Ouzbékistan

L'Ouzbékistan, en forme longue la République d'Ouzbékistan, en ouzbek Oʻzbekiston, Ўзбекистон et Oʻzbekiston Respublikasi, Ўзбекистон Республикаси, en russe Uzbekistan, Узбекистан...


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Ouzbékistan

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O'zbekiston Respublikasi (uz)
Республика Узбекистан (ru)
Ouzbékistan (fr)
Drapeau de l'Ouzbékistan Armoiries de l'Ouzbékistan
(Drapeau de l'Ouzbékistan) (Armoiries de l'Ouzbékistan)
Devise nationale  : (officieuse, citation d'I. A. Karimov)
«O'zbekiston kelajagi buyuk davlat»
(
L'Ouzbékistan est un futur grand État)
carte
Langue officielle Ouzbek (langue officielle), Russe (communication interethnique)
Capitale Tachkent
41°16′N, 69°13′E
Plus grande ville Tachkent
Forme de l'État
 - Président
 - Premier ministre
Islom Karimov
Shavkat Mirziyoyev
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 55e
447 400 km2
4, 9 %
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 42e
27 606 007 hab.
60 hab. /km2
Indépendance
 - date
De l'URSS
1er septembre 1991
Gentilé Ouzbek


IDH (2005) 0, 702 (moyen) (113e)
Monnaie Sum ouzbek (UZS)
Fuseau horaire UTC +5
Hymne national Hymne national
de l'Ouzbékistan
Uzbekistan anthem.ogg
Domaine internet . uz
Indicatif
téléphonique
+998


L'Ouzbékistan, en forme longue la République d'Ouzbékistan, en ouzbek Oʻzbekiston, Ўзбекистон et Oʻzbekiston Respublikasi, Ўзбекистон Республикаси, en russe Uzbekistan, Узбекистан et Respublika Uzbekistan, Республика Узбекистан, est un pays d'Asie centrale de près de 28 millions d'habitants (2008), ancienne république soviétique, un État indépendant depuis le 31 août 1991, entouré par le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, l'Afghanistan et le Turkménistan. Sa capitale est Tachkent, une métropole de 2, 7 millions d'habitants (2007).

Samarcande, mausolée Gour-Imir où repose Tamerlan

Histoire

Article détaillé : Histoire de l'Ouzbékistan.

Tout au long de son histoire, le territoire de l'actuel Ouzbékistan fut la majorité du temps dominé par les grands empires environnants des Perses, Grecs, Arabes, Mongols ou Russes pour devenir un État à part entière en 1991.

Les premières civilisations apparues en Ouzbékistan furent en Sogdiane, Bactriane et Khwarezm (Chorasmia). Au VIe siècle av. J. -C. , ces États devinrent des parties de l'empire perse des Achéménides.

Le pays fut pris par Alexandre le Grand en 327 av. J. -C. , tandis qu'il menait campagne contre Darius III. Cette conquête mit fin à la dynastie des Achéménides.

Entre le IIIe siècle av. J. -C. et le IIe siècle après J. -C., la Sogdiane et la Bactriane tombent entre les mains du royaume gréco-bactrien, des peuples nomades des Yuezhi, des Scythes, des Parthes ou encore des Koutchéens bouddhistes. Sous ces derniers, la ville sogdiane de Samarcande devient une plaque tournante de la Grande route de la soie entre la Chine et l'Europe.

Par la suite, entre le IIe et le VIe siècle, l'actuel Ouzbékistan se retrouve possession des Sassanides perses, puis des Huns blancs venus des confins de la Chine.

L'Ouzbékistan est occupé par des Turcs (Köktürks) entre les VIe et VIIIe siècles.

Les Arabes, menés par les troupes du général Qutayba ibn Muslim conquirent l'actuel Ouzbékistan vers 712 dont le contrôle fut consolidé suite à la Bataille de Talas. Ils instaurent l'islam auprès des peuples centrasiatiques pratiquant alors le zoroastrisme.

Les Samanides furent la première dynastie perse à reprendre le pouvoir en Ouzbékistan entre 819 et 1005 après la conquête arabe.

