Paraguay

Le Paraguay, en forme longue la République du Paraguay, en guarani Paraguái, en espagnol República del Paraguay, est un pays et Etat souverain enclavé d'Amérique du Sud localisé dans la partie centrale de ce continent.


Catégories :

Paraguay

Définitions :

  • paraguayen - (Géographie) (Politique) Qui concerne le Paraguay; Langue, issue de l'espagnol, parlée au Paraguay (source : fr.wiktionary)

23° S 58° W / -23, -58

República del Paraguay (es)
Tetä Paraguáype (gn)
République du Paraguay (fr)
Drapeau du Paraguay Armoiries du Paraguay
(Drapeau du Paraguay) (Armoiries du Paraguay)
Devise nationale  : Paz y justicia
(espagnol : Paix et justice)
carte
Langues officielles Espagnol et Guarani
Capitale Asunción
25°17′S 57°38′W / -25.283, -57.633
Plus grande ville Asunción
Forme de l'État République
 - Président Fernando Lugo
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 59e
406 752 km2
2, 3 %
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 100e
6 831 306 hab.
14 hab. /km2
Indépendance
 - Date
De l'Espagne
14 mai 1811
Gentilé Paraguayen (ne) s



Monnaie Guarani (PYG)
Fuseau horaire UTC -4
Hymne national Paraguayos, República o muerte
Domaine internet . py
Indicatif
téléphonique
+595


Le Paraguay, en forme longue la République du Paraguay, en guarani Paraguái, en espagnol República del Paraguay, est un pays et Etat souverain enclavé d'Amérique du Sud localisé dans la partie centrale de ce continent. Son territoire compte deux régions différentes scindées par la rivière río Paraguay : la partie orientale, qui est la plus peuplée, et l'occidentale, qui intègre le Chaco Boreal. Entouré par l'Argentine, le Brésil et la Bolivie, il occupe une superficie de 406 750 km². Le pays compte 6 347 884 habitants en 2005. Sa capitale est Asunción.

Géographie

Image satellite du Paraguay.
Article détaillé : Géographie du Paraguay.

La surface totale occupée par le Paraguay est de 406 750 km², constituée d'une aire terrestre de 397 300 km² et d'un espace aquatique de 9 450 km².

Pays limitrophes

Le Paraguay ne possédant pas d'accès à la mer, il n'est entouré que par les 3 920 km de frontières terrestres de l'Argentine (1880 km), de la Bolivie (1290 km) et du Brésil (1290 km).

Topographie et hydrographie

Le point culminant est le Cerro San Rafæl, de 850 mètres d'altitude. Le point le plus bas se situe au point de confluence entre le Paraguay et le Parana, les deux plus grands cours d'eau, à 46 m d'altitude. La surface irriguée du Paraguay est estimée à 670 km² (donnée de 1993)

Sous-sol

Article détaillé : Géologie du Paraguay.

Météorologie et climat

Le climat fluctue de sub-tropical à tempéré. Les pluies sont importantes dans l'Est , tandis que le climat est semi-aride dans l'Ouest .

Histoire

Article détaillé : Histoire du Paraguay.

XVIIe et XVIIIe siècles

Les Européens arrivèrent dans la région au XVIe siècle. Asunción fut fondée par Juan de Salazar en 1537, le jour de l'Assomption, d'où son nom d'origine Nuestra Señora de la Asunción (Notre-Dame de l'Assomption). Asunción devint une ville importante de l'Amérique du sud.

De nombreuses missions jésuites et de nombreux colons passèrent par cette ville. Les années 1610 à 1767 furent celles de la domination jésuite sur les Indiens Guaranis de la province jésuite du Paraguay, qui comprenait une partie du Paraguay actuel, mais également une partie du Brésil et de l'Argentine (actuel État argentin des Misiones). La présence jésuite se manifesta surtout par la création, à partir de 1609, de «réductions», villages composés de plusieurs centaines ou milliers d'Indiens sédentarisés et encadrés uniquement par deux jésuites. On a pu à cet égard parler de «communisme chrétien» (Clovis Lugon), étant donné que la vie des Guaranis était communautaire (jusqu'à la distribution chaque matin des outils pour aller travailler aux champs) et fortement encadrée par la religion (messe obligatoire à 5h 30, le matin, et journée rythmée par les célébrations religieuses).

