America Online

America Online est une société américaine de services internet, ancienne filiale du groupe diversifié de médias Time Warner côté à la bourse de New York sous le symbole AOL.


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Ancien FAI en France - Filiale de Time Warner - AOL - Entreprise Internet américaine - Opérateur de télécommunications - FAI

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  • America Online (AOL) is a leading Internet service provider (ISP) that provides users with access to both the Internet and special AOL content.... (source : zdnet)
Logo d'America Online

Logo de America Online
Création 1985 (1983 comme Quantum Computer Services)
Dates clés 2000 : fusion avec Time Warner et création de AOL Time Warner
28 mai 2009 : Time Warner et AOL se séparent.
Siège social États-Unis New York, État de New York  (États-Unis)
Effectif 8000
Site Web aol. com

America Online (AOL) est une société américaine de services internet, ancienne filiale du groupe diversifié de médias Time Warner côté à la bourse de New York (New York Stock Exchange) sous le symbole AOL[1].

Après quinze années d'utilisation de la marque America Online aux États-Unis, la société a décidé le 3 avril 2006 de renommer la société AOL LLC afin d'adopter la marque AOL qui était jusqu'alors essentiellement utilisée pour communiquer sur ses services en Europe[2].

Le 28 mai 2009 Time Warner annonce sa séparation avec AOL après 8 années de collaboration.

Historique

AOL France

AOL faisait partie des premiers fournisseur d'accès à Internet (FAI) à proposer un accès internet (depuis février 1991 aux États-Unis) avec CompuServe.

Les filiales européennes (France, Royaume-Uni, Allemagne) étaient à l'origine issues d'une cœntreprise entre America Online et Bertelsmann nommée AOL Europe, chargée de vendre en Europe les services et produits sous licence AOL. Ces produits comprennent surtout la connexion et l'accès à l'internet, la messagerie électronique, la messagerie instantanée et des contenus exclusifs accessibles via un logiciel propriétaire. Ce dernier avait la particularité d'être offert sur des CD distribués gratuitement dans les magazines informatiques, dans les boîtes aux lettres...

En 1998, Vivendi entre dans le capital d'AOL Europe à hauteur de 55 % via les groupes SFR-Cegetel et Canal +, et la société devient la star du bas débit infini pour 99 francs français (environ 15 euros). Cette offre a augmenté le nombre d'abonnés de façon significative, ce qui a génèré des ralentissements et des problèmes de connexions dus au trop grand nombre d'utilisateurs sur les points d'accès. Le second problème étant que de nombreuses personnes prenant un abonnement infini se sont retrouvées avec un abonnement limité, facturé à la minute. Cet incident a conduit à des factures élevées pour les premiers mois de certains clients qui se sont particulièrement vite retirés de l'offre : AOL a d'autant plus terni son image après l'augmentation du prix, passant de 15 € à 25 €. L'apogée de la société a par conséquent été de courte durée sur le territoire hexagonal.

ancien Logo d'America Online

Finalement, le groupe français a pris énormément de retard sur le haut débit et ne s'est pas situé à temps pour proposer un accès internet rapide en 2004, tandis que de nombreux fournisseurs commençaient à proposer ces accès à des prix attractifs. Vivendi se désengage d'AOL France, mais malgré tout, AOL se modernise et propose des services associés (sécurité, antispam, antivirus, contrôle parental et autres) le tout inclus dans le prix du forfait.

AOL abandonne aussi progressivement le modèle d'accès à ses services via ses logiciels propriétaires : de très nombreux clients se plaignaient en effet de devoir se connecter à internet via le logiciel AOL et non son propre navigateur, se retrouvant bloqué... Cette "obligation d'achat" était aussi mal vue d'un point de vue légal que d'un point de vue pratique. Possibilité de se connecter au réseau ADSL via n'importe quel modem routeur ou logiciel d'accès réseau à distance compatible PPPoE ou PPPoA, accès aux services via le portail web (par exemple, webmail[3]), et accès aux boîtes aux lettres AOL via tout logiciel compatible avec les protocoles SMTP et IMAP4 configuration d'un logiciel de messagerie tiers pour l'accès aux boîtes aux lettres AOL. Mais hélas, il est déjà bien trop tard, et AOL se retrouve seul à imposer de telles restrictions a ses clients : le prix et la technique étant contre elle , la société perd de plus en plus de clients.

En 2005, AOL France propose une offre de téléphonie fixe, simple présélection sur la ligne téléphonique, sans offre infinie. Fin 2005, AOL propose une "Box" ADSL et téléphone.

