Sénégal

Le Sénégal, en forme longue la République du Sénégal, est un pays d'Afrique de l'Ouest appartenant à l'Afrique subsaharienne.


Catégories :

Sénégal

Définitions :

  • sénégalais - Qui a un rapport avec le Sénégal ou les Sénégalais (source : fr.wiktionary)

14°43′N 17°28′W / 14.717, -17.467

République du Sénégal (fr)
Drapeau du Sénégal Armoiries du Sénégal
(Drapeau du Sénégal) (Armoiries du Sénégal)
Devise nationale  : Un Peuple, Un But, Une Foi
carte
Langues officielles Français
Langues nationales[1]
Diola
Malinké
Pular
Sérère
Soninké
Wolof
Capitale Dakar
17° 28'24.06 O
14° 43'29.06 N
Plus grande ville Dakar
Forme de l'État République semi-présidentielle
 - Président
Premier ministre
Abdoulaye Wade
Souleymane Ndéné Ndiaye
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 87e
196 723 km2
2, 1%
Classé 72e
14 086 103 [2] hab.
66.58 hab. /km2
Indépendance
 - Décolonisation
De la France
4 avril 1960
Gentilé Sénégalais


IDH (2008) 0.502 (taux moyen) (153e sur 177 pays classésUNIQ67703e02d10e0d7-nowiki-00000008-QINU3UNIQ67703e02d10e0d7-nowiki-00000009-QINU)
Monnaie Franc CFA (XOF)
Fuseau horaire UTC 0
Hymne national le Lion rouge
Domaine internet . sn
Indicatif
téléphonique
+221


Carte du Sénégal

Le Sénégal, en forme longue la République du Sénégal, est un pays d'Afrique de l'Ouest appartenant à l'Afrique subsaharienne. Il est bordé par l'océan Atlantique à l'ouest , la Mauritanie au nord ainsi qu'à l'est , le Mali à l'est et la Guinée et la Guinée-Bissau au sud. La Gambie forme une quasi-enclave dans le Sénégal, pénétrant à plus de 300 km au sein des terres. Les îles du Cap-Vert sont localisées à 560 km de la côte sénégalaise.

Le pays doit son nom au fleuve qui le borde à l'est et au nord et qui prend sa source dans le Fouta Djallon en Guinée. Le climat est tropical et sec avec deux saisons : la saison sèche et la saison des pluies.

Au cours de la période coloniale, plusieurs comptoirs appartenant à différents empires coloniaux s'établissent le long de la côte. La ville de Saint-Louis devient capitale de l'Afrique occidentale française puis ce sera la ville de Dakar en 1902 laquelle deviendra ensuite la capitale de la république sénégalaise au moment de l'indépendance en 1960.

Le pays est membre de la CEDEAO. Depuis 2000, le président du pays est Abdoulaye Wade. Intégré aux principales instances de la communauté internationale, le Sénégal fait aussi partie de l'Union africaine (UA) et de la Communauté des États sahélo-sahariens.

Étymologie

Article détaillé : Étymologie du nom Sénégal.

L'origine du nom Sénégal reste controversée. Dès 1850 l'abbé David Boilat, dans ses Esquisses sénégalaises, y voyait une déformation de l'expression wolof suñu gaal, c'est-à-dire «notre pirogue». Particulièrement populaire, c'est la version la plus fréquemment relayée par les médias. Elle est néenmoins contestée depuis les années 1960 et plusieurs autres étymologies ont été avancées, par exemple celle qui rattache le toponyme à une tribu berbère du Sahara, les Zenaga. Mais le débat scientifique pencherait plutôt en faveur des Zenaga ou Sanhadja aujourd`hui.

Histoire

Articles détaillés : Histoire du Sénégal et Chronologie du Sénégal.

Préhistoire

Le plus fréquemment la préhistoire et protohistoire du Sénégal évoquent avant tout les cercles mégalithiques de Sénégambie ou les amas coquilliers artificiels, tels ceux de l'île de Fadiouth.

Au cours de la préhistoire, la présence d'un peuplement assez ancien est estimé particulièrement antérieure à l'ère chrétienne. Des bifaces en amande du paléolithique inférieur ont été découverts dans la presqu'île du Cap-Vert, mais aussi d'autres objets en pierre plus élaborés (hachereaux, racloirs) dans la région de Rufisque et au bord des rivières du Sénégal oriental.

Au néolithique, l'outillage se diversifie et la céramique fait son apparition. Les fouilles menées dans les régions côtières ont mis au jour des restes de cuisine qui témoignent d'une importante population de pêcheurs et commerçants (marigot de Khant dans le delta, embouchure du Saloum).

La métallurgie se développe à l'époque protohistorique (premier millénaire avant J. -C. ), où on retrouve des tombeaux en forme de tumulus. Dans le centre du pays, débordant sur l'actuelle Gambie, on trouve un ensemble de cercles de mégalithes sur un secteur de 100 km sur 250 km. On retrouve ce type d'alignement dans le nord est de la république centrafricaine.

Premiers royaumes

Ndeté Yalla, reine du Waalo

Les peuplements se sont progressivement consolidés pour aboutir à la création des premiers royaumes qui se forment au VIIe siècle, le Tekrour, le Royaume du Namandirou, puis le Djolof, avec de lointaines parentés avec l'empire du Ghana. Parmi les différents royaumes, le plus puissant au XIVe siècle était l'empire du Djolof qui regroupait le Cayor, le Baol, les royaumes sérères du Sine et du Saloum, le Waalo, le Fouta-Toro et le Bambouk. Au sud du pays, l'État du Kaabu, puis le Fouladou.

Le Djolof était un empire fondé par Ndiadiane N'diaye, premier bourba (roi) djolof. Il avait été élu comme chef dans ce qui allait devenir le royaume du Oualo, au nord-ouest de l'actuel Sénégal, dans la région du fleuve. Il avait réuni l'ensemble des populations d'ethnie wolof pour fonder cet empire au XIIIe siècle. L'empire s'effondra en 1549, avec la mort du dernier empereur du Djolof, Lélé Fouli Fak, tué par Amari Ngoné Sobel Fall, alors chef de la région du Cayor.

Le Djolof est resté vassal de l'empire du Mali pendant un siècle. À partir de là, les autres États allaient, tour à tour, prendre leur indépendance jusqu'à diminuer le grand empire du Djolof aux dimensions d'une royauté dans la partie centrale du pays. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, les colons français annexèrent progressivement l'ensemble des royaumes du Sénégal. Le Djolof fut le dernier royaume annexé avec le depart en exil de Alboury Ndiaye, sous l'impulsion de Louis Faidherbe.

L'islam est introduit au Sénégal pour la première fois entre le VIIIe siècle et le IXe siècle par le biais des commerçants arabo-berbères. Ils diffusent pacifiquement cette religion et convertissent les Toucouleurs et les Sarakhollés, lesquels la propageront partout au Sénégal. Plus tard, au XIe siècle, les Almoravides, aidés des Toucouleurs, tentent d'islamiser les groupes de religion traditionnel par le Djihad. C'est l'une des raisons qui entraîne la migration des Sérères vers le Sine-Saloum, des Wolofs, des Peuls et des Mandingues, qui étaient tous concentrés au Tekrour. L'islam se propage particulièrement tôt dans l'empire du Djolof. Mais c'est au XIXe siècle qu'il gagne véritablement la totalité des populations, pacifiquement, grâce aux marabouts et de leurs confréries tels que El Hadji Malick Sy pour la tidjaniya ou Cheikh Ahmadou Bamba fondateur de la confrérie mouride, qui émerveillent les populations par leur érudition et leurs miracles. C'est aussi un moyen pour les populations de s'unir et se protéger contre les ravages que connaissent les royaumes au XIXe siècle (djihads répétés, colonisation forcée).