En 1611, par les ordonnances d'Alfaro, la monarchie espagnole apporte à cette institution une base législative claire. Les réductions sont strictement interdites aux blancs, noirs et métis. Les Indiens sont exemptés du dispositif de l'encomienda, selon lequel des Indiens, confiés à un colon, devaient recevoir de lui protection et instruction chrétienne en échange de travail sur son exploitation.

La province du Paraguay a appartenu à la vice-royauté du Haut-Pérou jusqu'à la création du vice-royaume du Rio de la Plata en 1778, dont le Paraguay devint une des Intendances en 1783, et se situait dans une région stratégique, lieu de passage entre les mines péruviennes (surtout les mines d'argent du Potosi, en Bolivie) et le port de Buenos Aires, par lequel les métaux gagnaient l'Espagne. Donc, l'économie des réductions était liée à l'activité minière : les Guaranis élevaient du bétail pour la viande et le cuir (qui servait surtout à fabriquer des sacs pour les mineurs) et des mules conçues pour transporter le matériel dans les régions minières escarpées.

Cependant, le dispositif des réductions jésuites déplaisait aux colons espagnols et portugais, étant donné que les ordonnances d'Alfaro soustrayaient les Guaranis à l'encomienda. Des raids de colons désireux de rafler des esclaves furent organisés, et ce d'autant plus aisément que les réductions réunissaient une quantité importante d'Indiens en un même lieu. Ce fut surtout le cas dans les années 1630, avec les rafles des bandeirantes, colons [portugais de la ville de São Paulo toute proche. En conséquence, le roi d'Espagne autorisa les Guaranis à s'armer ainsi qu'à former des milices. En 1641 eut lieu la bataille du rio Mbororé, victoire des Guaranis et de leurs Jésuites contre les Paulistes. Ces affrontements étaient aussi liés à la rivalité des deux grands empires espagnol et portugais.

En 1750 fut signé le traité de Madrid ou traité des limites entre les monarchies espagnole et portugaise : en échange de l'évacuation par les Portugais de la place de Colonia (espace de contrebande et de menace portugaise sur Buenos Aires, localisée de l'autre côté du rio de la Plata), le roi d'Espagne, qui avait néenmoins accordé aux jésuites l'administration de la zone, devait faire évacuer sept réductions localisées à l'est du fleuve Uruguay et céder ce territoire aux Portugais. Le refus des Guaranis se manifesta par la Guerre des 7 réductions, de 1754 à 1756, sous l'égide du cacique (chef coutumier) et corrégidor («président» du «conseil municipal» d'une réduction) Nicolas Neengiru.

Cet épisode conforta les rumeurs qui circulaient alors en Europe, faisant de ces réductions un véritable État dans l'État aux mains des jésuites, exploitant les Guaranis dans le dessein de combattre les Espagnols et les Portugais. La rumeur voulait même que cet État soit gouverné par un empereur (répondant exactement, comme Neengiru, au prénom de Nicolas) et qu'il frappe sa propre monnaie (certains affirment en avoir vu des exemplaires). Tout cela ne fut pas sans influer dans la décision prise par la monarchie portugaise en 1759, puis par la monarchie espagnole en 1767, d'expulser les jésuites des empires américains.