Panorama de Boukhara, capitale de l'empire des Samanides aux IXe-Xe siècles

La dynastie turque des Qarakhanides, ancêtres des Ouzbeks modernes, a régné sur l'actuel Ouzbékistan de la fin du IXe siècle jusqu'en 1212.

Le grand conquérant mongol Gengis Khan prit Samarkand en 1220 en renversant les Khwârazm-Shahs dont le règne fut de très courte durée. Il légua ensuite le pays de Ma wara'un-Nahr à son deuxième fils, Tchagataï.

Tamerlan (1336-1405), aussi nommé Amir Timour, allié à Gengis Khan par son épouse Saray Mulk Khanum alias Bibi Khanoum, né près de Samarkand, a bâti un vaste empire incluant plusieurs pays de l'Asie centrale dont l'Ouzbékistan. Son empire tomba en 1507 aux mains des Ouzbeks de la dynastie des Chaybanides. Tamerlan a laissé après lui de grandes réalisations culturelles, artistiques et scientifiques, essentiellement à Samarcande ainsi qu'à Hérat. Le XVe siècle fut nommé Renaissance timouride, surtout sous les règnes de Shah Rukh, d'Oulough Beg et de Husayn Bayqara.

Les Chaybanides, dynastie musulmane mongole, se réunirent dans l'actuel Ouzbékistan en 1429 sous un nom d'ulus (khanat) Ouzbek. C'était la première fois que le nom "ouzbek" apparaît dans l'histoire, il tient du nom d'Özbeg, prince mongol du XIIIe siècle qui implanta l'islam au sein de la Horde d'Or.

Khiva. Minaret Kalta Minor

Les Russes arrivèrent dans la région à la fin du XIXe siècle, après une victoire fulgurante des troupes du général Mikhaïl Tcherniaïev. Ils soumirent en premier lieu en 1884 les khanats de Boukhara et de Khiva, et ensuite l'est de l'actuel Ouzbékistan, incluant Tachkent (1865). Les territoires conquis furent regroupés dans un ensemble administratif nommé Turkestan. En mars 1876, le Khanat de Kokand tombe à son tour dans les mains des russes.

L'Ouzbékistan comme république et comme nation unique et différente n'existe que depuis le 27 octobre 1924, lorsque diverses entités territoriales de l'Asie centrale furent réunies dans la République socialiste soviétique d'Ouzbékistan. En 1925, l'Ouzbékistan intégra l'URSS.

Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, l'Ouzbékistan accueillit plusieurs centaines de milliers de familles soviétiques fuyant l'invasion nazie à l'ouest , dont de multiples orphelins de guerre, ce qui accéléra la russification de la république, en particulier la capitale Tachkent. Une partie des industries lourdes de la partie européenne de l'URSS y fut aussi évacuée. Ces usines sont restées en Ouzbékistan après la guerre, contribuant à l'industrialisation de la république.

Un phénomène qui a beaucoup façonné l'histoire de l'Ouzbékistan dans les années 60-80 fut le développement intensif de la culture du coton. Sous la pression de Moscou qui incitait à produire de plus en plus de coton, les dirigeants ouzbeks développèrent un dispositif de falsification des statistiques. Le dirigeant ouzbek de l'époque, Charaf Rachidov et son entourage furent impliqués dans l'affaire du coton imaginaire qui leur procura des gains substantiels (on parlait à l'époque d'une "Mafia du coton" ou "Mafia ouzbèke"). Malgré l'ampleur de cette affaire, Charaf Rachidov est apprécié par l'actuel pouvoir ouzbek comme un dirigeant qui a énormément investi dans le développement de la république et qui a pu obtenir de Moscou une certaine autonomie.

Depuis 1990, le pays est gouverné par le président autoritaire, Islom Karimov. Suite à l'échec de la signature d'un nouvel accord constituant une URSS rénovée dont il a été un fervent défenseur, le 31 août 1991, l'Ouzbékistan déclara son indépendance.

Durant les premières années d'indépendance, le gouvernement ouzbek se consolida sous une étroite tutelle présidentielle. Le nouveau pays renforça sa présence sur la scène internationale, adhéra à l'ONU ainsi qu'à d'autres grandes organisations internationales, ouvrit des liaisons aériennes directes avec plusieurs pays, entama de grands travaux de reconstruction urbaine et routière, adopta des mesures incitatives aux investissements étrangers.