Le XIXe siècle est en effet marqué par la chute des royaumes, l'avancée des colons européens mais aussi par la résistance anticoloniale, illustrée par des personnages tels que Lat Dior, Sidya Ndaté Yalla Diop, El Hadj Oumar Tall, Mamadou Lamine Dramé, Bouna Alboury Ndiaye, Alpha Molo Balde, Maba Diakhou Ba, Ndeté Yalla Mbodj, Moussa Molo Balde... La religion catholique se diffuse avec les missionnaires européens à partir du XIXe siècle, surtout au Sine et en Casamance. La figure emblématique de la Casamance est Aline Sitœ Diatta, une femme qui lutta contre les exactions des colons européens, au XXe siècle.

La colonisation

Bal de signares à Saint-Louis (gravure de 1890)

La conquête coloniale débute dès la découverte de ces terres en 1442 par le navigateur vénitien Cadamosto pour le compte du Portugal. Les Portugais se lancent alors rapidement dans la traite des Noirs, mais devront bientôt faire face à la concurrence des négriers britanniques, français et hollandais à travers le Commerce triangulaire.

Les Hollandais fondent un comptoir sur l´île de Gorée, la France établit en 1659 celui de Saint-Louis qui deviendra la première capitale du Sénégal. En 1677 les Français occupent à leur tour l'île de Gorée (un des principaux centres du commerce des esclaves avec Saint-Louis et le fort de l'île James en Gambie).

Un tirailleur et sa famille en transit à Marseille en 1913

La seconde République de 1848 créé un mandat de député pour Saint Louis. L'ordre colonial s'impose avec Faidherbe, gouverneur du Sénégal de 1854 à 1861 et de 1863 à 1865 qui jette les bases de la future Afrique occidentale française (AOF). Respectueux des coutumes autochtones, il étend l'influence française particulièrement au-delà du Sénégal, travaille à développer l'économie locale et créé le port de Dakar. La Troisième république accorde le statut des quatre communes à Saint-Louis, Gorée, Dakar et Rufisque, puis, sous l'influence du député noir Diagne une citoyenneté pour les habitants de ces communes en 1916 qui envoient des conscrits pendant les deux conflits mondiaux (les tirailleurs sénégalais). En 1919, certains troubles agitent Dakar. Le tirailleur Cheikou Cissé, né au Soudan français et blessé au cours de la guerre, est condamné à la peine de déportation perpétuelle et envoyé au bagne de Nouvelle-Calédonie. Mort en 1933, il a fait l'objet d'une lutte de la part des milieux anticolonialistes français (dont le Secours rouge international et la SFIC communiste).

Après Saint-Louis, Dakar devient, en 1902, la capitale de l'Afrique occidentale française, l'une des colonies françaises.

En janvier 1959, le Soudan français (actuel Mali) et le Sénégal fusionnent pour former la Fédération du Mali, qui devient totalement indépendante le 20 juin 1960. Cette indépendance est la conséquence des transferts de pouvoirs convenus dans l'accord signé en France le 4 avril 1960. Cette date est reconnue comme le jour officiel d'accession du Sénégal à l'independance.

Indépendance

Le 20 août 1960, le Sénégal se retire de la fédération du Mali et proclame son indépendance.

Le Sénégal et la Gambie s'unissent en 1982 pour former la Confédération de Sénégambie, mais celle-ci ne fut que théorique et n'a jamais été mise en application. Elle est finalement dissoute en 1989.

Des affrontements ont lieu depuis 1982 de manière intermittente entre les séparatistes installés dans le sud de la Casamance et les forces gouvernementales. Après plusieurs tentatives infructueuses, un nouvel accord a été signé à Ziguinchor le 30 décembre 2004[4] entre le ministre de l'Intérieur Ousmane Ngom et l'abbé Augustin Diamacoune Senghor, chef de la rébellion du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC).

Un autre foyer de conflit entre des Casamançais et la Guinée-Bissau s'est développé en avril 2007[5].

En 1989, la Mauritanie et le Sénégal ont rejeté violemment et respectivement les communautés du pays voisins tandis que la majorité étaient nés depuis longtemps dans leur nouveau pays d'adoption et s'étaient bien implantés dans le tissu social et économique. Selon le HCR, des réfugiés sont toujours établis le long du fleuve Sénégal[6]. En 2007, le président de la Mauritanie a déclaré lors de sa campagne, être en faveur du retour de ses compatriotes vivant au Sénégal et au Mali contre leur gré[7].

Politique

Articles détaillés : Politique du Sénégal et Droit sénégalais.

Le Sénégal fait partie des pays les plus stables d'Afrique car il n'y a jamais eu de coup d'État, et le «modèle sénégalais»[8] était fréquemment mis en avant dans le passé, même si Amnesty International dénonce toujours quelques arrestations à caractère politique[9], [10].

Le Sénégal est une république démocratique (présence de plusieurs partis politiques). Le régime est présidentiel car à l'indépendance, le Sénégal a adapté le modèle politique français de 1958 comme d'autres pays africains qui étaient membres de l'AOF. La constitution du Sénégal date de 1959, elle a été révisée dès 1960 par Léopold Sédar Senghor suite à un référendum. Plusieurs révisions vont se succéder surtout celle de 1963 qui instaure le régime présidentiel (à cette époque : suppression du Premier ministre) puis celle de 2001 qui ramène le mandat présidentiel de sept ans à cinq ans (le Sénat sera supprimé puis rétabli en 2007).

Le président de la République est le chef de l'État, élu au suffrage universel direct pour une durée de cinq ans renouvelable une fois. Il appelle le Premier ministre qui choisit à son tour les ministres de son cabinet et propose leur nomination au président de la République.

Le premier président est Léopold Sédar Senghor, leader charismatique et poète de renom. En 1981 son Premier ministre Abdou Diouf prend sa succession, mais en 2000 le Parti démocratique sénégalais l'emporte avec Abdoulaye Wade, réélu en 2007. L'actuel chef du gouvernement est Souleymane Ndéné Ndiaye, appelé en avril 2009.

Le Parlement du Sénégal est pourvu de deux chambres : l'Assemblée nationale et le Sénat.

Instituée le 20 août 1960, l'Assemblée nationale accueille 150 députés, élus au suffrage universel direct pour une durée de cinq ans. Le scrutin est majoritaire à un tour au niveau des départements à concurrence de 90 députés et proportionnel sur une liste nationale à concurrence de 60 députés. L'Assemblée est actuellement présidée par Mamadou Seck. Les élections législatives sénégalaises de 2007 se sont soldées par une très large victoire de la coalition présidentielle, mais près des deux tiers des électeurs ne s'étaient pas rendus aux urnes, surtout en raison d'un mot d'ordre de boycott de la part des partis d'opposition.

Le Parlement du Sénégal était monocaméral pendant une période : le Sénat, supprimé en 2001 suite à un référendum constitutionnel, a été rétabli en mai 2007. Les sénateurs seront au nombre de 100.35 ont déjà été élus au suffrage indirect dans les départements, les 65 autres seront désignés par le chef de l'État. Le Sénat est actuellement présidé par Pape Diop, ancien maire de la ville de Dakar.

La loi sur la décentralisation, mise en application en janvier 1997, accorde des pouvoirs significatifs aux assemblées régionales.

Palais de Justice de Louga

Supprimée en 1992, la Cour suprême du Sénégal avait été remplacée par trois organes spécialisés, la Cour de cassation, le Conseil d'État et le Conseil constitutionnel, assez identiques à leurs homologues français.