XIXe et XXe siècle

Un «cuartelazo», l'occupation du Quartier Général militaire à Asuncion dans la nuit du 14 au 15 mai 1811 par quelques dizaines d'hommes, est retenu comme date officielle de la proclamation de l'indépendance. Cependant, le 17 mai, un triumvirat qui avait été constitué suite à cette action prit position à l'égard de la Junte qui s'était établie à Buenos Aires, «reconnaissant toujours le malheureux souverain sous les auspices duquel nous vivons (Ferdinand VII d'Espagne), nous unissant et nous confédérant avec la ville de Buenos Aires elle-même, » etc. Le 20 juin, les membres d'une Junte désignée par le Congrès de la province du Paraguay prêtèrent serment de n'obéir à aucun autre souverain que Ferdinand VII. Le 12 octobre 1811 fut signé avec Buenos Aires un traité de commerce, sur les frontières et d'amitié qui, dans son article 5, consacra la reconnaissance par Buenos Aires de l'indépendance du Paraguay. Négocié essentiellement par le docteur Francia, ce dernier, après avoir patiemment éliminé ses rivaux et tissé un réseau dans le pays, deviendra «dictateur» élu pour 5 ans le 3 octobre 1814. Il le restera jusqu'à sa mort survenue le 20 septembre 1840. Particulièrement controversé, son «règne», isolant presque totalement le pays du monde extérieur, a permis d'épargner au Paraguay les troubles constants qui ont agité les autres ex-colonies espagnoles et l'alphabétisation de la quasi-totalité de la population, même si l'enseignement était interdit, sauf exception, au-delà de ce que nous appellerions l'école primaire. La paix a permis à la population de jouir d'un relatif bien-être. Remplacé après sa mort par Carlos Antonio López, personnage aussi étrange, mais conscient que le pays ne pourrait demeurer éternellement fermé, ce dernier réitéra la proclamation de l'indépendance en 1842 pour mettre un terme aux prétentions périodiques de Buenos Aires sur l'ancienne province. Il ouvrit précautionneusement les frontières, important des savoir-faire et des équipements modernes (chemin de fer, chantiers navals, etc. ) et donna au pays une puissance économique sans comparaison avec celle de ses voisins. Le Congrès l'autorisa en 1856 à désigner un successeur intérimaire par pli scellé. Il décéda le 10 septembre 1862 et le successeur en question était l'un de ses fils, Francisco Solano Lopez, qu'il avait appelé à la tête de l'armée et qu'il avait envoyé conduire diverses ambassades auprès des puissances de l'époque. Il convoqua un Congrès pour le 12 octobre 1862 qui le «choisit» comme président. Fort des moyens économiques laissés par son père, il se prépara à la guerre qui devait éclater en 1865, le poids du Paraguay et son refus de plier devant les exigences du libre commerce prôné par la Grande-Bretagne, relayée par l'Argentine et le Brésil, le grignotage par le Brésil des territoires à frontière indéfinie du Nord-Est , la volonté de l'Argentine d'en finir avec les prétentions paraguayennes sur son actuelle province de Misiones, semblaient en effet conduire à une confrontation inéluctable, que Francisco Solano Lopez a en fait accélérée en prenant l'initiative militaire, décision compréhensible mais qui répondait aussi à ses rêves de gloire que la diplomatie, qui n'était pas de son goût, ne lui apporterait pas.

Le Paraguay s'engagea dans la «Guerre de la Triple Alliance» contre ses trois ennemis coalisés, l'Argentine, le Brésil et l'Uruguay (1865-1870), dont les buts de guerre inscrits dans le Traité de 1865 comprenaient l'attribution au Brésil ainsi qu'à l'Argentin des territoires qu'ils revendiquaient et l'imposition de la clause de la nation le plus favorisée, en finissant avec le protectionnisme qui avait permis le développement relatif du pays. Conduite imprudemment sur le plan stratégique dès le début de la guerre, quatre années ne furent que celles d'un lent repli avant la quasi-extermination de son peuple. Défait, l'acharnement essentiellement des armées brésiliennes et la résistance obstinée de Francisco Solano Lopez aboutit à sa mort au combat ainsi qu'à la dévastation complète de la partie peuplée du pays, les enfants d'environ quatorze ans étant enrôlés, à la réduction de sa population à une fraction de ce qu'elle était jusque là (certainement entre un tiers et la moitié), causant un déséquilibre démographique inouï entre les sexes (un homme pour deux à quatre femmes). La polygamie de fait se pratiquera par la force des choses et , compte tenu de la courte espérance de vie, le rééquilibrage démographique sera atteint une soixantaine d'années plus tard. Il y perdit aussi des territoires qu'il contrôlait mal autour de son actuelle région à l'Est des fleuves Paraguay et Parana. Comme l'Uruguay, le pays devint "pays tampon" entre Argentine et Brésil et connaîtra, désormais, une existence alignée sur celle des autres pays de la région : instabilité politique, exploitation du territoire par des intérêts en premier lieu anglo-argentins, plus tard aussi anglo-brésiliens. Ainsi exploitée, l'économie ne se rétablit au niveau antérieur à la guerre qu'une cinquantaine d'année plus tard. Le Paraguay dût affronter une deuxième guerre, la guerre du Chaco-1932-1935. Attaqué par la Bolivie, il gagna aux dépens de celle-ci la plus grande partie du Chaco qu'elle revendiquait. En réalité, la région conquise n'était contrôlé par aucun pays à l'exception de ses franges, situation fréquente entre les anciennes colonies espagnoles et portugaises d'Amérique latine, qui a donné lieu au renouvellement de la théorie juridique dite de "l'uti possidetis juris  : la terre appartenait à celui qui l'occupait, toujours fallait-t-il prouver le caractère effectif de l'occupation et tenter de s'appuyer sur des "titres". La majeure partie du territoire qui lui a été alors reconnu ne comprenait pas de ressources économiques notables (la thèse beaucoup diffusée selon laquelle elle aurait été déclenchée pour y rechercher du pétrole sous l'influence américaine ne repose sur rien de sérieux), la principale ressource, le quebracho, un arbre à croissance lente au tronc riche en tanin alors indispensable aux industries du cuir, étant déjà sous souveraineté de fait paraguayenne et sous domination économique argentine le long du Haut-Paraguay.

