est restauré et le pays s'ouvre à la démocratie. Malgré des tentatives de putsch, le régime démocratique reste en place et connaît des alternances politiques.
Politique
En vertu de la Constitution d'août 1990, la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe est une république de type présidentiel pluraliste. Cette république a déjà vécu des alternances entre les deux principaux partis, le Parti social-démocrate et le Parti de la convergence démocratique.
L'Assemblée du peuple se compose de 55 députés élus pour quatre ans. Le président est élu pour cinq ans. L'actuel président, Fradique de Menezes, a été élu en 2001 et réélu en 2006.
Le pays est membre de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF).
Subdivisions
Géographie
L'archipel est constitué de deux îles principales (appelées concelhos) d'origine volcanique, São Tomé (850 km2) et Principe (142 km2), mais aussi les petites îles ou îlots environnants de Cabras au nord, de Sete Pedras, de Santana et de Quixiba à l'est , de Rolas au sud – reconnue pour ses voadores, des poissons volants – et Gobaldo et Coco à l'ouest . L'archipel couvre une superficie totale de 1 001 km2. Il est localisé à quelque 350 km des côtes gabonaises et l'équateur passe à 2 kilomètres de Ponta Lamaporco, la pointe sud de l'île de Sao Tomé la séparant de l'île Rolas.
La capitale et principal port du pays est la ville de Sao Tomé (53 000 habitants). L'île principale ne compte qu'une douzaine de villages, essentiellement dans le nord de l'île.
La distance séparant l'île de Sao Tomé de l'île de Principe est de 152 km.
Le point culminant du pays est le Pico de São Tomé (2 024 m). On note aussi la présence de deux parcs naturels (zones de conservation) d'une surface totale de 295 km2, soit 30 % de la superficie de l'archipel.
Ce pays fait partie des plus petits d'Afrique, le territoire des Seychelles, un autre archipel, étant plus réduit toujours.
Économie
Exportations de marchandises (2002) : 6 millions US
Importations de marchandises (2002) : 25 millions US
Solde de la balance des paiements (2002) : — 5 millions US
Population active par secteur (2001) : pas de statistiques
- PIB : 0, 053 milliard US
- PIB par habitant : 390 US
- Croissance du PIB réelle : 5 %
- Inflation (2006) : 22 %
- IDH : 0, 632
Sao Tomé-et-Principe est reconnu comme étant l'un des pays les plus pauvres, les moins avancés (PMA) et les plus endettés du monde (PPTE). 50 % du PIB est assuré par l'aide internationale. Sao Tomé-et-Principe est un pavillon de complaisance.
La découverte de pétrole devrait cependant changer de façon radicale l'économie de Sao Tomé-et-Principe.
- Les réserves seraient de 2 milliards de barils.
- Eldorado pétrolier secoué par les tentatives de putsch fomentées de l'extérieur, cet archipel de plus de 200 000 habitants (estim. 2009) est au centre d'une lutte à couteaux tirés entre Taiwanais, Américains et Chinois.
- Washington caresse l'idée d'y établir une base militaire.
- Sao Tomé fait partie des derniers alliés de Taipei en Afrique et Pékin soutient en coulisse l'opposition qui réclame la rupture avec Taiwan dont l'aide est passée de 10 à 15 millions de dollars en 2007.
L'île de Sao Tomé est pourvue de deux aéroports, l'Aéroport international de Sao Tomé à Sao Tomé, et l'Aéroport de Porto Alegre au sud de l'île. Principe en possède un, l'Aéroport de Principe.
Démographie
Au moment du recensement de 1950, la population de l'archipel était de 61 159 personnes, dont 1 152 Blancs, 4 300 métis, 54 697 Noirs, 1 Chinois et 9 Indiens[4].
En juillet 2009, la population totale est estimée à 212 679 habitants[5]. On peut y distinguer six groupes[6] :
- les métis, descendants d'esclaves amenés au début de l'ère coloniale et d'Européens ;
- les Angolares, fréquemment des pêcheurs, dont la tradition dit qu'ils seraient les descendants de rescapés d'un naufrage de 1540 ;
- les Forros (ou Filhos da terra), les descendants d'esclaves affranchis au moment de l'abolition de l'esclavage ;
- les serviçais, des travailleurs contractuels en provenance d'Angola, du Mozambique ou du Cap-Vert ;
- les Tongas, issus d'unions entre serviçais et Forros ;
- les Européens, en particulier des Portugais.