En août 2008 une loi organique recrée une Cour suprême par la fusion entre la Cour de cassation et le Conseil d'État[11].

Le Conseil Constitutionnel comprend cinq membres qui sont appelés par décret pour six ans non renouvelables, dont un président et un vice-président. Il est partiellement renouvelé l'ensemble des deux ans, à raison de deux membres au maximum. Son rôle est de contrôler les élections législatives et de vérifier la constitutionnalité des lois et les engagements internationaux.

Le Sénégal a aboli la peine de mort le 10 décembre 2004[12]. Les rapports homosexuels sont toujours passibles de peines de prison[13].

Géographie et climat

Vue satellite de la presqu'île du Cap-Vert
Articles détaillés : Géographie du Sénégal et Villes du Sénégal.

Le Sénégal a une importante façade maritime à l'ouest avec l'océan Atlantique (530 km de côtes) [14]. Le fleuve Sénégal forme une frontière au nord avec la Mauritanie ainsi qu'à l'est avec le Mali. Au sud-est , la frontière avec la Guinée est traversée par les contreforts de la montagne du Fouta-Djalon et au sud-ouest avec la Guinée-Bissau par une forêt tropicale. La Gambie forme une enclave et sépare la région de la Casamance du reste du pays.

Le territoire sénégalais est compris entre 12°8 et 16°41 de latitude nord et 11°21 et 17°32 de longitude Ouest . Sa pointe ouest (la presqu'île du Cap-Vert forme la partie la plus occidentale de toute l'Afrique continentale.

Le pays couvre sur 196 722 km²[15]. Si on le compare à ses voisins, le Mali et la Mauritanie, le Sénégal est un pays de petite taille.

Aperçu géologique

Le Bassin sédimentaire sénégalo-mauritano-guinéen dans son cadre régional

Le Bassin sédimentaire sénégalais forme un segment du Bassin sénégalo-mauritano-guinéen, vaste bassin côtier de marge continentale passive. Ce Bassin sédimentaire est limité à l'est et au sud-est par la chaîne des Mauritanides et au sud, par le Bassin de Bové. Long de 1300 km, dans son extension maximale (Mauritanie-Guinée Bissau), ce bassin atteint une largeur maximale d'environ 550 km à la latitude de Dakar.

Appuyé sur le Craton ouest-africain, le bassin côtier accumule une puissante série sédimentaire, d'origine essentiellement marine, qui commence au Trias-Lias et se termine au Miocène. Depuis la limite orientale du bassin, proche de Bakel, les dépôts s'épaississent vers l'ouest , en premier lieu progressivement, puis, passant une flexure située entre 15°30'W et 16°30'W (Spengler et al., 1966[16] ; Latil-Brun et Flicoteaux, 1986[17]), leur puissance augmente rapidement, pour atteindre, à Dakar, des puissances de plus de six à sept mille mètres (Castelain, 1965[18] ; Spengler et al., 1966). En Casamance, les profondeurs estimées dépasseraient huit mille mètres.

Malgré le caractère subhorizontal des couches, les données pétrolières indiquent une forte structuration et une importante compartimentation des dépôts, dont le Horst de Diass donne un aperçu. Au Sénégal, la série méso-cénozoïque affleurante se limite aux termes stratigraphiques les plus supérieurs, n'interceptant le Campanien que particulièrement marginalement tandis que le Maastrichtien est mieux exposé dans le Horst de Diass, malgré la présence d'une puissante cuirasse latéritique.

Les séries cénozoïques sont plus largementreprésentées à l'affleurement, exposées dans les falaises de la presqu'île du Cap-Vert et aussi dans la falaise à l'ouest et au sud de Thiès et marginalement dans le Sine, où elles sont en particulier connues en puits. Les plus beaux affleurements se localisent à la marge atlantique. Au cœur du bassin la série sédimentaire est masquée par la cuirasse latéritique fini-tertiaire et , vers le nord-ouest , par les dépôts éoliens quaternaires. Dans cette région centrale et orientale, les seuls affleurements tertiaires connus sont limités aux rives du lac de Guier ainsi qu'à la haute vallée du fleuve Sénégal, dans la région de Matam, les grès du «Continental terminal» (renommé Formation du Saloum en 2009) venant beaucoup sceller et masquer la série marine paléogène. En Casamance, il est connu, en forage, que la série marine monte jusque dans le Miocène.

Le volcanisme miocène apparaît régionalement dispersé dans la presqu'île du Cap-Vert et la région de Thiès ; il est représenté par des laves et des tufs coiffés par la cuirasse ferrugineuse fini-pliocène (Crévola, 1984[19]). Le volcanisme quaternaire, polyphasé, est restreint à la pointe de la presqu'île du Cap-Vert.

De récentes cartes géologiques du Sénégal (2009) viennent d'être élaborées dans le cadre de la Coopération Sénégal – Union européenne, suivant les procédures du neuvième Fonds européen de Développement (FED) pour le compte de la Direction des Mines et de la Géologie (DMG) et existent aux échelles de 1/500 000 pour les trois quarts du territoire et de 1/200 000 le long du fleuve Sénégal.

Ces cartes et les notices explicatives sont disponibles auprès du Centre de Documentation et du Cadastre minier de la DMG, Boulevard de la République 72 à Dakar, Sénégal (Téléphone/ télécopieur : +221 338 220 408).

Climat

Le climat est au nord du type désertique et au sud du type tropical avec :

Les températures[21] suivent les saisons :

Sur le littoral, la mer apporte de la fraîcheur, les températures sont de l'ordre de 16 °C à 30 °C mais le centre et l'est du Sénégal peuvent avoir des températures allant jusqu'à 46 °C.

Pendant l'hiver en Europe, le Sénégal devient une destination appréciée servant à développer une activité touristique.

Diversité climatique

Généralement, l'ouest du pays, représenté par le littoral, connait des températures plus fraîches qu'à l'est grâce à l'océan. Le centre et l'est du pays connaissent des températures continentales particulièrement chaudes au cours de la journée, et fraîches la nuit.

Du nord au sud, il existe 5 types de domaines climatiques appartenant au climat tropical :

Divisions administratives

Article détaillé : Subdivisions du Sénégal.

En 1960 le premier découpage administratif issu de l'indépendance avait créé une certaine disparité entre les sept régions d'origine – celle du Sénégal oriental étant alors onze fois plus étendue que celle du Cap-Vert[22]. Ce déséquilibre a été corrigé par plusieurs réformes successives et surtout par un décret de 1996, dans le cadre de la politique de décentralisation qui a transféré aux collectivités locales certaines compétences en premier lieu détenues par le pouvoir central.

L'organisation territoriale mise en place en 1996 a subi plusieurs retouches dans l'intervalle, avec la création de la région de Matam en 2001, celle du département de Koungheul en 2006 ou encore, en 2008, l'érection des départements de Kaffrine, Kédougou et Sédhiou en régions à part entière, celle de 10 localités en départements, mais aussi la création de nouvelles communautés rurales et de nombreuses communes.

En 2009[23], le Sénégal compte 14 régions, 45 départements, 46 communes d'arrondissement, 113 communes de ville et 370 communautés rurales. Dirigés par un chef, les villages restent les cellules de base de cette organisation. On en dénombrait 13 544 lors du recensement de 1988[24].

Environnement

Les biomes

Réserves et parcs nationaux

Parcs et réserves naturelles représentent 8 % du territoire national[25]. Ils jouent un rôle majeur dans la préservation de l'environnement et contribuent de manière significative à l'essor touristique.

Dans ces aires protégées on dénombre au total 169 espèces de mammifères et 540 espèces d'oiseaux.