C'est à partir de la fin de cette guerre que les forces politiques sous l'influence de l'Argentine puis, à moindre titre, du Brésil, regroupées, en synthèse, entre libéraux (les «bleus») et libéraux nationalistes (les «rouges» ou «colorados»), durent céder le pouvoir à des régimes militaires sous la pression surtout des anciens combattants du Chaco et du Colonel Franco qui fondera le parti «Fébrériste». L'orientation politique de ceux-ci alla d'une tendance démocratique (José Félix Estigarribia, «Général de la victoire» de la Guerre du Chaco, élu le 30 avril 1939, décédé dans un accident d'avion le 7 septembre 1940) jusqu'à une tendance influencée par l'adaptation locale du fascisme (Général Victor Morinigo, 24 décembre 1940, avec perte progressive d'influence jusqu'au 12 janvier 1947), pour déboucher, les «colorados» alors dominants, sur une période de guerres civiles (1947), coups d'État et de troubles dont sortira vainqueur au final le général Alfredo Strœssner en 1954 et renversement de l'influence des deux grands voisins au profit du Brésil.

La dictature d'Alfredo Strœssner, qui a duré 35 ans, fut renversée en 1989 sous la pression des États-Unis. Le Brésil lui a offert l'asile politique jusqu'à sa mort en 2006. Alfredo Strœssner avait noyauté à son profit le parti colorado mais aussi l'ensemble des groupes de pression (syndicats, organisations étudiantes, ordres professionnels, [organisations paysannes). Ce parti a réussi à lui survivre au prix d'une mise au goût du jour : les élections présidentielles sont par conséquent désormais formellement libres et , habituellement, sans manipulation. Mais leur portée démocratique reste douteuse compte tenu du dispositif de «clientèle» et de la corruption sous-jacente présente à l'ensemble des niveaux administratifs de l'état.

Des élections pour renouveler le président et les deux chambres ont eu lieu le 27 avril 2003. Nicanor Duarte Frutos, du parti Colorado, a été élu président. Le 20 avril 2008, le parti Colorado voyait son règne de plus de 60 ans s'achever avec l'élection de Fernando Lugo, ancien évêque de gauche de l'Alliance Patriotique pour le Changement (APC), à la présidence du pays.

Politique et administration

Article détaillé : Politique du Paraguay.

Le Paraguay est une république présidentielle. La constitution de 1992 impose la division des pouvoirs.

L'organisation des pouvoirs

Le président est à la fois le chef de l'état et le chef du gouvernement. Le président et le vice-président sont élus pour un mandat de 5 ans. Le président choisit après l'élection les membres de son cabinet.