La langue officielle est le portugais, mais les Santoméens parlent aussi des langues créoles, telles que le forro, l'angolar ou le principense.
Sao Tomé, la capitale, compte 53 300 habitants et São António do Príncipe 8 000 habitants.
En 2009 l'espérance de vie à l'apparition est estimée à 68, 32 ans, ce qui classe le pays au 149e rang mondial. Elle est de 66, 65 ans pour les hommes et de 70, 04 ans pour les femmes[5].
Selon le recensement de 2001, le taux d'alphabétisation chez les personnes âgées de 15 ans et plus est de 92, 2 % pour les hommes et de 84, 9 % pour les femmes[5].
Culture
- Patrimoine
- Le musée national de Sao Tomé-et-Principe, logé dans l'ancien fort São Sebastião construit en 1575, reflète les origines africaines et portugaises de la culture santoméenne.
- Littérature
- La poétesse Alda do Espírito Santo (1926-2010), leader nationaliste, plusieurs fois ministre et présidente de l'Assemblée nationale, est l'auteur des paroles de l'hymne national, Independência total.
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
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1er janvier | Jour de l'an | Ano novo | |
4 janvier | Fête du roi Amador | Rei Amador | En l'honneur d'Amador qui conduisit une révolte d'esclaves en 1595 |
3 février | Fête des martyrs de la Libération | Martires da Liberdade | Commémoration du massacre de Batepá en février 1953 |
1er mai | Fête du Travail | Internacional do Trabalhador | |
12 juillet | Fête nationale | Dia nacional | |
6 septembre | Jour des forces armées | Forças armadas | |
30 septembre | Jour des nationalisations | Nacionalizações | |
21 décembre | Fête des accords d'Alger | Acordo de Argel | |
25 décembre | Noël | Natal ou aussi Dia da família |
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
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22 avril | Fête de la ville de Sao Tomé | Cidade de São Tomé |
Date | Nom français | Nom local | Remarques |
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Février | Carnaval | ||
Avril | Vendredi Saint | Sexta-feira Santa | |
Avril | Pâques | Pascoa | |
Novembre | Jour des morts | Finados |
Religion
Le pays est marqué de longue date par la colonisation portugaise : le Diocèse de Sao Tomé-et-Principe a été créé dès 1534 par détachement de celui de Funchal (Madère). La population est actuellement particulièrement surtout chrétienne. Les plus nombreux, les catholiques représentent plus de 80 %. Selon une source épiscopale[7], en 2004 ils étaient 121 931 sur une population totale de 138 000, soit 88, 4 %.
D'après un rapport de 2002, 3 % des habitants sont musulmans[8], mais il n'y a ni mosquée ni école coranique connue dans l'archipel (en 2010) [9].
Notes et références
- Voir la liste des pays du monde et la liste des États membres des Nations unies
- Voir la liste des pays du monde
- Voir la liste des pays du monde
- (pt) Francisco Tenreiro, A ilha de São Tomé : estudo geográfico, Junta de Investigações do Ultramar, Lisbonne, 1961, p. 103
- (en) CIA World Factbook [1]
- (en) «People», in Background Note : Sao Tome and Principe, U. S. Department of State, mars 2010 [2]
- (en) Diocese of São Tomé e Príncipe [3]
- (en) Sao Tome and Principe : Religious Freedom Report (2002) [4]
- (en) Islamic Finder [5]
Voir aussi
Bibliographie
- (es) (fr) (pt) Bernard Carayon et Tony Soulié, Sao Tomé, : le rêve africain : photos, peintures, Au même titre, Paris, 2003, 120 p. (ISBN 2-912315-55-7)
- (fr) Dominique Gallet, Sao Tomé et Principe : les îles du milieu du monde, Karthala, Paris, 2008 (nouvelle éd. revue et augmentée), 234 p. (ISBN 978-2-8111-0025-4)
Liens externes
- (pt) Página Oficial do Governo de São Tomé e Príncipe
- (fr) Site réalisé par le consulat de Sao Tomé-et-Principe localisé à Marseille
- (fr) Université Laval - São Tomé-et-Príncipe
- (pt) Association Caué, Amicale de São Tomé e Príncipe, Barcelona
- (pt) Atlas de São Tomé e Príncipe
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