Sous la présidence de Karimov, l'ensemble des partis d'opposition (dont les plus influents sont Erk (Volonté) et Birlik (Unité) ) furent interdits, le moindre courant dissident - réprimé. Les médias et l'ensemble des aspects de la vie sociale, politico-économique et même culturelle se trouvent sous une étroite tutelle et censure de l'appareil d'État. En 1999 et 2004, le pays subit les vagues d'attentats terroristes attribués aux islamistes radicaux. Le 13 mai 2005, le gouvernement ouzbek réprima dans le sang une insurrection populaire dans la ville d'Andijan.

Politique

Ouzbékistan
Coat of Arms of Uzbekistan.svg
Cet article est membre de la série sur la
politique de l'Ouzbékistan,
sous-série sur la politique.

La Constitution du 8 décembre 1992 a institué un régime de type présidentiel, avec un Parlement devenu bicaméral fin 2004 (Oliy Majlis et Sénat). L'Ouzbékistan a un régime présidentiel fort. Le président est élu pour sept ans au suffrage universel direct. Il appelle le gouvernement, qui doit recevoir l'investiture du Parlement.

Les collectivités territoriales disposent de leurs propres organes de représentation (gouverneurs et assemblées territoriales), surtout la République autonome du Karakalpakistan.

Les principaux membres du pouvoir exécutif sont le :

Le président Karimov

Le 23 décembre 2007, le président Karimov a été à nouveau élu pour 7 ans. En dépit des dispositions de la Constitution lui interdisant de briguer plus de 2 mandats consécutifs, par un jeu subtil d'interprétations, il a ainsi pu s'assurer de rester à la tête de l'état ouzbek pour plus de 25 ans.

Les principaux partis politiques de l'Ouzbékistan sont : Parti démocrate populaire (CDP), Parti du renoncement personnel ou Parti national démocrate Fidokorlar (F), Parti du progrès de la nation (VT) (nota : F et VT se sont fusionnés), Adolat (Justice) (A), Parti de la renaissance démocrate nationale (MTP), Parti social-démocrate. Cependant, le pluralisme politique est inexistant dans le pays - l'ensemble des partis supportent ouvertement et inconditionnellement la politique du président Karimov.

La République d'Ouzbékistan est membre de l'ONU, de l'OSCE, de l'UNESCO, de l'OMS, de l'Organisation mondiale du tourisme, etc. Le 21 décembre 1991 Ouzbékistan devient membre adhérent à la Communauté des États indépendants (traité d'Almaty), comprenant 12 des 15 anciennes républiques de l'URSS. Le 27 janvier 2006, elle intègre aussi la Communauté économique eurasiatique mais aussi l'Organisation du Traité de sécurité collective le 15 août 2006, signe d'un rapprochement avec Moscou. Le 18 mai 2007, le gouvernement ouzbek a décidé d'adhérer à l'Accord de coopération en matière d'exécution des peines pénales au sein de la Communauté économique eurasienne. En novembre 2008, l'Ouzbékistan suspend sa participation à la CEEA[1].

165 États ont reconnu l'Ouzbékistan, dont 103 ont établi des rapports diplomatiques avec lui. Plus de quarante missions diplomatiques exercent leurs fonctions à Tachkent.

Géographie

Article détaillé : Géographie de l'Ouzbékistan.
Carte de l'Ouzbékistan

Avec une surface de 447 000 kilomètres carrés (approximativement la taille de l'Espagne ou de la Californie), partagée entre la plaine désertique, les bassins et les oasis et dominée à l'est par les montagnes, l'Ouzbékistan couvre sur 1 425 kilomètres d'ouest en est et 930 kilomètres du nord au sud. Frontalier au sud-ouest du Turkménistan, du Kazakhstan et la mer d'Aral au nord, du Tadjikistan et du Kirghizistan à l'est , l'Ouzbékistan n'est pas uniquement l'un des plus grands États d'Asie centrale, c'est aussi l'unique ayant une frontière commune avec les quatre autres. L'Ouzbékistan partage aussi une frontière avec l'Afghanistan au sud.