Le parlement se compose de deux chambres. La Chambre des députés (Cámara de Diputados) compte 80 membres et le Sénat en compte 45. Les élections législatives pour le renouvellement des deux chambres ont lieu l'ensemble des 5 ans, en même temps que l'élection présidentielle.

La Cour suprême est la plus haute instance judiciaire. Les sénateurs et le président en choisissent les 9 membres en se basant sur les recommandations d'un conseil spécifique.

Découpage administratif

Carte du Paraguay
Article détaillé : Départements du Paraguay.

Le Paraguay est divisé en 17 départements, mais la capitale dispose d'un statut spécifique. À la tête de chaque département, se trouve un gouverneur élu par les citoyens de la région. Voici la liste des départements :

Population et société

Démographie

Article détaillé : Démographie du Paraguay.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

Santé

Il y a à peu près 11 médecins pour 10.000 personnes[1]. Il y a 18 infirmiers et sages-femmes pour 10.000 personnes[2]. L'espérance de vie en bonne santé était de 64 ans en 2007[3]. Le taux d'infection du VIH était a un 0, 5% en 2007[4].

Économie

Article détaillé : Économie du Paraguay.

L'économie du Paraguay comporte un important secteur informel. Une grande partie de la population dépend aussi de l'agriculture : le pays est le 4e exportateur mondial de soja et industrie agro-alimentaire.

Monnaie

La monnaie paraguayenne est le Guaraní paraguayen.

Ressources naturelles

Loisirs, culture et patrimoine

Article détaillé : Culture du Paraguay.

La culture du pays est assez métissée, mais la situation des populations autochtones est fréquemment complexe. «L'article le plus raciste de l'année» selon Survival a été publié en 2007 dans ce pays, assimilant les Indiens du Paraguay au cancer et les décrivant comme des gens «néolithiques», «attardés» et «crasseux». [5]

Langues

Au Paraguay, il existe deux langues officielles : le guarani et le castillan (espagnol). Le Paraguay fait partie des rares pays d'Amérique latine où la langue indienne s'est vu consacrée depuis longtemps : elle est langue nationale depuis 1967, et langue coofficielle depuis 1992. Enfin, depuis 1994, un plan national d'éducation vise à enseigner les deux langues à l'ensemble des Paraguayens[6].

88 % de la population totale parle le guarani. 39, 2 % sont unilingues guarani, 48, 9 % sont bilingues guarani-espagnol et 2, 7 % parlent une autre langue indienne avec quelquefois le guarani comme seconde langue. Avec la proximité du Brésil, 3, 2 % parlent le portugais. Il n'y a que 6 % d'unilingue espagnol et ce pourcentage diminue car le bilinguisme s'impose dans l'ensemble des sphères de la société. 55 % des Paraguayens peuvent par conséquent s'exprimer en espagnol. Il y a au total 21 langues vivantes : l'aché, l'allemand standard (immigration), l'ayoreo, le bolivien oriental, le chamacoco, le chiripá, le chorote iyo'wujwa, l'espagnol, le guana, le guaraní, le guaraní mbyá, le guaraní paraguayen, la lengua, le maca, le maskoy pidgin, le nivaclé, le pai tavytera, le plautdietsch (allemand des mennonites), le portugais, le sanapaná, le tapieté, le toba et le toba-maskoy, plus une langue disparue, l'emok. Même si les deux langues ont un statut égal, dans l'administration, la justice, l'enseignement et des média, c'est l'espagnol qui s'impose beaucoup.

Bibliographie

Sur les réductions jésuites au Paraguay :

La bibliographie ayant été entièrement renouvelée ces dernières années, il est conseillé de s'en tenir aux ouvrages les plus récents.

Notes et références

  1. http ://www. who. int/gho/countries/pry. pdf
  2. http ://www. who. int/gho/countries/pry. pdf
  3. http ://www. who. int/gho/countries/pry. pdf
  4. http ://www. who. int/gho/countries/pry. pdf
  5. Document Survival.
  6. Boyer H. et Natali C., «L'éducation bilingue au Paraguay ou comment sortir de la diglossie», Revue de didactologiendes langues-cultures et de lexiculturologie 2006/3, n° 143, p. 333-353.

Voir aussi

Liens externes


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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 09/11/2010.
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