Le Sénégal compte six parcs nationaux : le Parc national du Niokolo-Koba dans l'est du pays ; le Parc national des oiseaux du Djoudj ; le Parc national de la Langue de Barbarie dans la région de Saint-Louis ; le Parc national des îles de la Madeleine au large de Dakar ; le Parc national du delta du Saloum dans le sud, mais aussi le Parc national de la Basse-Casamance, fermé depuis quelques années à cause des troubles dans la région.

Le pays compte aussi une trentaine de réserves naturelles de plus petite taille, telles que le Parc forestier et zoologique de Hann à Dakar, la Réserve de Guembeul, la Réserve de Bandia, la Réserve naturelle de Popenguine ou l'Aire marine protégée de Bamboung.

Démographie

La plupart des études démographiques réalisées au Sénégal s'appuient sur les trois recensements effectués en 1976, 1988 et en particulier 2002. En 2004, la Direction de la Prévision et de la Statistique, devenue Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) depuis 2006, a publié en outre des «Projections de populations du Sénégal issues du recensement de 2002» anticipant l'évolution probable de la population du pays jusqu'en 2015[26].

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

Selon ces sources, la population du Sénégal – qui comptait à peu près 1 million d'habitants en 1900 et 2, 8 millions au moment de l'indépendance en 1960 – s'élèverait actuellement à 11 343 328 personnes (estimation au 31/12/2007) et pourrait atteindre 13 709 845 fin 2015. Cette population croît par conséquent particulièrement rapidement, avec un taux de fécondité supérieur à 4 enfants par femme.

On observe une grande diversité ethnique : Wolofs (43, 3 %), Peuls (23, 8 %), Sérères (14, 7 %), Diolas (3, 7 %), Malinkés (3, 0 %), Soninkés (2, 1 %) Manjaques (2%) et quelques autres ethnies moins nombreuses et plus situées, sans compter les Libanais, les Européens et les Chinois, assez présents en milieu urbain[27], [28]. Fin 2007, 16 966 Français étaient inscrits dans les registres consulaires (y compris les binationaux) [29].

Depuis longtemps la population était plutôt concentrée sur la façade atlantique, mais l'exode rural a accru l'inégalité de cette répartition. Désormais un Sénégalais sur quatre vit dans la presqu'île du Cap-Vert et la capitale est au bord de l'asphyxie.

Outre celle de Dakar, les régions les plus urbanisées sont Ziguinchor, Thiès et Saint-Louis. Les moins urbanisées sont celles de Kolda, Matam et Fatick. C'est dans la région de Tambacounda qu'on trouve la plus faible densité (11 habitants au km²).

Selon les estimations pour 2007, les centres urbains régionaux de plus de 100 000 habitants sont Touba (529 176) – qui a connu une croissance spectaculaire –, Thiès (263 493), Kaolack (185 976), Mbour (181 825), Saint-Louis (171 263), Ziguinchor (158 370) et Diourbel (100 445) [26].

En 2007, le Sénégal abritait à peu près 23, 800 réfugiés et demandeurs d'asile, dont plus de 20, 000 étaient mauritaniens ayant fui la persécution ethnique, mais aussi certains du Libéria, de la Sierra Leone, et d'autres pays[30].

Exil

Si le Sénégal accueille en outre des migrants, saisonniers ou non, des pays limitrophes ou lointains[31], une forte communauté sénégalaise vit à l'extérieur. Cette diaspora représente une ressource principale pour le pays, à la fois économique et identitaire. Les NTIC facilitent le maintien des liens familiaux et des réseaux respectant les traditions.

Ce sont essentiellement des hommes jeunes qui s'installent en Europe, en particulier en France, ou en Amérique du Nord, surtout au Québec avec un projet de retour vers le pays au bout de quelques années. L'accroissement de l'immigration clandestine dans les pires conditions surtout vers les îles Canaries est une préoccupation majeure pour le Sénégal et les pays d'accueil.

Les plus désespérés veulent ignorer les risques, sensibles à la réussite de quelques-uns, et surtout de personnalités de la diaspora — nées au Sénégal ou de parents sénégalais — spécifiquement dans les milieux artistiques ou sportifs.

Initialement pays d'émigration rurale soninké et hal pulaar de la vallée du fleuve Sénégal à destination de la France, puis des pays de la sous-région, le Sénégal a connu une émigration plus diverse, originaire à la fois du centre-ouest du pays et des grandes villes, lesquelles font figure de lieux de passage et de transit vers l'international. L'instabilité politique et économique des pays voisins et la fermeture des frontières européennes a eu pour effet de modifier le dispositif de migration tournante (ou noria) en une installation plus durable. Le contrôle de plus en plus strict des frontières françaises, à l'origine destination privilégiée, a conduit les flux migratoires à se redéployer vers de nouvelles destinations : en priorité l'Italie, l'Espagne, les Etats-Unis, et plus récemment la Chine[32].

Le 15 avril 2010, la Human rights watch a publié un rapport exhortant les autorités sénégalaises à règlementer l'ensemble des écoles coraniques fréquentées par des dizaines de millier d'enfants. Ces enfants talibés, estimés à 50 000 garçons, subissent des abus qui les incitent à l'exil[33].

Économie et développement

Données Valeurs
Produit intérieur brut 23, 16 milliards de dollars (2009)
Produit intérieur brut par habitant 1 700 dollars (2009)
Main d'œuvre par secteurs (2009) agriculture : 13, 8 %
industrie : 23, 3 %
services : 62, 9 %
Taux de chômage urbain 25, 6 % (2010) et 40 % de jeunes citadins
Dette extérieure 24 % du PNB (2009)
Indicateur de développement humain 156e (2006)
Population sous le seuil de pauvreté 54 % (2008)
Cœfficient de Gini 41, 3 (1995)
Sources : CIA World Factbook[34]
Stand du Sénégal au Salon international de l'agriculture (Paris, 2007)

Au départ, les colonies ne devaient que produire de la matière première et une main-d'œuvre gratuite. Il était interdit de développer une activité industrielle. «Pas même un clou» selon Colbert[35], [36].

Le Sénégal possède la troisième économie de la sous-région ouest-africaine après le Nigéria et la Côte d'Ivoire. Compte tenu de sa situation géographique et de sa stabilité politique, le Sénégal fait partie des pays africains les plus industrialisés avec la présence de multinationales qui sont surtout d'origine française et dans une moindre mesure américaine.

Son économie est essentiellement tournée vers l'Europe et l'Inde. Ses principaux partenaires économiques sont la France, l'Inde, l'Italie. Cependant, depuis plusieurs années, la Chine est un partenaire de plus en plus grandissant comme en témoignent les sommets Chine-Afrique.

Pêche au filet à Boucotte (Casamance)

Comparé aux autres pays du continent africain, le Sénégal est particulièrement pauvre en ressources naturelles, ses principales recettes provenant de la pêche et du tourisme :

Le Sénégal est membre de l'Union économique et monétaire ouest-africaine.

En 1994, la monnaie est dévaluée et une politique de libéralisation est activement menée. Le Sénégal essaye de rentrer dans les conditions requises par le Fonds monétaire international (FMI) pour bénéficier d'un allègement de la dette pour le développement du pays. Depuis 2006, le Sénégal est dans la liste des pays éligibles[38].

Les difficultés économiques dues au poids de la dette ont entraîné un renforcement du syndicalisme :

Transport

Article détaillé : Transport au Sénégal.

Les infrastructures

L'aéroport international de Dakar-Léopold Sédar Senghor est le principal point d'entrée aérien vers le Sénégal. Le 25 mai 1971, l'avion supersonique Concorde fait un premier vol de démonstration Paris-Dakar en 2h52mn (dont 2h07 en vol supersonique) et le 21 janvier 1976 ouvre pour la première fois sa ligne commerciale Paris-Dakar-Rio. Le président Senghor assiste à son arrivée à l'aéroport de Dakar mais aussi les premiers passagers supersoniques de l'histoire de l'aviation. Le 1er avril 1982, c'est la fin de la liaison Paris-Rio.