Avec le Liechtenstein, c'est l'unique état au monde à être doublement enclavé, c'est-à-dire qu'il faut traverser au moins deux autres États pour avoir un accès direct à l'Océan mondial[2].

L'Ouzbékistan est un pays principalement désertique dont uniquement 10 % des terres sont exploités par l'homme (cultures agricoles intensives et vallées irriguées). Le Kizil-Koum, l'un des déserts les plus étendus de l'Asie centrale, couvre une grande partie du territoire à l'ouest de l'Ouzbékistan. Une partie du désert du Karakoum traverse aussi le pays au sud-ouest .

L'Amou-Daria et le Syr-Daria sont principaux fleuves de l'Ouzbékistan et de l'Asie centrale et se jettent dans la Mer d'Aral. La longueur totale de l'Amou-Daria est de 1437 km, celle du Syr-Daria est de 2137 km. Au nord-est et au sud s'étendent les chaînes de Tian Shan et de Guissar-Alay. Le sommet le plus élevé du pays est l'Adelunga Toghi qui culmine à 4301 mètres.

Le climat est de type continental, sec et particulièrement contrasté, assez froid en hiver (jusqu'à - 10° dans certaines régions), particulièrement chaud l'été (+ 35° à 40°, ou alors plus). L'hiver 2007-08 fut l'un des plus froids dans le pays avec les températures atteignant les -30⁰C, du jamais vu depuis 40 ans dans une région aux hivers plutôt doux. [3]

La Mer d'Aral, partagée entre l'Ouzbékistan et le Kazakhstan, subit depuis les années 60 une diminution spectaculaire, situation qui représente dorénavant un véritable désastre écologique pour la région. Entre 1960, lorsqu'elle couvrait 68 000 km², et 2000, sa superficie fut divisée par deux. L'évolution actuelle laisse présager la disparition totale de la Mer d'Aral à l'horizon de 2025. Ceci est principalement dû aux prélèvements permanents d'eau pour irriguer les cultures de coton.

Dans le sud et ben ya des lamas

Subdivisions

Subdivisions de l'Ouzbékistan

La République d'Ouzbékistan est divisée en 12 régions (en ouzbek : viloyat), une ville (shahri) et une république autonome de Karakalpakistan (respublikasi)  :

  1. Ville de Tachkent (en ouzbek : Toshkent Shahri)
  2. Andijan (Andijon Viloyati) - capitale : Andijan
  3. Boukhara (Buxoro Viloyati) - capitale : Boukhara
  4. Ferghana (Farg‘ona Viloyati) - capitale : Ferghana
  5. Djizak (Jizzakh Viloyati) - capitale : Jizzakh
  6. Namangan (Namangan Viloyati) - capitale : Namangan
  7. Navoï (Navoiy Viloyati) - capitale : Navoï
  8. Kachkadaria (Qashqadaryo Viloyati) - capitale : Qarshi
  9. Samarcande (Samarqand Viloyati) - capitale : Samarcande
  10. Syr-Daria (Sirdaryo Viloyati) - capitale : Goulistan
  11. Sourkhan-Daria (Surxondaryo Viloyati) - capitale : Termez
  12. Tachkent (Toshkent Viloyati) - capitale : Tachkent
  13. Khorezm (Xorazm Viloyati) - capitale : Ourgentch
  14. La République du Karakalpakistan (Qoraqalpog‘iston Respublikasi) , aussi nommée République des Karakalpaks - capitale : Noukous.

La capitale nationale, Tachkent, en plus d'être le siège de son viloyat, est aussi, administrativement, une ville.