En septembre 2006, AOL a vendu son activité de fournisseur d'accès à Internet (FAI) au groupe Neuf Cegetel. AOL conserve ses activités de Média en France via sa filiale AOL France SNC, se recentrant sur les contenus comme par exemple la mise à disposition d'un portail "clé en main" à l'instar de celui de Neuf ou DartyBox, tout en continuant à proposer ses services de mail et messagerie instantanée.

Certains internautes, sur les forums communautaires d'informatique, comparaient AOL à une "machine à fric", de par l'ignorance totale des désirs et du confort du client qui aurait caractérisé la société pendant plusieurs années, imposant un produit, contrôlant la navigation des abonnés et se concentrant sur les profits sans chercher à évoluer, au contraire de l'ensemble des autres sociétés (même "Alice", qui proposait un forfait ADSL à la minute abandonna rapidement ce dispositif). Et ce en parallèle à des sociétés comme Neuf, Free, Bouygues et Noos, qui cherchaient à satisfaire les volontés du client suivant les fonctionnalités en vogue sur le net. A la différence de AOL, ces sociétés sont toujours présentes sur le marché français et plutôt florissantes, mis a part Noos qui a du changer de nom et se refaire une santé médiatique après une succession de plaintes massives de ses utilisateurs.

AOL USA

Le 4 août 2006, AOL annonce qu'elle va se séparer de 5 000 de ses employés dans les six prochains mois, soit le quart de son effectif, dont 3 000 transferts d'emplois en Europe vers les sociétés qui reprennent ses activités de réseau d'accès à Internet.

Le 6 août 2006, la société diffuse sur son site web, ainsi qu'à l'attention d'origine d'un public académique spécialisé en techniques de recherche, les mots-clés utilisés par 500 000 de ses abonnés américains dans le moteur de recherche AOL. Ces recherches couvrent une période s'étalant sur trois mois, soit à peu près 20 millions d'entrées, non censurées ni filtrées. Le fichier d'environ 400 Mégaoctets est rapidement retiré du site quand AOL s'aperçoit des implications relatives à la vie privée, et émet une lettre d'excuse[4]. La liste, dont l'importance sur l'atteinte à la vie privée a été immédiatement réalisée par plusieurs internautes mais aussi par plusieurs sites majeurs d'information technique (Digg, Slashdot, ... ) est disponible sur plusieurs sites miroirs mais aussi sur le réseau P2P BitTorrent. Les recherches, quoique rendues anonymes par AOL avant la publication de la liste, permettent d'identifier certains utilisateurs (par exemple plusieurs personnes ont recherché des informations sur elles-mêmes), et certains internautes ont utilisé des mots clés de recherche «douteux», ou alors hors la loi. Une plainte collective est déposée le 22 septembre 2006 pour violation de la Electronic Communications Privacy Act and of fraudulent and deceptive business practices, entre autres charges[5]. Une plainte a aussi été déposé auprès de la Federal Trade Commission (Organisme de protection des droits du consommateur) par un groupe de défense des droits, Electronic Frontier Foundation, le 14 août 2006[6].

Le 28 mai 2009 Time Warner annonce sa séparation avec AOL. Cette séparation est effective depuis le 10 décembre 2009.

Utilisation

La plupart des logiciels édités par AOL n'existent qu'en version pour les dispositifs d'exploitation Windows et Mac, à quelques exceptions près comme AIM pour GNU/Linux[7]. Les utilisateurs d'autres dispositifs d'exploitation, tels que les autres variantes d'Unix, peuvent néanmoins accéder à certaines fonctionnalités du service AOL telles que le courrier électronique via tout logiciel de messagerie respectant les traditions supportant les protocoles SMTP et IMAP, ou d'une façon plus générale via le webmail[8], AIM Express[9].
AOL propose :

Les personnalités importantes d'AOL

Notes et références

  1. NYSE, New York Stock Exchange - AOL Inc.
  2. AOL News and Broadcast Center
  3. http ://webmail. aol. fr/ interface webmail AOL France
  4. AOL apologizes for release of user search data | CNET News. com
  5. Plainte en recours collectif déposée contre AOL, sur CNet. com
  6. Plainte déposée contre AOL par Electronic Frontier Foundation, sur CNet. com
  7. AIM 1.5 for Linux
  8. AOL WebMail, gratuit pour l'ensemble des internautes
  9. http ://www. aim. com/aimexpress. adp interface web/Java pour la messagerie instantanée AIM

Voir aussi

Liens externes


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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 09/11/2010.
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