Créée en 2000, la compagnie aérienne Air Sénégal International, filiale du groupe Royal Air Maroc, proposait depuis le 23 février 2001 des destinations vers l'Europe et l'Afrique. Membre de l'IATA depuis le 28 mai 2002[40], elle fut sacrée meilleure compagnie aérienne africaine en 2003. Suite à difficultés financières et de différends entre ses principaux actionnaires, Royal Air Maroc et l'État sénégalais, elle a cependant arrêté tous ses vols le 24 avril 2009[41].

Une nouvelle compagnie baptisée Senegal Airlines, dont l'état Sénégalais est actionnaire minoritaire, a été créée en octobre 2009. Cette nouvelle compagnie devrait alimentér à partir de Dakar ainsi qu'à compter du début 2010, une vingtaine de destinations africaines et européennes. Senegal Airlines a annoncé en novembre 2009 à l'occasion du salon de Dubai avoir commandé 2 Airbus A330 et 4 airbus A320.

Le réseau routier est bon à l'ouest , mais se dégrade en allant de plus en plus profondément dans le pays. Le réseau de transport est bien développé dans les grandes villes avec les taxis, les bus[42] ou les «cars rapides» plus ou moins en bon état (dans les banlieues et villes secondaires, ce sont des taxis clandos collectifs ou des charrettes). À l'intérieur du pays, ce sont des grands cars blancs Ndiaga Ndiaye et taxis-brousse.

La gare de Dakar est la plus ancienne du Sénégal. Elle n'offre plus qu'une seule destination pour les voyageurs, Bamako au Mali – la liaison avec Saint-Louis étant désormais réservée au transport de marchandises.

Le transport maritime est constitué soit de chaloupes pour rejoindre l'île de Gorée à partir de Dakar, soit de bateaux pour des croisières sur le fleuve Sénégal, soit de gros bateaux de transport de marchandises qui bénéficient de l'un des 3 ports en eau profonde de l'Afrique et d'un terminal pour les containers.

Les limites

Données Valeurs
Aéroports (2006) avec piste goudronnée : 9
avec piste en terre : 11
Total = 20
Gares ferroviaires :
Réseau ferré (2005)  :
20
906 km
Port avec un terminal :
Voies navigables (2005)  :
Dakar
1 000 km
Routes (2003) goudronnées : 3 972 km
dont 7 km d'autoroute
non goudronnées : 9 604 km
Total = 13 576 km
Pipeline gaz (2006)  : 43 km
Sources : CIA World Factbook[43]

Les réseaux sont plus denses à l'Ouest du pays le long du littoral mais la circulation des marchandises et des personnes est spécifiquement complexe vers Dakar et la presqu'île du Cap-Vert. Les infrastructures sont plus rares dans le Sénégal oriental et le désenclavement de ces régions forme aussi un défi car les moyens de transport restent fréquemment respectant les traditions à l'intérieur du pays.

De gros efforts sont effectués au niveau des équipements. Ainsi de nombreux projets sont en cours :

Culture

Article détaillé : Culture du Sénégal.
«La culture est au début ainsi qu'à la fin du développement[46]

Il existe une grande diversité linguistique à travers les langues du Sénégal. La Constitution de 2001 a reconnu[47] au français le statut de langue officielle ainsi qu'à six langues celui de langues nationales, le wolof — langue parlée par le plus grand nombre de personnes même appartenant à d'autres ethnies — le sérère, le peul, le mandingue, le soninké et le diola. Cinq autres langues vernaculaires ont été promues peu après (hassaniyya, balante, mancagne, noon et manjaque), et d'autres ajouts de langues codifiées sont en cours. Au total ce sont près d'une vingtaine de langues qui pourraient bénéficier du statut de langue nationale au Sénégal.

La littérature sénégalaise a longtemps été connue dans le monde en particulier à travers Léopold Sédar Senghor, à la fois poète et homme d'État, chantre de la négritude et figure emblématique de la francophonie. Parmi les autres auteurs désormais classiques[48] figurent surtout les romanciers Cheikh Hamidou Kane, Birago Diop, Boubacar Boris Diop, mais également Ousmane Sembène qui portera à l'écran quelques-uns de ses propres romans. De leur côté les femmes sont spécifiquement actives, ou alors incisives. En 1980, Mariama Bâ décrit avec une grande sensibilité la société polygame dans «Une si longue lettre». Aminata Sow Fall, dans «La Grève des Bàttu» (1986), montre que le petit peuple n'était pas dépourvu de ressources. en 1996, le poète Alioune Badara Coulibaly, proche du poète Léopold Sédar Senghor, publie «Bon anniversaire, Sédar», rendant hommage au chantre de la Négritude pour ses 90 ans. Ce poète est à son cinquième livre de poésie avec le dernier intitulé «Rayons de soleil sur Saint-louis» (2009), en 1997, la romanciere Fama Diagne Sène a obtenu le Grand Prix des Lettres du senegal avec son roman "le chant des tenebres". Plus il y a peu de temps, Fatou Diome rencontre le succès[49] avec «Le Ventre de l'Atlantique» (2004), un roman qui met en scène, fréquemment avec humour, les rêves d'évasion des jeunes Sénégalais.

Tradition et modernisme, marquent l'architecture du Sénégal. L'habitat respectant les traditions, sobre et fonctionnel mais plus éphémère, utilise les matériaux locaux (pierre, terre, bois, paille), comme pour les cases peules ou les cases à impluvium casamançaises[50]. La période coloniale a laissé des traces comme à Gorée ou à Saint-Louis, et ces sites figurent actuellement sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Actuellement, l'architecte Pierre Goudiaby Atepa a conçu plusieurs grandes réalisations contemporaines, telle la Porte du Troisième millénaire à Dakar. A noter aussi que de nouvelles infrastructures telles que l'autoroute à péage (en construction), le tunnel de la corniche ouest , le monument de la Renaissance Africaine sont en cours d'exécution et seront bientôt inaugurées.


La styliste Oumou Sy lors d'un défilé sur le thème de la signare

Les arts plastiques ont été soutenus au cours de la période où le président poète L. S. Senghor était au pouvoir à travers le mécénat d'état. Par la suite, ses successeur ont eu des difficultés à poursuivre cette politique à cause de la crise économique. Diverses initiatives privées se sont développées pour soutenir les artistes[51]. Ces arts sont à l'honneur à travers le sculpteur Ousmane Sow de renommée internationale.

La série de timbres émise sous l'intitulé «Élégance sénégalaise» célèbre ces femmes séduisantes qui impressionnaient déjà les observateurs de jadis et inspiraient les poètes : femmes peules au port altier[52], linguères de sang royal, signares fortunées de Sénégal ou de Gorée[53]. Même avec de modestes budgets, le souci de l'apparence perd rarement ses droits au Sénégal : boubous, coiffures et bijoux sont choisis avec soin et souvent renouvelés. Qu'ils portent l'habit respectant les traditions ou le costume, les hommes aussi sont attentifs à leurs tenues. En contrepoint les tenues décontractées de certains touristes déconcertent quelquefois.

Dans le prolongement des activités anciennes de tissage et de teinture, l'industrie de la mode s'est tout naturellement épanouie dans le pays, avec quelques personnalités de premier plan telles que Collé Ardo Sow, Claire Kane et en particulier Oumou Sy, à la fois costumière, styliste, décoratrice et femme d'affaires au rayonnement international[54].