Population

Article détaillé : Démographie de l'Ouzbékistan.
Enfants ouzbeks d'origine persophone à Samarcande avec des casse-croute respectant les traditions somsa
Instruments respectant les traditions qarnay lors d'un mariage

L'Ouzbékistan est le pays d'Asie centrale le plus peuplé (près de 26 millions d'habitants). Les Ouzbeks ethniques, peuple de langue turque, forment officiellement près de 80 % de la population. Les Russes ethniques représentent la minorité principale avec 6 % (en constante diminution depuis le milieu des années 80). Les autres minorités sont constituées par les Tadjiks 5, 5 %, les Kazakhs 4 %, les Tatars 4 %, les Karakalpaks 1, 9 %, les Coréens 1, 1 %, mais aussi les Kirghizes et les Turcs meskhètes. La majeure partie de la minorité russe vit à Tachkent et dans les autres centres industriels. Les Tadjiks sont concentrés dans les cités historiques de Boukhara et Samarcande. Les Karakalpaks résident essentiellement dans la république autonome du Karakalpakistan. Cependant, divers rapports (surtout de spécialistes basés aux États-Unis et en Europe) affirment que la minorité Tadjike est bien plus présente en Ouzbékistan que cela n'est officiellement admis.

La langue officielle du pays est l'ouzbek, parlée par 17 millions de personnes dans le pays (65, 6 % de la population). Le russe, essentiellement à Tachkent et dans les grandes villes, reste une langue importante de communication. Les langues tadjike et karakalpake sont aussi beaucoup utilisées localement.

La religion musulmane (de rite sunnite) est majoritaire (près de 90 % de la population) en Ouzbékistan. Les autres religions représentées sont l'orthodoxie (9 %), le judaïsme, le luthérianisme, le catholicisme et l'église baptiste. Le pays est officiellement laïque.

37% de la population ouzbek vit dans les villes, 63% à la campagne. Elle est principalement jeune, la population en âge de travailler représente uniquement 54% du total (plus 7% de retraités).

Données démographiques :

Économie

Article détaillé : Économie de l'Ouzbékistan.

L'Ouzbékistan est un pays agro-industriel. 38% de la population active est occupée dans l'agriculture surtout irriguée (cultures du coton, des fruits, des primeurs, du riz, de la luzerne, des vignes ou encore des céréales fourragères, élevage ovin et bovin et sériciculture).

Le pays dispose aussi d'importantes richesses minières (gaz naturel, uranium, cuivre, pétrole) ce qui contribua à l'industrialisation du pays dans l'après-guerre et a totalisé récemment une bonne partie des investissements étrangers dans les secteurs de l'extraction minière, du raffinage du pétrole ou encore de la machinerie agricole et de l'assemblage de voitures.

Dès l'indépendance, le président Karimov a fait le choix d'une stratégie de réforme graduelle visant surtout à atteindre l'autosuffisance énergétique et alimentaire du pays. Cependant, la croissance économique reste soumise à des fluctuations régulières. Tributaire des recettes d'exportation (coton et or pour une large part), le développement de l'économie ouzbèke a été freiné par les résultats en demi-teinte de la récolte du coton dont l'Ouzbékistan est le 4e producteur mondial.

De plus, sans véritable stratégie de réformes, les autorités du pays ont multiplié les faux pas (comme, par exemple dans le domaine des changes, ayant refusé la convertibilité de la monnaie nationale jusqu'en 2003) et des actions restrictives et dirigistes envers les petites et moyennes entreprises, ce qui entraîna une stagnation dans le milieu des affaires. Uniquement le petit commerce de rue et les entreprises ayant le droit privilégié de faire les opérations d'importation ont pu prospérer alors que le tissu économique général resta de facto soit étatique, soit sous une forte emprise de l'État. On notera aussi une forte emprise sur les nouveaux secteurs économiques à haute valeur ajoutée, en particulier dans la capitale Tachkent, exercée par la fille du président Karimov, Goulnora.

L'Ouzbékistan fait partie des principaux producteurs du coton au monde

La situation économique de l'Ouzbékistan reste en effet fragile : l'adoption de la libre convertibilité de la monnaie nationale en octobre 2003 devrait cependant créer un environnement bien plus favorable aux investissements étrangers. Certains résultats macroéconomiques positifs sont à noter (inflation et dévaluation de la monnaie assez maîtrisées surtout). Le réchauffement politique avec la Russie, entamé en 2005, a eu pour résultat les investissements massifs des compagnies russes sur le sol ouzbek (dans le domaine de l'énergie, des télécommunications, de l'aviation civile ou encore de l'agroalimentaire), mais aussi la hausse substantielle des échanges commerciaux bilatéraux (3 milliards de dollars en 2006, +42% comparé à 2005).