Le cinéma sénégalais[55] fait partie des plus anciens d'Afrique. Ses représentants les plus connus sont les cinéastes Ousmane Sembène — aussi romancier — et Djibril Diop Mambéty, auxquels il faut ajouter Safi Faye, réalisatrice de films documentaires. Ces productions sont fréquemment mieux appréciées à l'étranger qu'au Sénégal où énormément de salles ont fermé, concurrencées par le marché plus florissant de la vidéo. On remarque aussi que nombre de films d'origines diverses ont été tournés dans ce pays au climat propice ainsi qu'aux paysages des plus photogéniques.

Les grands noms de la musique sénégalaise contemporaine sont : Youssou N'Dour, auteur-compositeur, musicien et interprète de renommée internationale. Baba Maal est un auteur-compositeur, interprète qui se produit internationalement mais aussi Ismæl Lô auteur-compositeur, interprète et Omar Pène auteur-compositeur et interprète.

Djembé, sabar, kora, xalamtambour d"aisselle et balafon font partie des instruments respectant les traditions[56] toujours particulièrement populaires. Parmi les instruments de percussion, le sabar et le Mbalax désignent à la fois l'instrument de musique, un style de musique et une danse. Ce sont des sons typiques de la culture sénégalaise. Thione Seck qui est un auteur-compositeur-interprète de mbalax a su adapter la tradition et la modernité : il est apprécié par des fans de tous âges au Sénégal. Pape Diouf et Ndongo Lô (décédé le 16 janvier 2005), sont aussi des artistes de l'univers du mbalax. Cheikh Lô, auteur-compositeur, musicien et interprète a su allier le mbalax et des influences reggæs. À noter, Viviane Ndour, meilleure artiste sénégalaise 2006 et reine du mbalax, une des rares artistes féminines à avoir su se faire une place. Les instruments à corde telle que la kora connue dans toute l'Afrique de l'ouest sont désormais connus en dehors du continent à travers des groupes de jazz ou de world musique.

Yassa de poulet

Dans «Un grain de vie et d'espérance»[57], la romancière Aminata Sow Fall met en scène la place principale occupée par la cuisine sénégalaise dans la culture et la vie quotidienne du pays. La «teranga», ce sens de l'hospitalité cher au cœur des Sénégalais, s'exprime fréquemment autour d'un plat unique réunissant la famille et les amis. Assez peu connue à l'étranger en dehors des communautés issues de l'immigration et de quelques restaurants de grandes villes, la cuisine sénégalaise a attiré l'attention des médias avec la publication du livre de Youssou N'Dour, «La cuisine de ma mère»[58], vibrant hommage aux valeurs familiales comme aux plats relevés et longuement mijotés.

Cette cuisine présente quelques similitudes avec celles des pays d'Afrique de l'Ouest, mais elle accueille d'autres influences, venues d'Afrique du Nord, du Liban, de France ou du Portugal. Elle fait un large usage du poisson et des céréales (riz et mil) dans les plats nationaux, comme la thiéboudienne, l'yassa de poulet, le thiéré, le maffé, la soupe kandia ou cette préparation plus particulièrement élaborée qu'est le mulet farci à la saint-louisienne. Dans un pays surtout musulman, le thé, la tisane de kinkeliba et le bissap l'emportent sur les alcools, mais les bières locales – Flag ou Gazelle – et le vin de palme en Casamance ont aussi leurs adeptes.

Salle de classe dans un village

Éducation

L'éducation au Sénégal est l'une des plus avancées sur le continent. Le Sénégal peut se targuer d'avoir un enseignement de qualité[59] avec des équivalences de diplômes des universités étrangères les plus prestigieuses tant en France qu'aux États-Unis.

Ceci permet aussi des échanges avec des étudiants qui viennent étudier au Sénégal dans le cadre d'études spécifiques sur le pays ou des étudiants sénégalais qui partent à l'étranger pour diversifier leurs connaissances dans le cadre de recherche.

La population étant particulièrement jeune, la demande en formation est particulièrement forte sans compter la jeunesse des autres pays africains plus pauvres qui tente de terminer leurs études à Dakar.

Le Sénégal est membre de la Francophonie et est devenu pays observateur au sein de la communauté des pays de langue portugaise (CPLP). Le Sénégal envisage de devenir membre à part entière de la CPLP[réf.  nécessaire] tandis que le portugais n'est parlé que par la très faible part de la population.

Sport

Article détaillé : Sport au Sénégal.


Le rallye Dakar (ou «Le Dakar», anciennement rallye Paris-Dakar) est un rallye-raid professionnel, qui se dispute chaque année au mois de janvier, essentiellement sur le continent Africain avec arrivée en banlieue de Dakar sur une belle plage de sable face à l'océan Atlantique. Mais suite à des morts d'enfants de villageois, la contestation est devenue internationale grâce au CAVAD, Collectif pour les Victimes anonymes du Dakar qui réunit des associations françaises, africaines, portugaises, espagnoles, marocaines, maliennes, guinéennes et sénégalaises.

Le football est un sport particulièrement apprécié des Sénégalais. L'équipe du Sénégal de football, dont les joueurs sont surnommés les Lions de la Téranga, est affiliée à la Fédération sénégalaise de football ainsi qu'à la FIFA depuis 1962. En 2002, au Mali, elle a manqué de peu la coupe d'Afrique face au Cameroun en finale et demi finaliste de l'édition suivante. Elle se qualifie à la même année (2002) pour la phase finale de la coupe du monde de la FIFA, organisée en Corée et au Japon. L'équipe du Sénégal bat la France (championne du Monde et d'Europe en titre) en match d'ouverture de la coupe du monde. Parmi les grands footballeurs sénégalais, on peut citer El-Hadji Diouf, Henri Camara, Khalilou Fadiga, Habib Beye, Tony Sylva, Mamadou Niang, Omar Daf ou, dans le passé, Jules Bocandé, mais également le manager Pape Diouf, ex-président de l'OM.

La lutte sénégalaise est une pratique ancrée dans la tradition. La lutte sénégalaise n'a rien perdu de sa popularité, à travers des combats aussi brefs que spectaculaires. Ce sport est incarné par d'impressionnants champions tels que Yékini, qui, en 2005, l'a emporté sur Tyson, un redoutable adversaire qui avait su conserver le titre pendant près de 5 ans, mais sera battu à deux reprises par un autre poids lourd sénégalais, Sérigne Dia, dit Bombardier. D'importants enjeux économiques sont désormais liés à ce sport. Et les cachets mis en jeu peuvent atteindre aujourd'hui près de 350 000 000 FCFA, soit 750 000 dollars.

Le boxeur Battling Siki

La boxe a connu ses lettres de gloire avec Battling Siki (1897-1925), champion du monde à 25 ans et premier Africain à remporter un titre mondial de boxe, reste dans l'ensemble des mémoires. Plus près de nous, le Franco-sénégalais Souleymane Mbaye est devenu champion de France WBC des lourds-légers.

Le basket-ball est moins prisé que le football, c'est cependant un sport particulièrement pratiqué, stimulé par les succès de son équipe nationale de basket-ball, les Lions du Sénégal et des joueurs tels que DeSagana Diop, Boniface N'Dong, El Kabir Pene ou Maleye N'Doye. Sans oublier les braves lionnes (Aya Traoré, Fatou Dieng, Mame Marie Sy, Ndèye Sène, Aminata Dièye, Fatoumata Django, Fatou Binetou Thiam, Binta Diouf, Mame Diodio Diouf, Awa Guèye, Aminata Nar Diop et Coumba Sarr) qui, après la médaille d'argent au Liban aux 6ème jeux de la francophonie en septembre 2009, ont remporté en octobre 2009 la 21ème coupe d'Afrique des nations (CAN) jouée à Madagascar

Les autres sports sont aussi bien représentés : l'équipe sénégalaise de pêche sportive (Moussa Mbengue, Abdoulaye Kébé, Cyril Calendini, Dominique Dussaut) est devenue championne du monde en 2002 et 2003. Séduits par des conditions météorologiques fréquemment clémentes et les ressources côtières, les visiteurs viennent nombreux pour pratiquer les sports nautiques tels que la plongée sous-marine ou le surf, et la réputation des Almadies ou de la vague de Ouakam n'est plus à faire. De son côté, l'aviation de loisir – surtout l'ULM – permet une approche inédite des paysages, dans une contrée dépourvue de vraies montagnes. Cap Skirring et le Sine-Saloum forment alors des destinations de choix.

Médias

Même si les médias au Sénégal bénéficient d'une situation assez favorable comparé à d'autres pays africains, leur dépendance à l'égard du pouvoir reste forte[60] et des incidents surviennent dans certains cas, comme ce fut le cas lors de la répression d'une manifestation contre la vie chère en mars 2008 [61]. L'Agence de Presse Sénégalaise (APS), un organisme autonome créé en 1959, détient le monopole de la diffusion des informations distribuées au Sénégal par les agences de presse mondiales. Dans le classement mondial de la liberté de la presse établi chaque année par Reporters sans frontières à partir de multiples critères, le Sénégal est en recul, occupant en 2008 la 86e place sur 173[62], devancé par plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest .

La presse écrite sénégalaise a débuté au cours du XXe siècle au cours de la période coloniale :

Aujourd'hui les principaux titres de la presse sont :

Économique et maniable, la radio forme actuellement l'unique véritable média de masse et le moyen de communication le plus égalitaire au Sénégal[66].

La télévision fait ses débuts au Sénégal en 1963 avec l'aide de l'UNESCO mais les émissions régulières ne commencent véritablement qu'en 1965. Grâce aux satellites, les plus fortunés peuvent capter les chaînes privées internationales, mais l'usage de la télévision reste fréquemment populaire et collectif.

Télécentre à Yoff

Selon l'Observatoire sur les Dispositifs d'Information, les Réseaux et les Inforoutes au Sénégal (OSIRIS) [67], le nombre d'utilisateurs d'Internet était de 650 000 en septembre 2007. Au 30 septembre 2007, il y avait 34 907 abonnés, dont 33 584 avec une connexion ADSL. On estime aujourd'hui à plus de 800 le nombre de points d'accès à Internet dans le pays. En avril 2007, 1 921 domaines «. sn» étaient déclarés et 540 sites étaient effectivement en ligne.

Dans un pays où la convivialité et la palabre sont au cœur de la vie familiale et sociale, la téléphonie mobile s'est développée particulièrement rapidement. Les deux opérateurs qui se partagent le marché sont la Sonatel (dont les services sont commercialisés depuis 2006 sous la marque Orange) et Tigo. À eux deux, ils comptaient 4 122 867 abonnés le 31 décembre 2007[68]. On n'en dénombrait que 269 088 pour la téléphonie fixe à la même date, mais il faut prendre en compte les 17 000 télécentres disséminés sur tout le territoire[69].

Société et vie quotidienne

École célébrant Mardi Gras à Dakar ; à l'arrière-plan, la mosquée Seydou Nourou Tall

Il existe plusieurs religions et croyances au Sénégal. La population sénégalaise est particulièrement surtout musulmane (90 à 94 % selon les sources[70]), mais les chrétiens (en particulier les catholiques) sont aussi présents (4 à 6%), et l'animisme presque inexistant actuellement est pratiqué essentiellement dans le Sud-Est du pays, où il cohabite fréquemment avec les autres religions.

Santé

Une maternité dans le Sine-Saloum

La santé au Sénégal a fréquemment été à la pointe grâce à des partenariats entre la France et le Sénégal qui ont débuté dès la période coloniale par l'ouverture des premières écoles de médecine. Les Sénégalais se portent mieux et vivent plus longtemps – l'espérance de vie à l'apparition est de 55, 34 ans pour les hommes et de 58, 09 ans pour les femmes, soit de 56, 69 ans pour la population globale[71] – et le taux de prévalence du SIDA fait partie des plus faibles d'Afrique avec 0, 9 % de la population séropositive.

Cependant quelques endémies restent préoccupantes, comme le paludisme ou les bilharzioses, et de grandes disparités subsistent dans le pays, si on songe par exemple que 70 % des médecins et 80 % des pharmaciens et des dentistes sont installés[72] dans la capitale.

La médecine respectant les traditions avec des tradipraticiens reste fréquemment la solution la moins onéreuse pour les plus démunis.

Personnalités

Article détaillé : Personnalités du Sénégal.

De nombreuses personnalités de renommée internationale ou ayant eu une influence historique, culturelle sont d'origine sénégalaise ou tout simplement nées au Sénégal. Parmi les plus connus : les savants musulmans Oumar Tall, Al Hajj Malik Sy et Ahmadou Bamba Mbacké, l'ancien député français puis président du Sénégal et membre de l'Académie française Léopold Sédar Senghor, l'historien et anthropologue Cheikh Anta Diop, les Frères Diouf (ex-membres du groupe québécois Les Colocs), ou encore le chanteur Youssou N'Dour, .

Les personnalités politiques françaises Ségolène Royal, Rama Yade mais aussi les rappeurs Didier Awadi et Alioune Badara Thiam dit Akon sont nés au Sénégal.

Codes

Le Sénégal a pour codes :