Cependant, Tachkent hésite à aller de l'avant dans le domaine des privatisations du secteur agricole qui représente toujours 1/3 du PIB et de la population active. En réalité, le gouvernement retarde une véritable libéralisation de l'économie par crainte de ses conséquences sur un tissu social déjà fortement dégradé (27 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et les revenus moyens sont à la baisse depuis 1997) et pour préserver les intérêts de quelques acteurs économiques influents, proches des élites au pouvoir. L'offensive maladroite, à partir de l'été 2004, contre l'économie informelle a été à l'origine d'importants remous sociaux.

10 sums (recto)
10 sums (verso)

Données économiques :

Monnaie (depuis 1994)  : le sum ouzbek (UZS) = 100 tiyin.

Sports

L'équipe nationale de football opposée à Bahrein.
Djamolidine Abdoujaparov.

Les sportifs ouzbeks sont particulièrement présents dans les sports de combats comme le judo, la boxe, l'unifight ou encore la lutte gréco-romaine. Ces disciplines autorisent l'Ouzbékistan de décrocher ses seules médailles lors des Jeux olympiques (environ 5 ou 6 médailles). Le sportif le plus connu dans ces disciplines est le judoka Abdullo Tangriev qui fut vice-champion olympique à Pékin en 2008.

Cependant, le football gagne en popularité. L'équipe nationale ouzbèke est en août 2009, la 9e meilleure équipe du continent asiatique derrière l'Australie, le Japon et la Corée du sud au trois premières places, l'équipe a perdu 6 places[4]. L'Ouzbékistan a manqué de peu la qualification pour le mondial 2006. Le PFC Kuruvchi Tachkent, un club ouzbek, a proposé à Samuel Eto'o du FC Barcelone un salaire faramineux pour jouer avec eux mais Eto'o a refusé préférant rester dans une équipe de haut niveau. À défaut de Samuel Eto'o, le Kuruvchi Tachkent, renommé Bunyodkor a acquis Rivaldo (ballon d'or en 1999) [5] en lui offrant un salaire de 10 millions d'euros par an[réf.  nécessaire]. Bunyodkor a aussi recruté l'ancienne star brésilienne Zico (ex-Fenerbahçe) au poste d'entraîneur[6].

L'Ouzbékistan s'est fait connaître aussi grâce au coureur cycliste Djamolidine Abdoujaparov qui était un des meilleurs sprinteurs du peloton au début des années 1990. Il a en outre, remporté au moins une étape dans les trois Grands Tours (de France, d'Italie et d'Espagne) dont 9 étapes sur le Tour de France avec à la clé trois maillots verts. Il possède aussi à son palmarès la classique belge Gand-Wevelgem. En 2010, un seul coureur cycliste ouzbek est professionnel : Sergey Lagutin, champion du monde espoirs en 2003, qui évolue sous les couleurs de l'équipe cycliste Vacansoleil.

En tennis, le meilleur joueur ouzbek dans les années 2000 est Denis Istomin. Il a remporté quelques victoires sur des tournois challengers. Il a atteint le 3e tour de l'Open d'Australie 2008 battu par Lleyton Hewitt en 4 sets.

Fêtes et jours fériés

Date Nom français Nom local Remarques
1er septembre Jour de l'Indépendance Mustaqillik Kuni dep. 1991
1er janvier Jour de l'An Yangi Yil Kuni
8 mars Jour de la Femme Xalqaro Xotin-qizlar Kuni
21 mars Jour du Printemps Navro'z (non religieux)
9 mai Jour de Commémoration Hotira kuni Jour de la victoire sur le nazisme en 1945
selon le calendrier musulman (Hijra) Fin du Ramadan Ramazon Hayiti
1er octobre Jour de l'instituteur O'qutuvchilar Kuni
8 décembre Jour de la constitution Konstitutsiya Kuni dep. 1992
selon le calendrier musulman (Hijra) Jour du sacrifice Qurbon Hayit

Arts et culture

Articles connexes : Art timouride et Musique ouzbèke.

Patrimoine mondial de l'UNESCO en Ouzbékistan :


Arts appliqués ouzbeks

Galerie

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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