Notes et références

  1. «La langue officielle de la République du Sénégal est le français. Les langues nationales sont le wolof, le malinké, le pulaar, le sérère, le soninké, le diola et toute autre langue nationale codifiée.» − www. gouv. sn
  2. (en) [1]
  3. PNUD
  4. (fr) Rapport 2006 - Amnesty international
  5. (fr) Rapport 2007 Amnesty International : Combats en Casamance
  6. (fr) HCR : La Mauritanie prête à autoriser 20 000 réfugiés à rentrer du Mali et du Sénégal
  7. (fr) Retour des réfugiés mauritaniens
  8. «Y a-t-il un modèle sénégalais de résolution des conflits ?» (table-ronde régionale sur le Sénégal animée par Jean-Claude Marut, CEAN-IEP de Bordeaux, 15 janvier 2004)
  9. Rapport 2006 d'Amnesty International Arrestation d'Idrissa Seck
  10. Rapport 2007 d'Amnesty International Libération d'Idrissa Seck et abandon des charges contre lui
  11. (fr) Association des Hautes Juridictions de Cassation des Pays ayant en partage l'Usage du Français [2]
  12. Abolition de la peine de mort au Sénégal [3]
  13. Voir Droits des personnes LGBT au Sénégal
  14. Présentation du Sénégal Site du gouvernement français : «France diplomatie»
  15. http ://www. gouv. sn/spip. php?rubrique19
  16. SPENGLER A. (DE), CASTELAIN J., CAUVIN J. & LEROY M. (1966) – Le bassin secondaire et tertiaire du Sénégal. Symposium New Delhi (1964), coordination D. Reyre (edit. ), p. 80-94.
  17. LATIL-BRUN M. V. & FLICOTEAUX R. (1986) – Subsidence de la marge sénégalaise, ses relations avec la structure de la croûte. Comparaison avec la marge conjuguée américaine au niveau du Blake Plateau. Bulletin des Centres de Recherche Exploration - Production Elf Aquitaine, 10, p. 69-82.
  18. CASTELAIN J. (1965) – Aperçu stratigraphique et micropaléontologique du bassin du Sénégal occidental. Historique de la découverte paléontologique. In : «Colloque International de Micropaléontologie» (Dakar). Mémoire BRGM, 32, p. 135-159.
  19. CREVOLA G., CANTAGREL J. & MOREAU C. (1994) – Le volcanisme de la presqu'île du Cap-Vert (Sénégal)  : cadre chronologique et géodynamique. - Bull. Soc. Géol. Fr., 165, 5, p. 437-446.
  20. p. 82, «Études Sénégalaises. Connaissance Du Sénégal. Fascicule Iii. Climat. Sols. Végétation. Auteur : Adams J. G.  ; Brigaud F ; Charreau Cl ; Fauck R.
  21. Climat du Sénégal sur le site officiel du gouvernent Sénégalais.
  22. Atlas de l'Afrique. Sénégal, Paris, Éditions Jaguar, 2007, p. 106
  23. (fr) Agence de presse sénégalaise [4]
  24. Djibril Diop, Décentralisation et gouvernance locale au Sénégal, Paris, L'Harmattan, 2006, p. 119-121
  25. (fr) Source Centre de suivi Écologique
  26. (fr) Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie du Sénégal
  27. Laurence Marfaing, Mariam Sow, Les opérateurs économiques au Sénégal entre le formel et l'informel, 1930-1996, Khartala, p. 84 p.  
  28. Gerti Hesseling, Histoire politique du Sénégal institutions, droit et société, Khartala, p. 52 et 53 p.  
  29. (fr) Samir Gharbi, «Combien sont-ils, où vivent-ils ? Toujours accueillant», Jeune Afrique, n° 2477, du 29 juin au 5 juillet 2008, p. 28
  30. U. S. Committee for Refugees and Immigrants. 2008. World Refugee Survey 2008
  31. (fr) Rapport 2007 Amnesty International : Arrestations et renvois de migrants
  32. Asylon (s) , numéro 3, mars 2008 Sous la direction de Emmanuelle Bouilly, Nina MARX : «Migrations et Sénégal - Pratiques, discours et politiques» TEXTE INTRAGRALEMENT EN LIGNE
  33. www. hrw. org
  34. (en) Statistiques économiques du Sénégal (CIA World Factbook)
  35. (fr) L'impérialisme français, maillon faible ou supplétif de l'impérialisme mondial ?
  36. (fr) CR Assemblée nationale fr : «Ainsi la charte de l'exclusive coloniale issue de l'Edit de Fontainebleau de 1727 renforçait le principe d'interdit industriel édicté par Colbert et selon lequel pas un clou ne devait sortir des colonies... Elle fut assouplie en 1763 pour permettre aux colonies d'exporter vers l'étranger du tafia, alors interdit d'importation en France pour ne pas concurrencer les eaux de vie du royaume. En 1866, le Second Empire confirma une disposition de la Restauration de 1814, selon laquelle les colonies doivent satisfaire à leurs dépenses.»
  37. (fr) GREENPEACE dénonce la libéralisation du marché des produits de la mer
  38. (fr) Allégements de dette au titre de l'initiative en faveur des pays pauvres particulièrement endettés (PPTE)
  39. (fr) La frontière sénégalo-malienne bloquée par les transporteurs en grève
  40. (fr) Air Sénégal International
  41. «Air Sénégal International cloué au sol», Le Monde, 24 avril 2009
  42. (fr) Bus de la société Dakar Dem Dikk : Dakar va-et-vient
  43. (en) Statistiques économiques du Sénégal (CIA World Factbook)
  44. (fr) Annonce d'un dispositif de cabotage
  45. (fr) Inauguration de la gare maritime en 2006
  46. (Slogan lancé lors de la création du premier ministère de la culture). «Sénégal, émergence d'une démocratie moderne, 1945-2005 un itinéraire politique» - Page 88 de Assane Seck - 2005 - 360 pages
  47. «Que voulez-vous dire ? compétence culturelle et stratégies didactiques» - Page 66 de Geneviève Briet, Luc Collès, Alain Blondel, Laure Destercke, Azam Sekhavat - 1998 - 204 pages
  48. «Discours nationaliste et identité ethnique à travers le roman sénégalais» - Page 59 de Papa Samba Diop, Samba Diop - 2003 - 180 pages
  49. AFRIQUE SUR SEINE - «Une nouvelle génération de romanciers africains à Paris» - Page 143 de Odile Marie Cazenave - 2003 - 311 pages
  50. Sénégal : Document (s) - Casamance - Quid. fr
  51. «Le Sénégal contemporain» - Page 246 de Momar Coumba Diop - 2002 - 655 pages
  52. «Leurs femmes sont les plus belles du Sénégal... leurs bras et leurs pieds sont chargés de bracelets de cuivre», Abbé Boilat, «Esquisses sénégalaises», Karthala, Paris, 1986 (1e éd. 1853) p. 385-386 (ISBN 2-86537-097-6)
  53. «C'était hier à Saint-Louis parmi la Fête, parmi les Linguères et les Signares Les jeunes femmes dromadaires, la robe ouverte sur leurs jambes longues Parmi les coiffures altières, parmi l'éclat des dents le panache des rires des boissons», Léopold Sédar Senghor, «Élégie pour Martin Luther King», dans «Élégies majeures, poèmes», Le Seuil, 1979, 123 p. (ISBN 2020052318)
  54. «La styliste sénégalaise Oumou Sy souhaite le retour de la Simod et exige d'être réhabilitée», Journal «Jeune Afrique»
  55. «Musique et Cinéma», senegal-online. com
  56. «Le Sénégal contemporain» - Page 294 de Momar Coumba Diop - 2002 - 655 pages
  57. Aminata Sow Fall, «Un grain de vie et d'espérance», Françoise Truffaut éditions, Paris, 2002, 141 p. (ISBN 2951661452)
  58. Youssou Ndour, «Sénégal : la cuisine de ma mère», Minerva, Paris, Genève, 2004, 187 p. (ISBN 2-8307-0748-6)
  59. «Le défi de l'apprentissage perfectionner la qualité de l'éducation de base en Afrique Subsaharienne» - Page 264 de Collectif, Association pour le développement de l'éducation en Afrique - 2006
  60. Ndiaga Loum, Les médias et l'état au Sénégal : l'impossible autonomie, L'Harmattan, 2003, 265 p. (ISBN 2-7475-3793-5)
  61. «La police brutalise des journalistes et censure une chaîne de télévision lors de la répression d'une manifestation contre la vie chère», site Reporters sans Frontières, 31 mars 2008 [5]
  62. Classement mondial de la liberté de la presse en 2008, Reporters sans frontières [6]
  63. «Presse africaine», dans Bernard Nantet, Dictionnaire de l'Afrique. Histoire. Civilisation. Actualité, Larousse, Paris, 2006, p. 252-253
  64. B. Nantet, Dictionnaire de l'Afrique, op. cit.», p. 253
  65. Jacques Bouzerand, La presse écrite à Dakar, sa diffusion, son public, Université de Dakar, 1967, 189 p. (Thèse de 3e cycle)
  66. Momar-Coumba Diop (dir. ), Le Sénégal à l'heure de l'information : technologies et société, Karthala, Paris ; UNRISD, Genève, 2003, p. 145 (ISBN 2-84586-376-4)
  67. Chiffres clés - Internet - Données OSIRIS, 28 novembre 2007
  68. Source : OSIRIS [7]
  69. Même source : 31 décembre 2006)
  70. (en) CIA - The World Factbook
  71. (en) CIA World Factbook, estimation 2007
  72. Chiffres cités par Christian Saglio, Sénégal, Grandvaux, 2005, p. 17 et 325

Voir aussi

Bibliographie

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